rées sur la tige, les rameaux sur les branches, les feuilles
sur les rameaux.
4 -° Sous le rapport de la direction , la tige est dite
Dressée ou verticale, lorsqu’elle est perpendiculaire
à l’horizon.
Droite, lorsqu’elle est sans courbure ni flexion dans
toute sa longueur.
Raide, lorsqu’elle se relève tout-à-fait avec une sorte
d’élasticité toutes les fois qu’on la courbe.
Oblique, lorsqu’elle s’élève obliquement à l’horizon.
Redressée , lorsqu’étant d’abord un peu couchée ou
oblique à la base, elle se redresse presque de suite en
s’élevant.
Ascendante , lorsqu’élant d’abord couchée à la base ,
elle se recourbe en se rapprochant de la direction verticale.
Inclinée, courbée ou penchée, lorsqu étant d abord
dressée ou un peu oblique, elle s’incline, se courbé ou
se penche au sommet.
Couchée ou étalée, lorsque les tiges ou les rameaux
s’étendent sur la terre sans y pousser de racines (le mouron
).
Diffuse , lorsque les rameaux ont une direction horizontale.
,
Tombante, lorsqu’étant d’abord un peu redressee,
elle retombe par faiblesse.
Rampante, lorsqu’étant couchée, elle s’attache a la
terre par des racines plus ou moins nombreuses qu elle
pousse çà et là ( le lierre terrestre, la nuinmulaire).
Stolonif 'ere ou traçante , lorsque le collet de la racine
émet des jets qui l’enracinent et produisent des fleurs
( le fraisier , la violette ).
Flexueuse, lorsqu’elle se déjette d’un noeud à l’autre
en formant des zigzags.
Genouillée, lorsqu’elle est fléchie à chaque noeud en
forme de jarret plié.
Grimpante, quand elle se sert pour s’attacher aux
corps voisins de vrilles ou de crampons (le lierre, le pois).
Si elle s’y attache au moyeu de racines , on la dit radi-
cante. Ce terme s’emploie aussi pour les tiges poussant
des racines qui restent hors de terre.
Sarmenteuse , lorsqu’étant longue et faible , elle s’entortille
sur les corps voisins, et s’y soutient sans vrilles,
ni crampons, ni racines. Si elle se roule en spirale, on la
dit volubile (le liseron ).
5. ® Sous le rapport des accessoires on dit que la tige est
fouillée, épineuse, aiguillonnée , écailleuse, ailee , lorsqu’elle
porte des feuilles, des epines, des aiguillons , des
écailles, ou des ailes saillantes ( le genêt à tige ailée ). On
dit au contraire qu’elle est nue ou presque nue , selon
qu’elle est dépourvue en totalité ou en grande partie de
ces accessoires, ce qui s’entend principalement des feuilles
dans les descriptions de plantes.
6. ° Sous le rapport de la surface, on dit que la tige est
Glabre, lorsqu’elle n’a pas de poils (la grande pervenche
). ;
Lisse, lorsqu’elle est unie et n’offre aucune aspérité
( le pavot ).
Pulvérulente ou poudreuse , lorsqu’elle est couverte
d’une poussière produite par la plante ( la molène poudreuse
).
Glauque , lorsque la poussière est fine , et couleur vert
de mer ou un peu bleuâtre ( le pigamon mineur ).
Tachetée ou ponctuée, lorsqu’elle est parsemée de taches
ou de points colorés ( la ciguë , le cerfeuil ).
Striée , lorsqu’elle est relevée de petites cotes longitudinales
rapprochées.
Sillonnée ou cannelée, lorsqu’elle est creusee dans sa
longueur de sillons ou de cannelures.
Tuberculeuse, lorsqu’elle est chargée de tubercules
saillans.
Rude ou dpre, lorsqu’elle est garnie de points saillans
ou crochus , ou de petits poils raides.
Pubescente, lorsqu’elle est garnie de poils mous et
courts en forme de duvet ( le saule blanc ).
Telue, lorsque les poils sont assez longs , mous, rapprochés
, plus ou moins couchés.
Poilue, quand les poils sont un peu écartes, assez
fermes, droits, et non couchés.
Hérissée ou hispide, lorsque les poils sont raides , plus
ou moins écartés, perpendiculaires ou à-peu-près à la
surface.
Soyeuse, quand les poils sont longs, doux et brillans.
Cotonneuse, lorsque les poils sont courts, serres, entre
croisés ou ramifiés.
Laineuse , quand les poils sont longs et crépus.