
J .
I
i! '
102 POMOLOGIE GÉNÉRALE
sur leur nervure médiane et à peine arquées, profondément crénelées et surcrénolées
plutôt que dentées, assez bien soutenues su r des pétioles très-courts, grêles, re dressés,
glabres et munis de deux petites glandes globuleuses d’un vert clair.
Stipiiles de moyenne longueur, fines et une seule fois lobées à leur base.
Boutons à fruit petits, conico-ovoïdes, courts et courtement aigus, réunis
sur des dards assez courts et forts ; écailles d’un marron foncé et un peu brillant.
Fleurs petites; pétales ovales-elliptiques, peu larges, peu concaves, souvent
finement dentés dans leur contour, lavés de jaune ; divisions du calice longues, étroites
et peu aiguës à leur extrémité ; pédicelles de moyenne longueur, de moyenne force
e t r '
Feuilles «les iiro«luctioiis fruitières moyennes, obovales-allongées,
assez brusquement et sensiblement atténuées vers le pétiole, obtuses à leur extrémité,
largement creusées eu gouttière et un peu arquées, bordées de dents bien profondes,
un peu recourbées et un peu aiguës, bien soutenues sur des pétioles très-courts et un
peu forts.
Caractère saillant «le l’arbre: teinte générale du feuillage d’un vert
pré peu foncé et mat; toutes les feuilles profondément crénelées ou dentées; tous les
pétioles très-courts.
Friait moyen, régulièrement ovoïde ou parfois obovoïde, régulièrement atténué
et obtus du côté de la queue, un peu plus atténué et moins obtus du côté du point
pistillaire, très-largement convexe par ses joues, également convexe par une de ses
faces et à peine un peu plus convexe pai* la face opposée traver'sée par un sillon nul
et à peine un peu indiqué vers le point pistillaire.
F«îaii fine, mince, d ’abord d’un pourpre clair, puis passant à la maturité, fin
d e s e p tem b r e , c om m e n c em e n t d ’o c to ’o r e , au pourpre plus intense du côté do
l ’ombre et au pourpre noir finement pointillé de blanc du côté du soleil. Une fleur
bleue, fine et assez dense recouvre sa surface. Point pistillaire rougeâtre ou roussâtre,
attaché presque à fleur du fruit.
Queue courte, do moyenne force, attachée à fleur du fruit.
Cliair d’un jaune intense, bien fine, bien fondante, abondante en ju s richement
sucré et bien parfumé.
IVoyau trè s-petit pour le volume du fruit, ovoïde un peu court et un peu comprimé,
à peine atténué, largement tronqué et échancré à son point d’attache à la
queue, se terminant un peu brusquement à son autre extrémité en une petite pointe
déjetée de côté, à jo u e s très-peu bombées, traversées sur une partie de leur hauteur
par un pli bien saillant, chagrinées et se détachant de la chair ; suture ventrale la rgement
et peu profondément sillonnée, presque unie par ses bords ; arête dorsale peu
épaisse, saillante et tranchante sur la plus grande partie de sa longueur; rainures
latérales finement creusées.
II;
iifil
ABRICOTÉE DE LANGE
(LANGES APRIKOSENPFLAUME)
(N» 5 2 )
Catalogue Jahn. 1864.
Jllustrirte Monatshefte für Ohsi-and-Veinbau. O r e rd ie c k .
Revue de l'Arboriculture fruitière. Simon-Louis.
Observa tio ns. — Celte v a rié té , d ’ap ré s J a h n , s e r a it u n gain de
Liegel et a u ra it été déd ié e p a r lu i a u p ro fe s s e u r L a n g e , d ’A lten b u rg ,
le même q u i o b tin t le P é p in d ’o r q u i p o rte au ssi son n om . — L’a rb re ,
de b o n n e v ig u e u r, fo rm e u n e tê le é la rg ie e t ir r é g u liè r e d an s sa te n u e .
Sa fe rtilité est p ré c o c e , b o n n e et so u ten u e . Son fru it, d o n t la ch a ir
ad h è re a u n o y au avec la mêm e té n a c ité q u e celle des Pavies p a rm i
les P ê ches, est to u te fo is trè s -b e a u e t v é rita b lem e n t bon.
DESCRIPTION.
Rai«iea«ix forts, obscurément anguleux dans leur contour, droits, à entrenoeuds
courts, d'un jaunâtre terne du côté de l'ombre, bruns et recouverts d’une pellicule
d ’uu gris sombre du côté du soleil, portant, sur toute leur longueur, un duvet
gris sale, court, épais et hérissé.
.Boutons à bois petits ou très-petits, très-courts, épatés, obtus ou émoussés,
à direction parallèle et souvent presque appliqués au rameau, soutenus sur des supports
extraordinairement saillants dont les côtés et l’arête médiane se prolongent plus
ou moins obscurément ; écailles grisâtres.
Pousses «l’été d ’un vert d’eau, lavées de rouge vineux et couvertes sur toute
leur longueur d’un duvet épais et hérissé.
Feuilles «les pousses «l’été moyennes ou assez grandes, ovales-élargies,
se terminant régulièrement en une pointe peu aiguë, peu repliées sur leur nervure
médiane et le plus souvent largement contournées sur leur longueur, largement et un