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22 POMOLOGIE GÉNÉRALE
arrondies, largement arrondies ou bien obtuses à leur extrémité, concaves, bordées
de dents assez larges, profondes, souvent doublés et arrondies, bien soutenues sur
des pétioles de moyenne longueur, de moyenne force, bien redressés et munis de
deux petites glandes ovalaires d’un vertjaime.
I S t i im l c s courtes, remarquablement élargies et obtuses à leur extrémité.
Boutons à fruit moyens, conico-ovoïdes, finement aigus, réunis sur des
dards plus ou moins courts et un peu forts ; écailles d’un marron rougeâtre peu
foncé et terne.
Fleurs petites, souvent semi-doubles ; pétales arrondis-élargis, bien concaves,
teintés de jaune, se recouvrant un peu entre eux ; divisions du calice courtes, bien
larges, largement arrondies ou tronquées à leur extrémité ; pédicelles courts, forts
et glabres.
Feuilles «les pro«luctions fruitières petites, obovales-arrondies et
largement arrondies à leur extrémité, à peine concaves, bordées de dents assez fines,
un peu profondes et émoussées, bien soutenues sur des pétioles courts, grêles et di-
Caractère saillant «le l’arhre î teinte générale du feuillage d’un vert peu
foncé et terne ; toutes les feuilles un peu molles et tendant à la forme arrondie.
Fruit assez petit, sphérico-ellipsoïdeou presque sphérique, se terminant en deux
hémisphères presque égales, soit du côté du point pistillaire, soit du côté de la queue,
vers laquelle il est cependant quelquefois un peu plus atténué, bien convexe par ses
joues, également convexe par ses faces dont l’une est traversée p ar un sillon finement
et peu profondément creusé.
Peau bien fine, mince, se détachant bien de la chair, d’abord d’un vert trè s-
clair, blanchâtre, puis passant à la maturité, m ilie u d ’a o û t , au jaune clair et vif,
recouvert d’une fleur épaisse, blanchâtre et qui prend une teinte rosat du côté du
soleil. Point pistillaire jaune, placé dans un petit creux à l’extrémité du sillon.
Queue de moyenne longueur, de moyenne force, attachée dans une cavité peu
profonde et évasée.
Chair d’un jaune clair, fine, tendre, fondante, abondante en ju s sucré et délicatement
parfumé,
IVoyau proportionné au volume du fruit, ovo-ellipsoïde, un peu obliquement
tronqué à son point d’attache à la queue, bien obtus à son autre extrémité, à joues
assez peu bombées, plusieurs fois et finement plissées vers le point d’attache, un peu
raboteuses, se détachant bien de la chair, contrairement à ce que disent MM. Oberdieck
et Jahn de qui je liens cette variété ; suture ventrale étroitement et peu profondément
sillonnée, crénelée par ses bords ; arête dorsale peu épaisse, peu saillante, un
peu tranchante sur la plus grande partie de son étendue ; rainures latérales étroites et
un peu profondes.
PRUNES 23
QUETSCHE APLATIE
(BREITGEDRUGKTE ZWETSCHE)
(N- 12)
Illu s tr ir te s H a n d b u c h d e r O b stk u n d e . J ahn.
DONAUERS ZUSAMMEN GEDRUCKTE ZWETSCHE. S y s tem a tisc h e A n le itu n g
z u r K e n n tn is s d e r P fla u m e n . Liegel.
PLATTRUNDE ZWETSCHE. S y stem a tisc h e s H a n d b u c h d e r O h stk u n d e . Dittrich.
Observ a tio n s . — Cette v a rié té fu t tro u v é e d an s u n ja rd in p a r M.
Do n au er, de Cobourg (S ax e -C o b o u rg -Go lh a).— L’a rb r e , d ’u n e v ig u e u r
n o rm a le , fo rm e u n e tê te trè s -é le v é e , com p a cte , à b ra n c h e s fastigiées
q u i lu i d o n n e p re s q u e le p o r t d’un p e u p lie r d’Ila lie . Son r a p p o r t se
fa it u n p e u a tte n d re e t d ev ien t e n su ite a b o n d an t. Son fru it e s t de
to u te p rem iè re q u a lité p o u r s é c h e r.
DESCRIPTION.
Rameaux de moyenne force, presque unis dans leur contour, droits, à en tre -,
noeuds courts et parfois inégaux entre eux, d'un rouge intense en partie voilé d une
pellicule jaunâtre qui se disperse en petites taches du côté du soleil et devient épaisse
el uniforme du côté de Tombre, glabres sur toute leur longueur.
Boutons à hois petits, coniques, bien aigus, à direction parallèle au rameau,
soutenus sur des supports saillants dont les côtés et l’arête médiane se prolongent
très-peu distinctement ; écailles d’un marron noirâtre et terne.
Pousses «l’été d’un vert très-vif, lavées de rouge vineux du côté du soleil et
entièrement glabres sur toute leur longueur.
Feuilles «les pousses «l’été moyennes ou assez grandes, régulièrement
ovales, se terminant un peu brusquement en une pointe longue et large, peu concaves
et peu arquées, bordées de dents larges, profondes et courtement aiguës, soutenues
horizontalement sur des pétioles courts, de moyenne force, bien redressés, glabres et
non colorés de rouge ; deux très-petites glandes globuleuses d’un vert clair sont attachées
à la base du limbe.
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