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50 POMOLOGIE GÉNÉRALE
S t i p u l e s très-longues, lancéolées, profondément dentées et le plus souvent deux
fois lobées à leur base.
I S o u t o u s à S e u i i assez petits, conico-ovoïdes, bien aigus, réunis sur des
dards courts et un peu forts ; écailles d’un marron sombre et terne.
FSeifli»« ti ès-petitcs : pétales ovales-élargis, concaves, dentés à leur sommet;
divisions du calice très-étroites et obtuses: pédicelles courts et extraordinairement
grêles.
F e a a i l i e s d e s pro«lu€tl«»BBS Ês'ïaitsèresassczpetites,obovales-allongées,
bien atténuées vers le pétiole, obtuses à leur extrémité, planes ou àpeine concaves,
bordées de dents fines, très-peu jirofondes, bien couchées et peu aiguës, bien soutenues
sur des pétioles courts et grêles.
C l a r a c t è r e s a i l l a n t «Se l 'a i * b r c : teinte générale du feuillage d’un vert
décidé et brillant; toutes les feuilles si non pendantes, s’abaissant un peu sur leurs
pétioles.
F r i a i f moyen, ovoïde, épais, assez sensiblement épaissi vers le milieu de sa
hauteur, un jieu atténué et assez largement tronqué à son point d’attache à la queue,
s'atténuant plus sensiblement pour se terminer en une pointe peu obtuse du côté du
point pistillaire, un peu convexe par ses joues, un peu moins convexe par ses faces
dont fu n c, un peu plus saillante, est traversée par un sillon très-peu prononcé, parfois
seulement indiqué.
ï® e a it un peu ferme, d'abord d’un vert clair et jaunâtre, puis passant à la maturité,
fin d ’a o û t , au jaune doré, un peu taché et pointillé de rouge cerise du côté du soleil
sur les fruits les mieux exposés et recouvert d'une fleur blanchâtre, très-fine et peu
épaisse. Point pistillaire jaunâtre, très-petit, attaché à fleur de la pointe du fruit.
Q iie«B e de moyenne longueur, de moyenne force, attachée dans une cavité un
peu large et profonde.
CEiaii* d ’un jaune vif, peu fine, un peu ferme, consistante, suffisante en jus sucré,
acidulé et légèrement parfumé.
m o y a i i gros pour le volume du fruit, ovoïde-épais, un peu atténué et un peu
tronqué à son point d'attache à la queue, un peu obtus à son autre extrémité brusquement
surmontée d’une pointe fine et très-aiguo. à joues bien bombées, profondément
et courtement plissées vers le point d'attache, un peu raboteuses et se détachant
do la ch a ir; suture ventrale un peu largement et peu profondément sillonnée, crénelée
par ses bords; arête dorsale épaisse, non saillante, bien aplanie sur toute sa
long-ueur; rainures latérales très-étroites et très-peu profondes.
P R l’NES 51
QUESTCHE POINTUE
( S P I T S Z W E T S C I I E )
(N “ 2 0 )
S y stem a tisc h e A n le itu n g z u r K e n n tn iss (1er P ß u u in e n . L iegel.
I llu s tr ir te s H a n d b u c h d e r O b stk u n d e . Oberdieck.
Observ.w io n s . Liegel re ç u t c elte v a rié té , en 1 8 1 6 , de M. Grob,
de E ich s ta ed t, en Bavière, el sous le nom de Quetsche de P rovince. —
L’a rb r e , de bo n n e v ig u e u r, forme u n e tête c o n iq u e -ren v e rsé e el peu
compacte. Sa fe rtilité est assez pré co ce , g ran d e et so u ten u e . Son fru it,
de la p lu s jo lie a p p a re n c e , est de bonne q u a lilé p o u r les usages de la
cuisine et p o u r séch e r.
DESCRIPTION.
lt a in e f% i« x assez forts, bien allongés, bien fluets à leur partie supérieure, presque
unis ou obscurément anguleux dans leur contour surtout vers leur sommet, bien droits,
à entre-noeuds longs, d’un brun jaunâtre du côté de l'ombre, d’un b run violet en partie
voilé d’une pellicule grise du côté du soleil, glabres sur toute leur longueur.
B o u to n s à lio is gros, coniques-allongés, maigres et finement aigus, à direction
parallèle ou presque parallèle au rameau, soutenus sur des supports saillants dont
l ’arête médiane ne se prolonge pas ou se prolonge obscurément ; écailles d'un mari'on
rougeâtre foncé et terne.
PoBHSses «l’été d'un vert très-clair, àpeine lavées de rouge du côté du soleil
et glabres sur toute leur longueur.
Feiailles «Icts |iousses «l’été moyennes, ovales-arrondies, se terminant
régulièrement en une pointe très-courtement aiguë, àpeine repliées sur leur nervure
médiane ou à peine concaves et souvent contournées sur leur longueur, largement et
sensiblement ondulées dans leur contour, bien arquées, bordées de dents larges,assez
profondes, tantôt obtuses, tantôt un peu aiguës, s’abaissant un peu sur des pétioles
courts, de moyenne force, presque horizontaux et glabres ; deux glandes réniformes
d’un vert clair sont attachées à la base du limbe.
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