
I
Ü L
100 POMOLOGIE GÉNÉRALE
soutenues sur des pétioles très-courts, forts et un peu redressés; deux très-petites
glandes globuleuses jaunes sont ordinairement attachées à la base du limbe.
S t i p M l e s courtes, un peu larges et deux fois lobées à leur base.
Boutons à Iruit moyens, ovo-ellipsoïdes, aigus, réunis sur des dards plus
ou moins courts et grêles ; écailles d’un marron foncé.
Fleurs petites; pétales elliptiques-arrondis, concaves, se touchant entre eux;
divisions du calice de moyenne longueur, peu atténuées et obtuses à leur extrémité;
pédicelles courts, peu forts et glabres.
Feuilles des iirotluctions Iriutières assez petites, obovales-allongées
sensiblement atténuées vers le pétiole, se terminant régulièrement en une pointe
peu aiguë, presque planes ou peu concaves, bordées de dents nn peu profondes, un
peu couchées et un peu aiguës, bien soutenues sur des pétioles courts et forts.
Caractère saillant de l ’arlire : teinte générale du feuillage d’un vert
herbacé assez intense; feuilles des pousses d’été sensiblement buttées dans leur surface,
remarquablement ondulées dans leur contour et très-courtement accummees ;
tous les pétioles remarquablement courts et forts.
Fruit petit ou assez petit, sphérique, souvent à peine un peu plus atténué du
côté d e là queue, peu largement tronqué et à peine échancré du côté du point pistillaire
largement convexe p a r sesjoues, bien convexe p a r une de ses faces, a peine
comprimé par la face opposée traversée par un sillon très-peu prononcé et parcouru
dans son fond par une ligne de suture un peu distincte par sa couleur.
Feaii fine souple, d’abord d’un blanc jaunâtre, puis passant à la maturité,
m ilie u e t fm d e ju i l l e t , au jaune vif atténué par une légère fleur blanche et lave
du côté du soleil d’un joli rose pointillé de jaune doré. Point pistillaire jaunâtre,
un peu saillant dans une dépression peu creusée et un peu ouverte du cote de la ligne
de suture.
Queue de moyenne longueur, de moyenne force, d’un vert très-clair, attachée
dans une cavité étroite, trè s-p eu profonde et régulière par ses bords.
Chair bien jaune, tendre, fondante, suffisante en jus sucré, relevé d’une saveur
d'abricot bien prononcé et vraiment agréable.
tvoyau proportionné au volume du fruit, en forme de bourse, épais, bien atténué
et peu largement tronqué à son point d’attache à la queue, largement obtus à son
autre extrémité, à joues bien bombées, vivement et plusieurs fois plissées, se détachant
de la chair ; suture ventrale largement sillonnée et grossièrement crenelee países
bords; arête dorsale bien épaisse, saillante, bien tranchante du côte du point d a ttache,
aplanie sur le reste de sa longueur ; rainures latérales larges et profondes.
QUETSCHE m a r a îc h è r e
(G A R T E N Z W E T S C H E )
(No 54.)
Illu s tr ir te s H a n d b u c h d e r O b stku n d e. Oberdieck.
PRUNE MAR-^ICHÈRE. Ca ta lo g u e E m m a n u e l Gag, à B ollivU ler.
GARTEN PFLAUME. S y ste in a tisc h e A n le itu n g z u r K e n n tn iss d e r P fla um e n . L i e g e l .
Observa tio ns. — C’est sous ce d e rn ie r nom qu e Liegel re p u t c elte
v a rié lé de M.M. Jo sep h B aum ann e l fils, à Bolhviller, e t il ne p u t avoir
de ren s e ig n em e n ts s u r son o rig in e . — L’a rb re , de b onne v ig u eu r,
fo rm e u n e tê te c o n iq u e -re n v e rs é e e t u n peu com p a cte . Il e st r u s t i q
u e , d ’u n e fe rtilité p ré c o c e , g ra n d e e t so u te n u e . Son fru it e s t de
p rem iè re q u a lilé p o u r s é c h e r.
DESCRIPTION.
l i a i u e a i i 'X . assez forts, très-finement anguleux dan.s leur contour, droits, à
entre-noeuds très-courts, d’un brun violet à leur partie inférieure et peu voilés d’une
pellicule gris de plomb, d’un l'ouge sanguin très-foncé à leur partie supérieure et
glabres sur toute leur longueur.
lloiitoii.» à lioi» très-petits, coniques, courts, bien aigus, à direction un peu
écartée du rameau, soutenus sur des supports bien saillants dont l’arête médiane so
pi'olonge très-finement ; écailles d'un marron rougeâtre terne.
* Pousse» «l’été d'uu vert un peu jaune, lavées do rougo violet du côté du
soleil et glabres sur toute leur longueur.
Pe«ail9es «les itoaasses «l'été assez grandes, ovales un peu allongées et
un peu élargies, se terminant régulièrement en une pointe peu aiguë, bien creusées
en gouttière et à peine arquées, largement et sensiblement ondulées dans leur contour,
très-largement et profondément crénelées, s’abaissant un peu sur des pétioles
courts, forts, horizontaux, glabres et munis de deux grosses glandes globuleuses
vertes et pédicellées.
m