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4 POMOLOGIE GENERALE
Pousses il’é té d'un vert très-vif, lavées de rouge et pou duveteuses à
leur partie supérieure.
r c iilllc s des pousses d'été moyennes, ovales un pou élargies, se
terminant un pou brusquement on une pointe longue et étroite, repliées
su r leur nervure médiane et bien recourbées en dessous par leur pointe,
bordées de dents peu profondes, couchées et un peu aiguës, assez bien
soutenues su r des pétioles un pou longs, grêles et assez fermes.
¡ s t i p u l e s très-caduques.
Feuilles slipulaiecs manquant ordinairement.
lloiitous à feuit petits, conioo-ovoïdos, a ig u s; écailles d 'u n marron
jaunâtre.
Fleurs moyennes ; pétales ovales-arrondis, concaves, à onglet court, se
touchant entre ou.x ; divisions du calice do moyenne longueur et peu
recourbées en dessous; pédicelles assez courts, grêles et duveteux.
Feuilles des praductions l‘rnîtSè«'es plus grandes que colles des
pousses d'été, ovales bien élargies, se terminant assez lirusquement en une
pointe courte, forme et bien recourbée on dessous, trè.s-pou repliées su r
leur nervure médiane ou presque planes, bien régulièrement bordées de
dents bien fines, peu profondes, bien couchées et finomont aiguës, bien
soutenues su r des pétioles très-inégaux entre eux, grêles et formes.
Caractère saillant de l’a rbre : teinte générale du touillage d’un
vert herbacé clair et gai ; toutes les feuilles garnies d'une serra tu ro formée
do dents remarquablement fines et plus ou moins a ig u ë s; tous les pétioles
raides.
Fruit petit ou presque moyen, sphérico-ovoîdo, ordinairement uni dans
son contour, atteignant sa plus grande épaisseur pou au-dessous du milieu
de sa hau teu r; au-dessus do ce point, s’attén u an t brusquement p a r une
courbe peu convexe puis pou concave en une pointe courte, maigre et
aiguë ; au-dessous du même point, s ’arrondissant p ar une courbe largement
convexe jusque dans la cavité de l’oeil.
PcHU très-fine, très-mince, se détachant même assez bien do la c h iir à
l ’entière maturité, d’abord d’un vert trè s-c la ir, blanchâtre, semé do points
d’un vert d’eau peu apparents et largement espacés. On ne remarque ordinairement
aucune trace do rouille su r sa surface. A la maturité, fin de
.|iiill«t et coiHiiiciicciiiCHt d’août, le v e rt fondamental passe au
jau n e clair et brillant, et le côté du soleil est largement lavé du plus joli
rouge cerise clair, rayé du même rouge un pou plus vit et su r ce rouge
ressortent bien des points d’un jaune d’or.
tFil très-grand, bien ouvert, à divisions longues et fines, recourbées en
dehors ou étalées, placé dans une cavité très-peu profonde, souvent déformée
dans ses bords par des côtes très-obscures et no le contenant pas entièrement.
Queue do moyenne longueur, grêle, bien élastique, charnue à son point
d’attache à la pointe du fruit dont elle semble former la continuation et su r
laquelle elle est souvent repoussée un pou obliquement,
Cbair d’un blanc à peine lointo do jaune, bien fine, beurrée, fondante,
abondante on eau douce, sucrée et délicatement parfumée.
r M J L à m 'A