
134. POMOLOGIE GÉNÉRALE
courte, un peu repliées sur leur nervure médiane et un peu arquées, souvent largement
ondulées dans leur contour, très-finement et peu profondément crénelées et sur-
crénelées, bien fermes sur des pétioles courts, très-grêles et redressés.
S i t i im l e » courtes, lancéolées-étroites.
Boutons à irait petits, conico-ovoïdes, aigus, réunis nombreux sur des
dards courts et forts; écailles d’un m arron noirâtre terne.
Fleiii*» petites ; pétales elliptiques, bien concaves ; divisions du calice ovales, un
peu atténuées et peu obtuses à leur extrémité ; pédicelles courts et un peu forts.
Feuille» des produetioii» Sraitières assez petites, obovales un peu
allongées, assez sensiblement atténuées vers le pétiole et bien obtuses à leur extrémité,
à peine concaves, bordées de dents fines, peu profondes, couchées et aiguës,
soutenues sur des pétioles courts et grêles.
Caractère »aillant «le l’arbre: teinte générale du feuillage d’un vert
herbacé un peu brillant ; toutes les feuilles finement et peu profondément dentées ou
crénelées ; tous les pétioles courts et grêles.
Fruit moyen ou presque moyen, sphérique un peu déprimé à ses deux pôles,
assez largement tronqué du côté de la queue et un peu moins largement du côté
du point pistillaire, bien convexe par ses joues, également convexe par ses faces dont
l’une est traversée par un sillon étroit et peu prononcé.
Peau fine, se détachant d elà chair, d’abord d’un vert très-pâle, puis passant à
la maturité, m ilie u d ’a o û t , au vert jaunâtre richement doré ou taché de rouge
du côté du soleil et recouvert d’une fleur blanche, bien fine et peu dense. Point pistillaire
jaunâtre, attaché dans une cavité bien creusée à l’extremité du sillon.
Queue courte, un peu forte, attachée dans une cavité peu pi'ofonde et évasée,
Cliair d’un jaune intense, bien semblable à celle d’un abricot, un peu ferme, consistante,
suffisante en ju s richement sucré et parfumé.
Noyau bien petit pour le volume du fruit, irrégulièrement ellipsoïde-arrondi,
largement tronqué et échancré à son point d’attache à la queue, très-largement et
obliquement obtus à son autre extrémité surmontée d’une pointe peu appréciable, à
joues peu bombées, chagrinées et se détachant parfaitement de la chair; suture ventrale
assez largement et profondément sillonnée, unie par ses bords ; arête dorsale un
peu épaisse, saillante et tranchante du côté du point d’attache, moins saillante et
aplanie sur le reste de son étendue ; rainures latérales finement et peu profondément
creusées.
DIAPRÉE ROÜGE
(R O T I IE D IA P R É )
(N» 08)
S y s tm a ü s c h e ,s H a n d h u c h d e r O b stk u n d e . D i t t r i c h .
Illu s tr ir te s H a n d h u c h d e r O bslkunde. O b e r d i e c k .
DIAPRÉE ROUGE. ROCRE-CORBON. T r a ité des a rb re s fruÜ U rs. D u h a m e l ?
Observ a tio n s .— Si c elte v a rié té , q u e je tiens de M. J a lm , e st b ien
c e rta in em e n t la Diaprée ro u g e d ’O be rdie ck e t de D ittrich , j ’ép ro u v e
q u e lq u e d o u te à l’a s s im ile r à celle de Duhamel d o n t le fru it est bien
de même fo rm e e t de même c o u le u r mais d o n t l’a rb re p o rte des r a me
a u x d u v e teu x , ta n d is q u e la Diaprée ro u g e des Allemands a des
ram e a u x g la b re s . Notre v a rié té diffère en co re p lu s s û rem e n t de la
Diaprée ro u g e de Downing e t de Robert Ilo g g , q u i la d é criv en t trè s -
b riè v em en t, ii e sl v ra i, mais a c c o rd e n t à son fr u it u n volume b e au coup
p lu s développé. La Diaprée ro u g e de L o ise leur-D e slongcham ps,
d an s le Nouveau tra ité des a rb re s f ru itie rs , s emble ê tre la même que
celle des a u te u rs an g la is. — L’a rb r e , d ’assez peu de v ig u e u r, fo rm e
u n e lê le de mo y en n e d im en s io n , u n p eu disposée en b u isso n e t ne se
p rè le pas aux fo rm es ré g u liè re s . Sa fe rtilité e st p ré co ce e t g ra n d e
e t son fru it e st de p rem iè re q u a lité .
DESCRIPTION.
nameait-x. peu forts, unis dans leur contour, droits, à entre-noeuds courts,
d’un rouge vineux très-intense à leur partie supérieure, d’un rouge violet à leur
partie inférieure recouverte d’une pellicule grise.
Boutons à hois très-petits, coniques, courts, courtement et très-finement
aigus, à direction un peu écartée du rameau, soutenus sur des supports peu saillants
dont les côtés et Tarête médiane ne se prolongent pas ; écailles d’un marron rougeâtre
foncé et terne.