
î lîililj-
IIINj i iriii
i ¡nil
: ? i 1!
18 POMOLOGIE GÉNÉRALE
F l e u r s moyennes ; pétales elliptiquos-an-ondis, concaves, se recouvrant un peu
entre eux ; divisions du calice assez courtes, larges et bien obtuses à leur extrémité ;
pédicelles courts et forts.
Feuilles .les pro«luetioms iruitières -moyennes, obovales un pou allono-éos, assez longuement et sensiblement atténuées vers le pétiole, obtuses et ordinairement
contournées par leur extrémité, presque planes et largement ondulées
dans leur contour, bordées do dents peu profondes, recourbées, peu aiguos ou
émoussées, soutenues sur des pétioles un peu longs et un peu forts.
Caractère «saillant .le l’arhre t teinte générale du feuillage d’un vert
bleu intense et bien mat; toutes les feuilles bien duveteuses à leur partie inférieure;
pousses d’été bien colorées d’un joli rougo rosat et bien duveteuses.
Fruit moyen ou assez gros, ellipsoïde, un peu tronqué et sur la même étendue
à ses deux pôles, à peine un peu plus atténué du côté du point pistillaire, très peu
convexe par scs joues, également convexe par ses faces dont l’une est traversée par un
sillon très-peu prononcé.
Peau fine, mince, ne se détachant pas do la chair à l’entière maturité, d’ahord
d’un pourpre intense, puis passant à la maturité, c om m e n c em e n t d ’a o u t , au noir
recouvert d’une fieur bleue et épaisse. Point pistillaire large, blanchâtre, place dans
une dépression régulièrement creusée et assez profonde.
Queue courte ou assez courte, d'un vert clair, peu forte, attachée dans une
cavité un peu large et profonde.
Chair verdâtre, fine, tendre, fondante, suffisante en jus sucré et relevé d’une
saveur rafraîchissante.
Hoyau proportionné au volume du fruit, irrégulièrement ovoïde, s’atténuant uii
peu brusquement pour se terminer en une pointe courte et déjetée do côte a son
point d’attache à la queue, se terminant assez régulièrement à son autre extrémité on
une pointe aiguë, à joues peu bombées, le plus souvent non plissées, bien raboteuses
et adhérant à la chair; suture ventrale largement et profondément sillonnée, crenelco
par ses bords; arête dorsale extraordinairement épaisse, saillante, finement tranchante
sur toute sa longueur; rainures latérales le plus souvent nulles ou inappréciables.
GROSSE DE COOPER
(C O O P E R ’S L A R G E )
( N» 40 )
T h e F r u ils a n d the fru it-ir e e s o f A m e rica . Downino.
T h e fr u it M a n u a l. R obert Hogg.
A n n a le s de.pom oloyie bele/e. A. R over.
LA DÉLICIEUSE. A G uide te th e o rc h a rd . Lindley.
COOPERS GROSSE PFLAÜME. Illn s lr ir le s Ila n d b u e h d e r O bstkunde. Oberdieck.
COOPERS GROSSE ROTHE ZWETSCHE. S y stem a lisc h e A n le itu n g z u r K e n n tn iss
'der P fla um e n . Liegel.
Observations. — Le pomologiste am é ric ain Coxe e s t le p rem ie r
qui a it d é c rit celte v a rié lé , en disant q u ’elle avait été o btenue p a r
M. Joseph Cooper, de New Je rsey , d’un noyau de la P ru n e Monsieur.
Downing lui donne les synonymes : Cooper’s la rge re d , Cooper’s la rge
am e ric an , la Délicieuse, et fait suivre ce d e rn ie r synonyme d ’un
po in t de d oute ; mes observations p e rsonnelles m’ont donné la c e r titu
d e q u e la Délicieuse de Lindley e st complètement identique à j a
Grosse de Cooper. — L’a rb re , de v ig u eu r moyenne, forme u n e tôle
élevée, à b ran ch es fastigiées e tu n p eu compacte. Il semble devoir se
plie r à la forme p y ram id a le , si l ’on voulait le so um e ttre à la taille. Sa
ferlililé, assez pré co ce , est s eu lem en t moyenne et un p eu in te rrom p u e
p a r des a lte rn a ts plus ou moins fréquents. Son fru it, d’une g rande
be au té, est seulement assez bon p o u r la table et bon p o u r les usages
du ménage.
DESCRIPTION.
RauicauiK de moyenne force, anguleux dans leur contour, droits, à entre-
noeuds très-courts, d’un brun taché do verdâlre à Tombre, colorés d un rouge violet
intense, brillant et en partie voilé d ’une pellicule mince du côté du soleil, semé»
de lenticelles très-petites et très-peu apparente», glabres sur toute leur longueur.
[ ■ m
L LA