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38 POMOLOGIE GÉNÉRALE
Pouisses «l’été d’un vert d’eau assez intense, colorées de rouge violet du côté
du soleil et couvertes sur toute leur longueur d’un duvet très-court et peu adhérent.
Feuille!» «les pousses «l’été moyennes, obovales-élargies, se terminant
régulièrement en une pointe peu aiguë ou un peu obtuse, très-largement repliées sur
leur nervure médiane et un peu arquées, bordées de dents profondes, souvent sur-
dentées et obtuses, se recourbant un peu sur des pétioles longs, forts, roides, horizontaux,
duveteux et munis do grosses glandes réniformes rougeâtres.
S t i p u l e s moyennes ou assez grandes, lancéolées, laciniées plutôt que dentées,
profondément divisées à leur base en deux ou plusieurs lobes.
Boutons à li*uit gros, ovo-ellipsoïdes, courtement aigus, réunis sur des
dards courts et forts ; écailles d’un marron peu foncé.
Fleurs moyennes ou presque grandes ; pétales bien arrondis, bien concaves ;
divisions du calice courtes, larges et arrondies à leur extrémité; -pédicelles courts et
forts.
Feuilles «les pro«luctions fruitières au moins moyennes, ovales-
elliptiques ou un peu obovales, largement obtuses à leur extrémité, planes ou presque
planes, bordées de dents fines, un peu profondes, un peu couchées et plus ou moins
aiguës, soutenues sur des pétioles longs, peu forts et divergents.
Caractère saillant «le l’arlire : teinte générale du feuillage d’un vert
d’eau ombré d’une teinte ardoisée; toutes les feuilles plus ou moins élargies et plus
ou moins obtuses à leur extrémité ; tous les pétioles longs.
Fruit moyen ou assez gros, presque sphérique, assez largement tronqué à ses
deux pôles, assez convexe par ses joues, presque également convexe par ses faces
dont l’une à peine comprimée est traversée p ar un sillon peu prononcé.
Peau un peu ferme, d’abord d’un pourpre vineux peu foncé, puis passant à la
maturité, m ilie u d ’a o û t , au pourpre plus intense et recouvert d’une fleur d’un violet
rosat. Point pistillaire petit, jaunâtre ou rougeâtre, placé dans une dépression
souvent assez profonde et bien évasée de manière à soutenir solidement le fruit par
ses bords.
Queue courte, peu forte, attachée dans une cavité un peu large, profonde et
souvent ouverte du côté du sillon.
Cliaii* d’un blanc jaunâtre, peufine, un peu ferme, suffisante en ju s sucré, acidulé
et plus ou moins relevé suivant le sol ou la saison.
IVoyaii un peu gros pour le volume du fruit, irrégulièrement ellipsoïde-élargi,
échancré à son point d’attache à la queue, très-largement obtus à son autre extrémité
surmontée d ’une très-petite pointe, à joues peu bombées, traversées pai* des plis
rudes au toucher, bien raboteuses et se détachant bien de la chair ; suture ventrale
sillonnée seulement sur une partie de sa longueur, à peine crénelée par ses bords ;
arête dorsale épaisse, bien saillante, tranchante sur presque toute sa longueur ; rainures
latérales larges et peu profondes.
PRUNES 39
ISLE-VERTE. ILEVERT
(No 2 0 )
a rb res fr u itie r s . Loiseleur-D eslong-
T r a ilé des a rb res fr u itie r s . Duhamel.
P om o lo g ie. J ean Herman Knoop.
PRUNE ILE VERTE. N o u v e a u tra ité i
CHAMP S.
ILEVERT, GROSSE GRUNE PFLAUME. H a n d b u c h u b e r d ie O b stb a um zu c h t.
Christ.
GRUNE INSELPFLAUME. S y stem a tisc h e s H a n d b u c h d e r O b stkunde. Dittrich.
INSELPFLAUME GRUN0. C a talogue J a h n . 1864.
Observa tio ns . — Celte v a rié té e st d ’un e o rig in e ancien n e e t in c
onnue. — L 'a rb r e , de v ig u e u r n o rm a le , fo rm e u n e tê te con iq u e -
ren v e rsée , bien é la rg ie , s ’é ten d an t au lo in el u n p eu compa cte . Sa
fe rtilité , p eu p ré c o c e , est g ra n d e les années de ra p p o rt, p u is in te r rom
p u e p a r des a lte rn a ts complets. Son fru it m é rite u n e m e illeu re
ré p u ta tio n q u e celle q u i lu i a été faite p a r D uhamel ; il e st assez bon
p o u r la table et to u jo u rs excellent p o u r les compotes e t les confitures.
DESCRIPTION.
Rameaux, de moyenne force, obscurément anguleux dans leur contour, flexueux,
à entre-noeuds longs, d’un rouge terne du côté de l ’ombre, d'un rouge sanguin foncé
et en partie voile d’une pellicule brillante du côté du soleil, glabres sur toute leur
longueur.
Boutons à liois gros, exactement coniques, aigus, à direction écartée du
rameau, soutenus sur des supports saillants dont les côtés et l’arête médiane se prolongent
assez distinctement ; écailles d’un marron rougeâtre foncé et terne.
Pousses «l’étc d’un vert d’eau, lavées de rouge vineux du côté du soleil et
glabres sur toute leur longueur.
Feuilles «les pousses «l’été assez grandes, obovales, sensiblement et
brusquement atténuées vers le pétiole, bien élargies et obtuses à leur extrémité, à
peine repliées sur leur nervure médiane et convexes par leurs côtés, peu profondément
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