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S t i p u l e » de moyenne longueur, souvent plusieurs fois et finement lobées à leur
base.
Bouton» à ieuit petits, conico-ovoïdes, finement aigus, assez nombreux sur
des dards courts et un peu forts ; écailles d’un marron rougeâtre terne.
Fleiii*» bien petites ; pétales elliptiques, concaves, se touchant un peu entre eux ;
divisions du calice courtes, bien atténuées et aiguës à leur extrémité ; pédicelles assez
courts, un peu forts et un peu duveteux.
Feuille» «les i>i*o«1*aHetioiis fruitière» petites, obovales un peu élargies,
très-brusquement et très-courtement atténuées vers le pétiole, obtuses à leur
extrémité, planes ou même un peu convexes, bordées de dents très-fines, très-peu
profondes, couchées et peu aiguës, bien soutenues sur des pétioles extraordinairement
courts et grêles.
Caractère »aillant «le l’arbre : teinte générale du feuillage d’un vert
herbacé vif et brillant ; toutes les feuilles petites ; tous les pétioles extraordinairement
courts et grêles.
Fruit petit, sphérico-ovo'ide, peu atténué et un peu tronqué du côté de la queue,
un peu plus atténué et un peu obtus du côté du point pistillaire, bien convexe par ses
joues, également convexe par ses faces dont l’une est traversée par un sillon étroit, un
peu creusé et qui souvent le partage en deux parties inégales.
Peau bien fine et mince, d’abord d’un pourpre intense, puis passant à la maturité,
c om m e n c sm e n t d e s e p tem b r e , au pourpre noir recouvert d’une fleur
bleue et épaisse. Point pistillaire blanchâtre un peu saillant à Textrcmité du
sillon.
Queue courte, un peu forte, attachée dans une cavité étroite et un peu profonde.
Cliair jauue, fine, tendre, suffisante en jus sucré et un peu parfumé.
IVoyau un peu gros pour le volume du fruit, ovoïde, épais, peu atténué et un
peu obliquement tronqué à son point d’attache à la queue, obtus à son autre extrémité
brusquement surmontée d’une petite pointe aiguë, à joues bien bombées, bien finement
plissées vers le point d’attache, peu raboteuses, se détachant de la chair ; suture ventrale
très-peu profondément sillonnée et finement crénelée par ses bords ; arête dorsale
épaisse, saillante et peu tranchante vers le point d ’attache, aplanie sur le reste
de sa longueur ; rainures latérales étroites et peu ]
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ROUSSE DE GUTHRIE
(G U T H R IE ’S R U S S E T )
(No 8 4 )
T h e F r u its a n d the fru it-tr e e s o f A m e ric a , D o w n i n g .
O b s e r v a t i o n s . — Cette variété, d’aprè s M. Downing, est u n gain
de M. G u th rie , renommé , en Ecosse, p a r les nouvelles variétés de
Prunes q u ’il a obtenues. — L’a rb re , de vigueur moyenne, s’accommode
bien des formes rég u liè re s. Sa h au te tige forme un e tête d’assez
g ran d e dimension et irrég u liè re dans sa ten u e . Sa fertilité est p r é coce,
mais su jette â des a lte rn a ts complets. Son fru it, de belle
apparenc e , nous p a ra ît p ro p re seulement aux usages du ménage.
DESCRIPTION.
Bameaiix forts, presque unis dans leur contour, droits, à entre-nceuds de
moyenne longueur, d’un brun rougeâtre sombre en partie voilé d’une pellicule plombée
du côté du soleil et bien mouchetés de jaunâtre du côté de Tombre, glabres sur
toute leur longueur.
Bouton» à 1>oi» moyens, coniques, épais, peu longs et peu aigus, à direction
parallèle au rameau, soutenus sur des supports extraordinairement saillants dont
Tarête médiane se prolonge très-peu distinctement ; écailles d’un marron terne.
Poii»»e» «l’été d’un vert vif, lavées de rouge violet du côté du soleil et glabres
sur toute leur longueur.
Feuille» «les pousse» «l’été moyennes, obovales-elliptiques et élargies, se
terminant peu brusquement en uno pointe peu longue et un peu aiguë, le plus souvent
concaves et parfois un peu convexes, le plus souvent largement et sensiblement ondulées
dans leur contour, bordées de dents larges, profondes et arrondies, soutenues
horizontalement sur des pétioles de moyenne longueur, un peu forts, presque
glabres et munis de deux glandes ovalaires ordinairement attachées à la base du
limbe.
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