
prolongo Irès-peu clistinctemont; éoaillos d ’un marron rougeâtre peu fonce
et largement maculées de gris blanchâtre.
Pousses «rété d ’un vert clair, à peine lavées de rouge et peu duveteuses
à leur sommet.
Feuilles «les pousses «l'été assez potitos, souvent très-courtomcnt
et brusquement atténuées vers le pétiole, se terminant un pou brusquement
on une pointe courte, bien creusées on gouttière et non arquées, bordées de
dents un peu largos, assez pou profondes et émoussées, bien soutenues sur
des pétioles courts, do moyenne force, raides et redressés.
iitipulcs très-courtes, très-fines et très-caduques.
Feuilles stipiilaires manquant ordinairement.
Boiitons à fpiilt à peine moyens, coniques, un peu ronllés, un pou
allongés et émoussés; écailles o,xtérioures d ’un marron rougeâtre clair;
écailles intérieures couvertes d’un duvet fauve.
Fleurs petites; pétales ovales, souvent aigus, un pou concaves, à peine
lavés de roso avant l’épanouissement; divisions du calice courtes, étroites
et un pou drossées ; pédiccllos courts, grêles et presque glabres.
Feuilles «les proiliictions fruitières plus grandes que colles dos
pousses d’été, ovales bien éla rg ie s, trôs-courtemont et très-brusquement
atténuées vers le pétiole, se terminant un pou brusquement en une pointe
courte et largo, largement creusées en gouttière, Imrdées do dents très-
fines, très-pou profondes, obtuses ou émoussées, soutenues horizontalement
su r des pétioles do moyenne longueur, do moyenne force et divergents.
Caractère i^aillaut «le l'ariire : teinte générale du feuillage d’un
vert intense et un pou b rillan t; toutes les fouilles régulièrement et remarquablement
creusées on g o u ttiè re ; les plus jeunes feuilles d ’un vert trè s -
clair et un pou teinté de jaune.
Fruit moyen, presque sphérique, tantôt plus, tantôt moins déprimé à ses
doux pôles, tantôt presque uni, tantôt un peu déformé dans son contour par
des élévations bien aplanies, atteignant sa plus grande épaisseur à peu près
au milieu de sa h a u teu r; au-dessus et au-dessous de ce point, s ’a rrondissant
par des courbes bien convexes, soit du côté de la queue, soit du côté
de l’oeil, vers lequel il s’atténue parfois bien plus sensiblement que du côté
do la queue.
Pca ii un pou forme, d ’abord d ’un vert d’eau semé do points d ’un gris
brun, un peu largos, nombreux, régulièrement espacés et apparents. Une
large tache d’une rouille fauve couvre la cavité de l’oeil et parfois presque
toute la base du fruit. A la maturité, courant «l'hiver, le vert fondamental
s’éclaircit un peu en jaune, et le côté du soleil est oouvertjd'un ton seulement
un peu plus chaud.
0511 petit, tantôt formé, tantôt ouvert, placé dans une cavité peu profonde,
évasée, bien unie dans ses parois et parfois ondulée par ses bords.
Qnciic assez courte, grêle, bien ligneuse, attachée tantôt à fleur du
sommet du fruit, tantôt dans une cavité peu profonde, évasée, plissée dans
ses parois et par ses bords.
Cliair blanche, fine, fondante, abondante en eau sucrée, très-agréablement
relevée et parfumée.
Illu strirtes Jlandbuah der Obsthimde. .Iahn.
Observations. — D’après M. J;ihn, cette variété serait d’origine
allemande, et porterait aussi dans quelques localités le nom de
Kirschbirne (Poire d’Eglise). Celui de Poire d ’Amour d ’hiver lui a
sans doute été donné poursa couleur qui a des rapports de vivacité
de ton avec la poire Ah-mon Dieu ! ou Poire d'Amour dont la
description a été faite dans le Verger-, il existe encore une autre
variété la Gilles ô Gilles, qui est aussi parfois appelée Poire d ’Amour.
Elle est entièrement différente de celle-ci sous tous les rapports.—
L’arbre, d’une bonne vigueur et d’une très-grande fertilité, convient
parfaitement à la grande culture par sa rusticité ; et son fruit, dont
la consommation se prolonge pendant longtemps, très-propre aux
usages du ménage, sera bien apprécié du cultivateur des campagnes.
DESCRIPTION.
Baineanx. de moyenne force, à peine anguleux dans leur contour,
droits, à entre-noeuds inégaux entre eux, d’un brun rougeâtre; lenticelles
blanchâtres, petites, souvent un pou allongées, nombreuses et peu apparentes.
Bontons à bols petits, coniques, aigus, à direction très-peu écartée du
rameau ou parallèle, soutenus su r des supports bien saillants dont l ’arête
médiane se prolonge seule et un peu distinctement ; écailles entièrement
recouvertes de gris blanchâtre.
Ponssca «l’è lè d’un vert clair et un peu jaune, lavées do rouge à leur
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