leuses qui naissent sur différentes parties de la plante,
se détachent à la maturité, et s’enracinent. La dentaire
bulbifère porte des bulbilles à l’aisselle des feuilles.
3.° Sous le rapport de la direction , la racine est dite
Traçante ou rampante, lorsqu’elle s’enfonce peu et se
prolonge parallèlement à la surface du sol en poussant
çk et là de nouvelles fibres ( pl. i , fig. n et 12 ).
Horizontale, lorsque sans s’étendre beaucoup, elle est
parallèle à l’horizon ( l’iris).
Pivotante, lorsqu’elle s’enfonce perpendiculairement
à l’horizon (la carotte pl. 1, Jig. 1, et presque tous les
arbres forts pl. 1, jig. 2). La racine d'une plante annuelle
n’est jamais pivotante.
Les racines ont à-peu-près la même organisation que
les tiges , mais leur consistance est plus humide et plus
tendre.
article 11.
De la Tige.
La tige s’élève immédiatement du collet de la racine ,
soutient les rameaux, les feuilles et les fleurs, et porte
vers ces diverses parties les sucs pompés par la racine.
Toutes les plantes ont une tige plus ou moins apparente
-, quelquefois elle est tellement rabougrie qu’elle
paraît nulle (la jacinthe), alors le support des fleurs se
nomme hampe. La hampe naît du collet de la racine.
Dans la tige on considère la consistance, la forme, la
composition , la direction , les accessoires, la surface.
i.° Sous le rapport de la consistance, la tige est dite
Ligneuse, comme dans les arbres ou arbrisseaux -, on
l’appelle encore tronc.
Demi-ligneuse ou sous-ligneuse, comme dans les sous-
arbrisseaux 5 la base dure assez long-temps, et les rameaux
ou les sommités périssent tous les ans (la morelle
douce-amère).
Herbacée, lorsqu’elle est tendre, peu élevée, et périt
d’ordinaire aux premiers froids. Les plantes à tige herbacée
se nomment herbes.
Solide , lorsqu’elle est toul-à-fait pleine ( Torchis
taché ).
Fistuleuse, lorsqu’elle est creuse à l’intérieur ( l’orchis
à larges feuilles, l’oignon, la plupart des graminées ).
DE LA TIGE. 5
Charnue ( la joubarbe ).
Articulée, lorsqu’elle est formée déportions réunies
bout à bout avec ou sans noeuds , se séparant facilement
surtout dans leur vieillesse.
Noueuse, lorsqu’elle offre de distance en distance des
noeuds solides plus ou moins renflés difficiles à rompre
( les graminées ). La tige des graminées se nomme
chaume. A l’exemple de M. Loiseleur, j ’appelle encore
chaume , la tige des cypéracées et des joncées, qui est
d’une consistance analogue à celle des graminées, mais
presque toujours dépourvue de noeuds.
2.0 Sous le rapport de la forme, la tige est cylindrique,
triangulaire ou Irigone, carrée, quadrangulaire ou té-
tragone, anguleuse, etc., selon que la coupe transversale
représente un cercle, un triangle, un carré, un quadrilatère
, un polygone, etc. On la dit encore
Comprimée, lorsqu’elle est applatie dans sa longueur
( le paturin comprimé ).
A deux tranchans, lorsqu’elle est tellement comprimée
que les deux angles sont tranchans ( le perce-
neige ).
Grêle, lorsqu’elle est très-longue en comparaison de
sa grosseur.
Filiforme ou capillaire, lorsqu’elle est fine comme
uh fil ou un cheveu.
3.° Sous le rapport de la composition, la tige est dite
Très-simple, lorsqu’elle s’étend d’un seul je t , et sans
la moindre ramification de la base au sommet ( les
orchis).
Simple, lorsqu’elle se divise à peine au sommet.
Rameuse, lorsqu’elle se divise en branches et en rameaux.
Fourchue, lorsqu’elle se divise au sommet en deux
branches simples.
Dichotome ou plusieurs fois bifurquéè , lorsqu’elle se
divise en deux branches qui sont elles-mêmes une ou plusieurs
fois divisées en deux ( la mâche ).
Effilée, lorsqu’elle est longue, grêle, amincie au
sommet, ou divisée en rameaux grêles et serrés en faisceau
( l’osier ).
Ga zonnante, lorsque par la réunion de plusieurs tiges
courtes et feuillées, elle forme le gazon.
On nomme aisselle le point ouïes branches sont insé