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i ' 154 POMOLOGIE GÉNÉRALE
de rouge sanguin Pousses €Tét6 d’un vert vif, 1 du côté du soleil et
glabres sur toute leur longueur.
FeuiUes «les pousses «l’été assez petites, obovales un peu ^ ^
terminant régulièrement en une pointe aiguë, un peu concaves ou repliées sur leur
nervure médiane et un peu arquées, flnement et sensiblement ondulées dans tout leur
contour, bordées de dents assez fines, un peu profondes, un peu couchées et uu peu
aiguës, assez bien soutenues sur des pétioles de moyenne longueur, très-grêles, peu
redressés et munis de deux très-petites glandes globuleuses vertes, souvent aussi
attachées à la base du limbe.
S l i p i i l o s ie moyenne longueur, lancéolées-étroites, dentées et le plus souvent
une seule fois lobées à leur base.
Boutons à Ii-uit très-petits, coniques, courts et peu aigus ; écailles d’un
marron rougeâtre terne.
Fleurs petites; pétales elliptiques-arrondis, concaves; division du calice longues,
étroites, bien atténuées et aiguës à leur extrémité; pédicelles de inoyenne
longueur et grêles.
Feuilles «les pro.luetioiis iruitières petites, obovales-elliptiques,
courtement et peu sensiblement atténuées vers le pétiole, peu obtuses à leur extrémité,
à peine concaves ou un peu convexes et souvent contournées par leur pointe,
bordées de dents fines, un peu profondes, bien couchées et bien aiguës, soutenues suides
pétioles très-courts et très-grêles.
Caractère saillant «le l’arhre : teinte générale du feuillage d’un vert
pré peu foncé et mat ; feuilles des pousses d’été finement et remarquablement ondulées
; toutes les feuilles plus ou moins petites ; tous les pétioles très-grêles.
Fruit assez petit, ovo-ellipso'ide, obtus à son point d’attache à la queue, s ’atténuant
un peu plus et un peu moins obtus du côté du point pistillaire, largement convexe
par sesjoues, convexe bien comprimé par une de ses faces et beaucoup plus convexe
par la face opposée très-saillante du côté delà queue, très-sensiblement comprimée
vers 1e point pistiUaire et traversée par un sillon à peine appréciable.
Feau fine et cependant un peu ferme, d’abord d’un pourpre assez vif, puis passant
à la maturité, fin d ’a o û t , au pourpre b run intense et recouvert d’une fleur bleue et
épaisse. Point pistillaire petit, blanchâtre, attaché à fleur de la pointe du fruit.
Qiieiie de moyenne longueur et de moyenne force, attachée presque à fleur du
fruit.
Chair verte, fine, tassée, consistante, suffisante en jus sucré, vineux, acidulé,
sans parfum bien appréciable.
Ifoyail proportionné au volume du fruit, irrégulièrement ovo'ide-comprimé,
échancré à son point d'attache à la queue, se terminant brusquement à son autre
extrémité en une pointe un peu longue et bien aiguë, à joues très-peu bombées, un
peu plissées vers le point d’attache, raboteuses et se détachant de la chair ; suture
ventrale étroite et très-peu profonde, crénelée par ses bords ; arête dorsale peu
épaisse, bien saillante et tranchante sur au moins la moitié de sa longueur ; rainures
latérales finement et très-peu profondément creusées.
DIAPRÉE NOUVELLE DE KOOK
(K O O K S N E U E D IA P R É )
(N» 78)
SijstemaÜ sche A n le itu n g z u r K e n n tn iss d e r P fla um e n . L i e g e l .
Illu s tr ir te s H a n d b u c h der O bstkunde. O b e r d i e c k .
Observations. — Liegel o b tin t cette v a rié té , en seconde g én éra tio
n , de la p ru n e St-Jean et la dédia à son ami et collègue en pom o logie,
M. Kook, de New-Brauenfels, Texas, Etats-Unis. — L’a rb re ,
de bonne v ig u eu r, forme u n e tê le diffuse, peu compacte et de
moyenne dimension. Son r a p p o r t e st précoce et bon. Son fru it est
bon frais et excellent à sécher.
DESCRIPTION.
B a m e a i i x de moyenne force, un peu anguleux dans leur contour, à entre-
noeuds très-courts, bruns du côté de Tombre, d’un brun rougeâtre foncé et en partie
voilé d’une pellicule gris de plomb du côté du soleil et à leur partie inférieure, d’un
rouge sanguin très-foncé à leur partie supérieure et glabres sur toute leur longueur.
Bouton» à lioi» moyens, coniques, courts, épaissis à leur base et aigus, à
direction un peu écartée du rameau, soutenus sur des supports saillants dont les côtés
et Tarête médiane se prolongent assez distinctement ; écailles d’un marron rougeâtre
sombre et terne.
Poit»»e» «l’été d’un vert clair et bien vif, à peine lavées de rouge du côté du
soleil et entièrement glabres sur toute leur longueur.
Feuille» «les pousse» «l’été petites, ovales un peu allongées, se terminant
régulièrement en une pointe peu aiguë, souvent plutôt convexes que concaves
et arquées, bordées de dents un peu profondes, couchées et obtuses, se recourbant
sur des pétioles très-courts, très-grêles, peu redressés, glabres et munis de deux très-
3 vertes pédicellées.
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