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8Ü PÜMULOGIE GÉNÉRALE
Boiiiou« à fruit très-petits, conico-ovoïdes, aigus, réunis sur des dards
courts et grêles; écailles d’un marron rougeâtre très-foncé.
F l e u r « petites; pétales arrondis-élargis, souvent un peu échancrés à leur
sommet, un peu concaves, se recouvrant bien entre eux ; divisions du calice de moyenne
longueur, un peu larges et bien obtuses ; pédicelles un peu longs, de moyenne
foi'ce et glabres.
Feuille« «les pro«l«tctions lr«iitières très-petites, obovales-allongées
et peu aiguës à leur extrémité, bordées de dents fines, peu profondes, bien couchées
et bien aiguës, à peine creusées en gouttière sur la moitié de leur longueur, bien
soutenues sur des pétioles de moyenne longueur, grêles et divergents.
C a r a « ; t c r e « a i l l a n l « le l ’a r l i r e : teinte générale du feuillage d’un vert
terne ; stipules remarquablement petites ; branchage et feuillage menus.
F r u i t assez petit, exactement ellipsoïde, se terminant à ses deux pôles en deux
hémisphères égaux, très-largement convexe par sesjo u es et presque également
convexe par ses laces dont l’une est traversée par un sillon étroit et très-peu prononcé.
PeaiK fine, mince, souple, d’abord d’un pourpre clair mélangé de verdâtre, puis
passant à la maturité, c om m e n c em e n t d ’a o û t , au pourpre plus intense et plus
vif, recouvert d’une fleur lilas. Point pistillaire placé à rextréraité du sillon dans
une dépression très-peu appréciable.
Queue de moyenne longueur, grêle, attachée presque à fleur du fruit dans une
cavité extraordinairement étroite et peu profonde.
C l i a i r d’un jaunoverdâtre, tendre, fondante, abondante en jus sucré et agréablement
relevé.
ÜToyaii assez petit pour le volume du fruit, ovoïde un peu élargi, à peine tronqué
à son point d’attache à la queue, se terminant régulièrement à son autre extrémité
en une pointe peu aiguë, à joues peu bombées traversées sur toute leur hauteur par
un pli peu prononcé, à peine raboteuses et se détachant bien de la chair ; suture ventrale
largement et profondément sillonnée, unie par ses bords ; arête dorsale peu
épaisse, un peu saillante et tranchante sur presque toute sa longueur ; rainures latérales
étroites et très-peu profondes.
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DAMAS ROUGE DE MAYEB
(MAYERS ROTHE DAMASCENE)
(N» U )
S y stem a tisc h e A n le itu n g s u r K e n n tn iss der P fla um e n . Liegel.
Illu s tr ir te s H u ndbueh der O bstkunde. J ahn.
Observations. — Celte v ariété fu t o b ten u e d u n noyau de la
P ru n e OE u f ro u g e p a r Liegel q u i la dédia à son collègue en pomologie,
le p a s te u r A. J . Mayer, d’A lthofen, p rè s de Deimfield en Ca-
rin lh ie . M. Jalin s’étonne avec ra iso n que Dochnal ait p u donner à ce
fru it le nom de Royale b ru n ro u g e de Mayer, c ar chez lu i il n ’a jamais
atteint une c o u leu r aussi intense, et le même fait s’est to u jo u rs re p ro d
u it ju s q u ’à p ré s en t dans mon ja rd in . — L’a rb re , de v ig u eu r n o rmale,'
d’u n e végétation bien équilibré e , p o u rr a it s’accommoder des
formes ré g u liè re s . Sa h a u te tige forme un e tète élevée, conique-renversée
et compacte. Sa fe rtilité , assez précoce, est bonne et so u ten
u e . Son fru it est b o n , mais son p a rfum n’est pas assez distingue
p o u r q u ’il puisse ê tre considéré comme de p rem iè re qualité.
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DESCRIPTION.
Rameaux assez forts, plus ou moins anguleux dans leur contour, à peine
flexuenx, à entre-noeuds courts ou très-courts, d’un brun jaunâtre du côté de
l ’ombre, d’un brun rougeâtre bien voilé d’une pellicule gris de plomb et epaisse du
côté du soleil, glabres à leur partie inférieure, couverts à leur partie supérieure
d’un duvet extraordinairement court et peu appréciable.
Boutons à toois assez gros, coniques et finement aigus, à direction un peu
écartée du rameau, soutenus sur des supports bien saillants dont les côtés et l’arête
médiane se prolongent plus ou moins distinctement ; écailles d uu marron terne.
Pousses d’été d’un vert d’eau, lavées de rouge vineux du côté du soleil et
sur toute leur longueur.
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