
34 POMOLOGIE GÉNÉRALE
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une pointe peu aiguë, planes ou même parfois un peu convexes, bordées de dents peu
profondes, un peu couchées et émoussées, bien soutenues sur des pétioles très-courts,
peu forts, un peu redressés, un peu duveteux ; deux très-petites glandes jaunes pédicellées
sont ordinairement attachées à la base du limbe.
S t i p i i l e s très-caduques.
Boutons à iruit très-petits, conico-ovoïdes, finement aigus, réunis sur des
dards un peu longs et grêles ; écailles d’un marron rougeâtre terne.
Fleurs petites ; pétales elliptiques-arrondis, bien concaves, se touchant un peu
entre eux; divisions du calice assez longues, un peu atténuées et peu obtuses à leur
extrémité ; pédicelles assez courts, peu forts et glabres.
Feuilles «les iiro«1uctioiis fruitières petites, ovales, très-courtement
et peu sensiblement atténuées vers le pétiole, un peu obtuses à leur extrémité, très-
largement creusées en gouttière ou presque planes, bordées de dents fines, peu profondes,
couchées et aiguës, bien soutenues sur des pétioles très-courts et très-grêles.
Caractère saillant «le l’arlire : teinte générale du feuillage d’un vert
tendre et mat ; toutes les feuilles presque régulièrement ovales ou ovales-elliptiques ;
tous les pétioles très-courts et ceux des feuilles des productions fruitières remarquablement
grêles ; rameaux fluets et peu feuillus.
Fruit moyen, obovoïde, se terminant en une pointe aiguë du côté de la queue et
obtus du côté du point pistillaire, très-largement convexe par ses joues, également
convexe par ses faces dont l’une est traversée par un sillon étroit et souvent très-peu
profond.
Peau fine, d’abord d’un pourpre clair, puis passant à la maturité, m ilie u
d ’a o û t , au pourpre vif du côté de la queue et sur les parties à l’ombre, et sur les
parties les mieux exposées au pourpre intense sablé de petits points nombreux, d’un
jaune doré ; une fleur bleue, fine et peu épaisse recouvre sa surface. Point pistillaire
rougeâtre et saillant à l ’extrémité du sillon.
Queue longue, très-grêle, attachée exactement à fleur du fruit auquel elle tient
peu solidement à mesure que la maturité approche.
Cliair d’un jaune v erdâtre, bien fine, un peu consistante, suffisante en jus sucré
et relevé.
ÏVoyau proportionné au volume du fruit, obovoïde très-allongé, comprimé et un
peu courbé sur sa longueur, s’atténuant longuement pour se terminer en une pointe
presque aiguë à son point d ’attache à la queue, se terminant brusquement à son
autre extrémité en une pointe courte, aiguë et recourbée du côté de la suture ventrale,
à joues très-peu bombées, non plissées, presque unies dans leur surface et se détachant
de la chair ; suture ventrale à peine sillonnée et unie p ar ses bords; arête
dorsale un peu épaisse, saillante, finement et régulièrement tranchante sur toute sa
longueur ; rainures latérales très-étroites et très-peu profondes.
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ABRICOTÉE DE TRAUTTENBERG
(T R A Ü T T E N B E R G S A PR IK O S E N P F L A UM E )
(N” 18)
S y stem a tisc h e A n le itu n g z u r K e n n tn iss d e r P fla um e n . Liegel.
Illu s tr ir te s H a n d h u c h d e r O b stk u n d e . Obeedieck.
Observa tio ns. — Cette v a rié té fu t o b te n u e p a r M. Liegel d’u n
novau de l’Abricotée ro u g e et dédiée p a r lu i à M. le b a ro n Em m an u e l
de T r a u tte n b e rg , de P r a g u e , comme ay an t b ien m é rité de la Pomo-
loo'ie — L’a rb r e , de v ig u e u r mo y en n e , forme u n e tôle irr é g u liè r e , à
b ra n c h e s d iv e rg en te s. Sa fe rtilité , p ré co ce e t b o n n e , e st c ependant
in te rrom p u e p a r des a lte rn a ts assez complets. Son fru it e st de bo n n e
qu a lité p o u r la ta b le et excellent p o u r sécher.
DESCRIPTION.
B a m e a u K assez grêles, presque unis ou très-finement anguleux dans leur
contour, presque droits, à entre-noeuds très-courts, jaunâtres du côté de l'ombre
et d’un rouge sanguin vif.du côté du soleü et à leur partie supérieure, glabres sur
toute leur longueur.
B o u t o n s » 1 » o is moyens, coniques un peu renflés et finement aigus, a direc-
tion bien écartée du rameau, soutenus sur des supports très-peu saillants dont l’arête
médiane ne se prolonge pas ou très-peu distinctement ; écailles d’un marron rougeâtre
très-foncé.
P o u s s e s «l’é t é d’un vert pâle, lavées de rouge clair du côté du soleil et
glabres sur toute leur longueur.
F e u i l l e s « le s p o u s s e s «l’é t é assez petites, obovales, peu atténuées et un peu
éohancrées vers le pétiole, obtuses à leur extrémité, largement creusees en gouttière
et peu arquées, bordées de dents larges, b i e n profondes, surdentees et bien obtuses,
soutenues presque horizontalement sur des pétioles bien courts, peu forts, presque
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