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84 POMOLOGIE GÉNÉRALE
Feuilles des giousses «l’été moyoïmes ou assez grandes, obovdes bien
élargies ou presque arrondies, se terminant régulièrement on uno pointe très-courte,
souvent convexes, ou presque planes, peu profondément et bien régulièrement crénelées,
assez bien soutenues sur des pétioles courts, forts, glabres et munis de deux
glandes d’un vert clair, souvent réniformes.
S t i |U i l e s de moyenne longueur, d’un vert clair, lancéolées et lo plus souvent
une seule fois lobées à leur base.
Boiitans à iruit très-petits, coniques, bien aigus, réunis sur des dards très-
eourts et un peu forts ; écailles d’un marron peu foncé.
Fleur.» assez grandes ; pétales elliptiques-arrondis, bien concaves ; divisions du
calice de moyenne longueur, atténuées, presque aiguës à leur extrémité; pédicelles
do moyenne longueur et de moyenne force.
Feuille» «les |iro«liietious Iruitières presque moyennes, obovales-
allongées, courtement atténuées vers le pétiole, obtuses à leur extrémité, planes ou un
peu convexes, souvent recourbées ou contournées par leur pointe, bordées de dents
très-peu profondes, couchées et obtuses, soutenues sur des pétioles un peu longs,
forts et divergents.
Caractère saillant «le l’arbre : teinte générale du feuillage d’un vert
bleu sombre ; feuilles des pousses d’été bien élargies et sensiblement bulléos dans leiu-
»urfaco; tous les pétioles forts.
Fruit moyen ou assez gros, sphérico-ellipsoïde, assez largement tronqué du côté
do la queue, s’atténuant à peine un peu plus et très-largement obtus du côté du point
pistillaire, bien convexe par scs joues, également convexe par scs faces dont 1 une
est traversée par un sillon souvent seulement indiqué.
Peau un peu ferme, d’abord d’un pourpre clair, puis passant à la maturité,
c om m e n c em e n t d e s e p tem b r e , au pourpre plus intense et finement moucheté
de blanc. Sa surface est recouverte d’une fleur bleue «t assez dense. Point pistillaire
rougeâtre, attaché dans uno dépression peu profonde et évasée.
Queue do moyenne longueur, un peu forte, attachée dans une cavité étroite et
profonde.
Cliair d’un vert jaunâtre, fine, fondante, ruisselante en eau richement sucrée et
délicieusement parfumée.
Hoyau proportionné au volume du fruit, ovoïde, tronqué obliquement et un pou
échancré à son point d’attache à la queue, bien obtus à son autre extrémité, à joues
bien bombées, bien raboteuses et se détachant bien do la chair ; suture ventrale très-
étroitement et très-peu profondément sillonnée, presque unie par ses bords ; arête
dorsale bien épaisse, bien saillante, vivement tranchante sur la moitié de sa longueur
et aplanie sur l’autre moitié; rainures latérales très-flnement creusées.
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