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8-2 rOMOl-OGIE GÉNÉRALE
Boutons à Iruit petits, conico-ovoïdes,-coiirts et peu aigus, peu nombreux
sur des dards un peu courts e tu n peu forts ; écailles d'un marron rougeâtre terne.
Fleurs petites ou très-petites ; pétales elliptiques un peu allongés, très-concaves,
lavés de jaune ; divisions du calice longues, atténuées et aiguës à leur extrémité
; pédicelles courts et assez grêles.
Feuilles des productions Iruitières presque moyennes, obovales
bien élargies, peu atténuées vers le pétiole, obtuses à leur autre extrémité, largement
concaves, bordées de dents assez larges, couchées, un peu profondes et un peu
aiguës, soutenues sur des pétioles courts et très-forts.
Caractère saillant »le l ’arbre ! teinte générale du feuillage d’un vert
herbacé pen foncé, vif et brillant ; toutes les feuilles r-emarquablement épaisses el
très-largement creusées en gouttière.
Fruit moyen, obovo-ellipsoïde et comprimé, s’atténuant assez sensiblement et
obtus du côté de la queue, s’atténuant moins et plus largement obtus du côté du point
pistillaire, assez convexe par ses joues, largement convexe un peu comprimé par ses
faces dont l'une est traversée par un sillon, le plus souvent, seulement indiqué.
Peau un peu ferme, d’abord d’un joli pourpre vif, puis passant à la maturité,
m ilie u e t fin d ’a o ù t , au pourpre brun et recouvert d’une fleur bleue et épaisse.
Point pistillaire rougeâtre, attaché dans une cavité profonde et un peu ouverte du côté
du sillon.
Q»»eiie assez courte, forte, attachée à fleur ou presque à fleur du fruit.
Chair d’un jaune verdâtre, un peu ferme, un peu consistante, suffisante en jus
très-richement sucré et relevé.
Hoyaii proportionné au volume du fruit, ohovoïde-élatgi, un peu atténué et
largement tronqué à son point d’attache à la queue, très-largement obtus à son autre
extrémité surmontée d’une pointe presque imperceptible, à joues peu bombées, sensiblement
plissées vers le point d’attache, raboteuses et se détachant de la chair ;
•suture ventrale étroitement et peu profondément sillonnée, presque unie par ses bords ;
arête dorsale peu épaisse, bien saillante et tranchante sur toute sa longueur ; raitrurôs
latérales très-fines et à peine creusées.
BELLE DE RIOM
(N« -fâ )
T r a ité des fr u its . Coüvercbel.
S iis ie im tis e h e s H a n d b u c h der O bstkunde. Ditteich.
S y stem a tisc h e A n le itu n y z u r K e n n tn iss der P fla um e n . Liegel.
B u lle tin de la Société V a n Mons.
Observations. — Cette variété serait-elle née aux environs de la ,
ville dont elle p o rte le nom et ainsi d’origine fran ç a ise ? Je n ’ai pu
tro u v e r au cu n e rép o n s e à c ette question. Elle é ta it encore assez ra re
à l ’époque à laquelle écrivait Couverchel, en 1 8 39, et plus ta rd elle
fit p a rtie de la collection de Liegel, le classificateur de P ru n e s , si
renommé en Allemagne, et c’est p a r lu i q u ’elle fu t envoyée au ja rd in
de la Société Van Mons. — L 'a rb re , de bonne v ig u e u r, forme u n e te te
élevée, d’assez g ran d e dimension et assez compacte. Sa fe rtilité n ’est
pas précoce et ne devient que moyenne p a r la suite. Son fru it s’est
iu sq u ’à p ré s e n t m o n tré , dans mon ja rd in , aussi bon que celui de la
Reine-Glaude violelte e t p lu s ta rd if. Je n ’ai pu encore le trouve r
entaché de tro p d’a cid ité, ainsi que le fait rem a rq u e r Couverchel.
DESCRIPTION.
Baineaiix. de moyenne force, un peu anguleux dans leur contour, presque
droits, à entre-noeuds courts, verdâtres du côté de l’ombre, d’un r-ougeâtre sombr-e
du côté du soleil et recouvert d’un duvet court et hérissé.
Boutons à hols petits, coniques, uu peu maigres et aigus, .
presque appliqués au rameau, soutenus sur des supports un peu saillants dont les
côtés et' l’arête médiane se prolongent assez distinctement ; écailles d’un marron foncé
et terne.
Poii««e« «l’èié d’un vert jaune et marbrées de rouge terne du côté du soleil,
couvertes sur toute leur longueur d'un duvet extraordinairement court et très-peu
abondant.