rieure de la tige un angle très-aigu ( la spirée barbe de
chèvre ).
Redressées, lorsqu’elles s’éloignent d’abord un peu de
la tige par la base , et se redressent ensuite.
Ouvertes, étalées , horizontales , selon qu’elles forment
avec la partie supérieure de la tige un angle demi-
droit , un angle presque droit ou un angle tout-à-fait
droit.
Courbées, fléchies , quand elles sont courbées de bas
en haut.
Réfléchies, quand elles sont renversées et portent en
se courbant leur sommet vers la terre ( la seslérie bleua-
tre ).
Nageantes, lorsqu’elles se soutiennent sur l’eau (le
nénuphar ).
Submergées, lorsqu’elles sont plongées dans l’eau.
Emergées, lorsqu’elles s’elevent sur leur petiole au-
dessus de l’eau (la sagittaire).
5. §. Sous le rapport de la consistance , les feuilles sont
dites herbacées , lorsqu’elles sont vertes et molles; membraneuses
, quand elles sont minces et dépourvues de
pulpe; scarieuses, quand elles sont minces, sèches,
demi — transparentes ; charnues ou succulentes' quand
elles sont épaisses et formées en grande partie d un tissu
cellulaire pulpeux ou succulent (les plantes grasses);
nerveuses , lorsqu’elles sont marquées de cotes ou de
nervures saillantes (le plantain); veinees, lorsque les
côtes sont très-petites et très-ramifiees ou entre-croisees.
6. §. Dans la forme de la feuille on considèrela figure,
le sommet, la base, le contour ou les boids et la masse.
i.° Sous le rapport de la figure, la feuille est dite
Orbiculaire ou ronde, lorsque son contour est à-peu-
près celui d’un cercle (l’hydrocotyle pL 2 , fig. î ).
Arrondie, lorsqu’elle approche de la figure ronde ou
orbiculaire (la lysimaque nummulaire pl. 2 , fig. 2).
Ovale, lorsqu’elle est plus longue que large, et arrondie
également aux deux bouts ou un peu plus large
à la base (pl. 2 , fig. 3). Elle est dite ovée ou obovée,
selon qu’elle est sensiblement élargie à la base ou au sommet,
ce que j’ai préféré indiquer simplement dans les
descriptions sans me servir de ces deux termes.
Elliptique, lorsqu’elle est une fois et demie ou deux
fois aussi longue que large (l’hélianthème commun ).
Oblon gue, lorsque sa longueur contient plusieurs fois
sa largeur (l’aunée dyssentérique ).
Lancéolée , lorsqu’elle est plus longue que large, et se
rétrécit insensiblement en pointe aux deux bouts en
forme de fer de lance (le laurier, le saule blanc pl. 2, fis- 4 )•
Spatulée ou en spatule , lorsqu’elle est rétrécie à la
base , large et arrondie au sommet (la pâquerette).
Cunéiforme ou en forme de coin, lorsqu’étant rétrécie
à la base, elle va en s’élargissant insensiblement
jusqu’au sommet qui est tronqué (le pourpier).
Triangulaire, lorsqu’elle forme un triangle dont la
pointe est au sommet (le bouleau blanc); si le triangle
est équilatéral, la feuille est dite deltoïde.
Rhomboïdale, lorsqu’elle a quatre angles, deux aigus
et deux obtus.
Linéaire, lorsqu’elle est étroite, et d’une largeur à-
peu-près égale dans toute sa longueur, excepté au sommet
terminé en pointe (le lin, la linaire).
En alêne ou subulée, lorsqu’étant linéaire à la base,
elle se rétrécit insensiblement pour finir par une pointe
très-aiguë ( le génévrier commun, la sabline printanière
).
Capillaire , sétacée , filiforme, lorsqu’elle est fine
comme un cheveu , une soie , ou un fil ( l’asperge ).
En épingle , lorsqu’étant linéaire elle est ferme et piquante
comme une épingle.
2.0 Relativement au sommet, la feuille est dite
Aiguë, quand les deux bords s’inclinent insensiblement
l’un vers l’autre , de manière à former un angle
aigu (le saule blanc pl. 2 , fig. 4 ).
Acuminée , lorsque les deux bords avant de se joindre
changent leur direction et vont former par leurs pro—
longemens une pointe étroite ( le cornouiller mâle
pl. 2 , f ig . 6).
Mucronée, lorsqu’elle est terminée par une petite
pointe , très-grêle et isolée (Tamaranthe blette pl. 2 ,
f i s • 7 )•
Obtuse, lorsqu’elle est plus ou moins arrondie au
sommet (la villarsie faux-nénuphar pl. 2, fig. 8).
Echancrée, lorsqu’elle est obtuse et entaillée assez
profondément au sommet (le buis, le cabaret d’Europe
p l .2 }fis . II).