22 t h a l a m i f l o r e s .
1. C. A bulbe creuse. — C. cava ( Lois. C. tuberosa DC.
Fumaria bulbosa var. L. Vill.).
Racine à bulbe creuse; feuil. 2-3 fois ternées à folioles
incisées au sommet; bractées ovales, entières.
Fl. purpurines ou blanchâtres (m.s av. ). — Lieux couverts;
Haïmes de Fontaine, etc. <2£.
2. C. A bulbe solide. — C. solida ( Lois. C. bulbosa DC.
Fumaria bulbosa var. L. Vill.).
Racine à bulbe solide ; feuil. a-3 fois ternées à folioles
incisées au sommet ; bractées incisées, à 5 lobes palmes.
Fl. purpurines o u blanchâtres (m.* av.). Lieux couveits;
Haïmes de Fontaine, etc. If.
II. FUMETERRE. — FUMARIA.
i Pétale bossu ou à peine éperonné à la base; style caduc;
siliGule sans valves, à i graine.
x. §. Silicule comprimée.
i, F. en épi. — F. spicata (L. Vill. DC. Lois.).
Tige de 6-io po., dressée; feuil. 2 fois ailées-pinnatifides
à lanières filiformes ; pédicelles beaucoup plus courts que les
bractées
Fl. purpurines, en épi serré (m. j." ). Pays chauds ; Mon-
télimar, le Buis, etc. (F).
a. 5- Silicules globuleuses.
2. F. grimpante. — F . capreolata. (L. DC. Lois.).
Tige de 2-4 pi., faible, grimpante au moyen des pétioles
contournés en vrille; feuil. 2 fois ailées-pinnatifides a lobes
larges, trifides, en coin à la base ; pédicelles courbes a la
maturité, plus longs que les bractées; silicules globuleuses,
lisses* *
Fl. couleur de chair, d’un pourpre noir au sommet (j.n-s.).
— Montélimar. 0 .
3. F. intermédiaire. — F.media (DC. Lois.).
Tige de 2-4 pi. faible, grimpante au moyen des pétioles
contournés en vrille; feuil. 2 lois ailées-pinnatifides a lobes
larges de 1 1. 1/2 ; pédicelles dressés à la maturité, 2 lois plus
longs que les bractées; silicules un peu déprimées, légèrement
ridées. .
Fl. rosées, d’un pourpre noir au sommet, en grappes alon-
gées ( j.n j.1 ). — Haies entre le couvent de Ste-Mahie et la tour
de Rabot. ®. , , . . , 1 1 1»
Obs. Cette plante a les lobes des feuil. plus larges que le
F. media de Nimes que m’a donné M. Delavaux , c est peut-
être encore un intermédiaire de plus ; on finira par en trouver
tant qu’on réunira toutes les espèces de la 2.e section du Hota-
nicon Gallicum à pédicelles dressés à la maturité.
CRUCIFÈRES. *3
4. F, officinale. — F. officinales (L. Vill. DC. Lois.).
Tige de 6-12 po., dressée; feuil. 2 fois ailées-pinnafifidès à
lanières courtes, planes, larges de 1/21.; pédicelles dressés à
la maturité, 1 fois plus longs que les bractées; silicules déprimées,
légèrement ridées. _
Fl. l'ougeâlres, noires au sommet (av.-s.). — Champs.
C. ®. ■
5. F. A petites fleurs. — F. parviflora (DC. Lois.).
Tige de 8-12 po., très-rameuse , diffuse; feuil. 2 fois ailéespinnatifides
à lanières filiformes, un peu pliées en gouttière;
pédicelles dressés à la maturité, plus longs que les bractées;
silicules globuleuses, souvent, un peu mucronées. f
Fl. blanchâtres, brunes au sommet, très-petites (j.n }. ).—
Coteaux sablonneux près du Rhône (Balbis). 0.
^Famille 6. — CRUCIFÈRES.
Cal. à 4 sépales souvent caducs; pétales 4, disposés en croix,
ord. munis d’un onglet; élam. 6 dont 4 plus grandes; réceptacle
portant des glandes calleuses entre les pétales et les étam. ;
ovaire libre; style 1, souvent très-court; sligm. 2; fruit alongé
(silique), ou court, (silicule), ord. à 2 valves à 2 loges, quelquefois
à 1 loge et à valves soudées.— Feuil. alternes; fl. terminales,
ord. en grappe (1).
-J- Siliqueuscs.
I. RADIS. — RAP H ANUS.
Cal. dressé; siliques à plusieurs loges disposées tantôt sur
2 rangs, tantôt bout à bout sur 1 rang; graines globuleuses.
— Feuil. pinnatifides à lobes écartés, le tei'minal fort grand.
1. R. cultivé. — R. sativus (L. DC. Lois.).
Racine charnue; tige de 2-3 pi.; silique cylindrique, acu-
minée, peu étranglée, à 2 loges, à peine plus longue que les
pédicelles.
Fl. blanches ou rougeâtres (j.n j.1). — Originaire d’Asie;
cuit, pai'tout. ®.
2. R. ravenelle. — R. raphanistrum (L. Vill. DC. Lois.).
Racine fibreuse; tige de 12-18 po.; silique striée, articulée,
à 1 loge à 2-8 graines, sp séparant à la maturité en articles
à r graine.
(1) Les nouvelles divisions de cette familld'étant fondées sur la position
relative des cotylédons et de la radicule, qu’on ne peut déterminer qu’au
moyen d’analyses très-délicates, nous avons.adopté comme plus facile l’ancienne
division fondée sur la longueur du fruit.