perme, il l’enveloppe, en est enveloppé, ou est placé sur
un de ses côtés. . ' . .
L’embryon est composé de trois parties distinctes, la
radicule, la plumule et les cotylédons. , _
1.0 La radicule ou rudiment de la racine est la partie
de l’embryon qui est dirigée vers l’extérieur de la graine,
et forme à la germination la racine de la nouvelle
plante. C’est elle qui sort la première des tégumens de la
ïraine et pompe dans la terre la nourriture de la jeune
plante. Elle tend toujours et d’une manière invariable
vers le centre de la terre, surtout au moment ou elle
commence à se développer. Les graines du gui poussent
leurs radicules perpendiculairement k la branche où au
corps qui les porte. La radicule peut être nue ou renfermée
dans une enveloppe charnue et close de toutes
parts, qu’elle est obligée de percer pour s’enfoncer en
2.0 La plumule ou rudiment de la tige est la partie de
l’embryon qui est dirigée vers l’intérieur de la graine,
et forme à la germination la tige et les rameaux de la
nouvelle plante ; à sa sortie de la graine, elle tend vers
le ciel, comme la radicule vers la terre. Elle porte les cotylédons.
On observe dans la plupart des graines des
légumineuses, entre les deux cotylédons, un petit prolongement
de la plumule qu’on nomme gemmule , portant
deux petites feuilles déjà développées dans la graine,
et nommées feuilles primordiales. On nomme encore
tigelle la partie souvent à peine visible qui séparé la radicule
de la gemmule. . „ c fi,
3 ° Les cotylédons ou rudimens des premières feuilles
sont des corps charnus, spongieux et blanchâtres , composés
d’une substance mucilagineuse, dont se nourrit la
jeune plante au moment de la germination, toujours
étiolés quand ils sont cachés sous les tegumens de la
graine ou dans la terre, ils verdissent en paraissant a
l’air, se dilatent, s’étendent, et prennent le nom de
feuilles séminales. . . . . i
Les graines déposées dans le sein de la terre ont besoin
pour germer du concours de trois circonstances
extérieures , Vhumidité qui les humecte , les gonfle et les
dilate, la chaleur qui anime l’embryon , et 1 oxigene de
fair qui le vivifie. Bientôt ses enveloppes se déchirent ,
jes cotylédons s’écartent, livrent passage à la radicule
qui s’enfonce dans la terre, tandis que la plumule se redresse
, s’alonge et les entraîne avec elle : alors la plante
se développe et la germination est achevée.
fja fig- 1.9> V}' 4 » représente le détail de la graine et
de la germination du haricot, ainsi qu’il suit :
Fig. 19 A. — Graine de haricot offrant un ombilic a,
et au-dessous un très-petit trou b nommé micropile.
Fig. J9 B* — Graine dépouillée de ses tégumens , ou
embryon seul , c radicule, d d les deux cotylédons.
Fig. 19 C. — Embryon privé d’un cotylédon, e gemmule.
Fig. 19 D. — Embryon privé de ses deux cotylédons ,
c radicule, ƒ e plumule composée de la tigelle ƒ et de
la gemmule e.
Fig. 19 E. — Embryon germé.
L.a fig- 20, p i 4, représente la germination d’une
graine de maïs f a périsperme farineux, b cotylédon
alongé et percé par la gemmule c , d radicule principale
ayant percé son enveloppe e, g ramifications latérales de
la radicule.
CHAPITRE lit:
DES MÉTHODES BOTANIQUES.
Pour faciliter l’étude des plantes, on a imaginé un
grand nombre de systèmes et de méthodes. Je me bornerai
à présenter ici la clef du système de l’immortel
Linnée suivi dans d’excellens ouvrages très-récens, et
selon lequel j’ai donné un tableau des genres de la Flore.
Je terminerai par quelques mots concernant les premières
divisions des plantes selon la méthode naturelle
adoptée dans cet ouvrage.
Système de Linnée.
Le système de Linnée se divise en 24 classes, dont les
caractères sont fondés sur le nombre des étamines, leur
position , leur proportion, leur connexion, la présence
et la combinaison des sexes, et leur absence.