
Boutons à Iruit petits, comoo-ovoïdes, finement aigus, réunis sur des
dards assez courts, très-grêles et perpendiculaires au rameau; écailles d’un marron
rougeâtre foncé et terne.
Fleurs assez petites ; pétales obOYales-elliptiques, à peine concaves, largement
ondulés dans leur contour, crénelés ou un peu échancrés à leur sommet, un peu laves
de jaune verdâtre ; divisions du calice longues, assez larges et obtuses à leur ex tre-
mité ; pédicelles courts, grêles et glabres.
Feuilles «les |îro«luctions Iruitières moyennes, obovales un peu
allongées ou ovales-elliptiques et courtes, obtuses ou peu aiguës à leur extrémité,
peu repliées sur leur nervure médiane et parfois largement contournées sur leur longueur,
bordées de dents un peu profondes, un peu couchées et assez aiguës, soute-
nues sur des pétioles courts,' forts et divergents.
Caractère saillant «le l’arlire : teinte générale du feuillage d’un vert
bleuintense et ma t; feuilles des pousses d’été amples et tendant bien à la forme
arrondie, bien recouvertes à le u r page inférieure d'un duvet aranéeux et blanchâtre
leur donnant la vraie teinte vert d’eau.
moyen ou presque gros, obovo-ellipsoïde, souvent un peu plus atténué et
échancré du côté de la qneue, s’atténuant un peu moins et largement obtus du côte
du point pistillaire, peu convexe par ses joues, très-largement convexe un peu comprimé
par SOS faces d o n tl’une est traversée par un sillon le plus souvent seulement
indiqué et qui la partage en deux parties souvent mcgales.
Pea» fine, mince, se détachant très-bien do la cliair, d’abord d’un vert trè s-
clair, puis passant à la maturité, fin d 'a o û t , au jaune un peu verdâtre et voilé d'une
fleur blanche et épaisse. Point pistillaire large, jaunâtre, attaché à l’extrémité du
sillon dans un petit creux obliquement coupé.
Queue assez courte, peu forte, attachée dans une cavité très-étroite et profonde.
Chair d’un jaune clair, tendre, fondante, ruisselante en jus richement sucré et
parfumé.
jVoyau un peu gros pour le volume du fruit, ovoïde, épais, brusquement atténué
et presque aigu à son point d’attache à la queue, régulièrement atténué et régulièrement
obtus à son autre extrémité, à joues bien bombées, à peine plissées vers le point
d’attache, bien raboteuses et adhérant à la chair ; suture ventrale largement et profondément
sillonnée, obscurément crénelée par ses bords ; arête dorsale épaisse, non
saillante, finement et à peine tranchante vers le point d’attache, largement aplanie sur
le reste de sa longueur ; rainures latérales nulles.
PERSHORE
(N«» 5 6 )
T h e f r u i t M a n u a l. R o b e r t H o g g .
T h e F r u its a n d th e fr u it- tr e e s o f A m e ric a . D o w n in g .
R e v u e h o rtico le . T h om a s . 1870.
Ob se rv a tio n s . — Cette v a rié té , d o n t le fru it e st p ro p r e seu lem en t
aux u sages de la cu isin e, p o rte le nom d ’u n e loc a lité du Sud de l’Ang
le te rre , P e rs h o re , comté de W o rc e s te r. Elle y e st cultivée dans de
si g ra n d e s p ro p o rtio n s q u e c’e st p a r q u a n tité s é n o rm e s q u e l’on évalue
à mille boisseaux q u e ces fru ils so n t a n n u e llem en t expédiés p o u r le
n o rd d u ro y a um e . R o b e rt Ilo g g d it q u ’elle est s u rto u t cultivée dans
la vallée d ’Eversliam e t fo u rn it aux m a rch é s de B irm in g h am . —■
L’a rb r e , de bon n e v ig u e u r, forme u n e tê le élevée et ir r é g u liè r e et ne
p e u t ê tre p lié aux formes so um ise s à la laille. Sa fe rtilité e st trè s -
p ré c o c e et v ra im e n t p ro d ig ieu s e .
DESCRIPTION.
Baineaiiy de moyenne force, presque unis dans leur contour, droits, à entrenoeuds
trè s-cou rts, d’un rouge violet intense et recouverts sur toute leur longueur
d’un duvet extraordinairement court et peu épais.
Boiitoii» à liois petits, courts et courtement aigus, à direction peu écartée
du rameau, soutenus sur des supports saillants dont les côtés et l'arêto médiane se
prolongent très-peu distinctement ; écailles d’un mari'on noirâtre et un peu brillant.
F w i î s s e s i l ' c t é d’un vert bien vif, uu peu lavées de rouge violet du côté du
soleil et presque glabres sur toute leur longueur.
Feuilles «les pousses «l’été bien grandes, obovales-arrondies, se terminant
très-brusquement en une pointe très-courte, planes ou presque planes, bordées
do dents profondes, ¡finement surdentees et un peu aiguos, s’abaissant sur des
pétioles longs, forts, horizontaux et un pou souples, glabres et munis de deux
grosses glandes globuleuses vertes.