Fl. verdâtres (av. m. ). — Marais, prés humides ; Fontaine,
le Sappey, S.-Nizier, mont Fizn, etc.; var. c, Lans. If.
Obs. J’ai reçu de Vire la var. c sous le nom à'E. gracile.
3. L. grêle. — E. gracile ( DC. Lois.).
Rac ine rampante; chaume et feuil. trigones, très-grêles ;
pédoncules ruues-pubescens, très-simples, presque dressés.
Fl. verdâtres (av. m.). — Prés humides; Guïllestre. Tf.
**■ Epi solitaire.
4- L. A larges gaines. — E. vaginatum ( L. Vill. DC. Lois.).
Racine fibreuse, gazonnante ; chaumes de 8-15 po., trigones,
garnis jusqu’au milieu de gaines renflées; épi ovale;
élam. très-grêles, longues de plus de 1 1.
Fl. grisâtres (av. m.).— Marais élevés; Prémol, etc. 'il.
5. L. E N tète . — E capitatum ( DC. Lois. E. AlpinumVill. ).
Racine rampante; chaume de 3-6 po., muni à la base de
gaines très courtes; épi globuleux; anthères ovales, longues
de i/3 1. au plus.
Fl. grisâtres (j.n jd). — Prairies fort élevées; Sept-Laus,
la Pra au-dessus de Recel, Lautaret, etc. If.
6. L. d e s A l p e s . — E. Alpinum (L. DC. Lois, non Vill.).
Racine traçante; chaume de 6-10 po., très-grêle, trigone ,
rude, presque nu; épi oblong ; chaque graine entourée de
5-6 soies crépues.
Fl. roussaires (j.n jd).— Col de Vars près Guillestre (Ma-
thonnet). 'if.
~J—J—f- FI. unisexuelles ; glumes imbriquées en tout sens.
V. KOBRÉSIE. — KOBRESIA.
Fl. monoïques, les mâles et les femelles mélangées dans les
mêmes épis, et souvent géminées sous la même glume ; épil-
lets à 2 fl. ; graine non entourée de soies à la base, ni renfermée
dans un godet.
1 . K. s c i r p e . — K. scirpina ( DC. K. Bellardi. Lois. Carex
myosuroides Vill. ).
Chaume de 3-6 po., égalant à-peu-près les feuil. très- fines ;
épi très-simple, unique, linéaire.
b. Chaume de 10-12 po., double des feuil.
Fl. ferrugineuses (j.n jd). — Sommets les plus élevés; Pie-
rneyan au Mont-de-Lans, Lautaret, le Mélézct au-dessus de
Guillestre, montagnes du Noyer et du Dévoluy, etc.; var. b,
Fïllard-d'Arène sous les glaciers du Bec. 7f .
2. K. carex. — K. caricina ( DC. Lois. ).
Chaumes de 3-6 po., lisses; feuil, étroites, rudes sur les
bords; épis 3-5, alternes, très-rapproi hés.
Fl. roussàlres (j.n jd). — Lautaret. R. If.
VI. CAREX. — CAREX (1).
Fl. monoïques, rar. dioïques, en épis unisexuels ou andro-
gyns ; sligm. 2-3 ; ovaire renfermé dans un urcéole ou godet
persistant et contenant ensuite la graine, en forme de caps,
percée au sommet.
1. §. Epi unique, très-sim pie.
* Stigm. 2 ; fruit ovale.
T Epis dioïques.
t ; Ci de Daval. — C. DavalUuna ( DC. Lois. C. dioica Vill.
non L.).
Racine fibreuse ; chaume d’abord de 3-4 po., puis de 12-18
po., rude de haut en bas, ainsi que les feuil. ; épi mâle linéaire,
aigu; épi femelle plus épais, quelquefois monoïque ; fruits
roussâtres , étalés-recourbés, ovales, terminés par un long
bec , rudes au sommet sur les angles.
Fl. ( av. m. ). — Marais ; bords de l’Isère, le Sappey, S.-Nizier,
Recel, etc. 7f.
Obs. L’épi mâle porte quelquefois 1-2 caps, vers le milieu.
^ Epi monoïque.
2. C. puce. — C. pulicaris (L. Vill. DC. Lois. ).
Racine fibreuse; chaume et feuil. filiformes, lisses; épi linéaire
, mâle au sommet ; fruits oblongs, rétrécis aux 2 bouts,
mucronés, réfléchis, grisâtres.
Fl. (m. j.n). — Prairies froides; Prémol, Champsaur, etc. 'if.
** Stigm. 3 ; fruit trigone. — Epi monoïque.
3. C. A quatre fleurs. — C. pauciflora (DC. Lois.).
Racine flexueuse, rampante et fibreuse ; chaumes presque
en faisceau, un peu trigones, presque lisses, garni de feuil.
étroites, en carène ; épi à 4-8 fl., dont 1-2 sup. mâles; fruits
pâles, réfléchis, lâches, étroits, amincis aux 2 bouts.
b. Stigm. 2.
Fl. (m. j.n). —Prairies tourbeuses des montagnes; entreLans
et le FMa rd-de-Laris, à droite du chemin. If.
4. C. des rochers. — C. rupestris (DC. Lois.).
Racine rampante, stolonifère ; chaume trigone, rude de
haut en bas; feuil. planes, un peu épaisses et contournées; fl.
3-5 inf. femelles; fruits cendrés, dressés, en toupie (souvent
noircis par VUredo urceolorum).
Fl. (jd ad). — Rochers élevés; Fillard-d’ Arène sous les glaciers
du Bec, Lautaret, etc. 'if.
(t) L ’excellent travail de M. Degland , inse'ré dans le Flora Gallica éd. 2 ,
m’a été d’un très-grand secours dans ce genre difficile.