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54 rOMOLOGIE GENERALE
Feuille» des pousses d’été assez petites, obovales-élargies, se terminant
brusquement en une pointe longue, étroite et finement aiguë, un peu concaves et à
peine arquées, bordées de dents profondes, plusieurs fois et très-finement surdentées
et aiguës, soutenues horizontalement sur des pétioles courts, peu forts, glabres et
munis de deux petites glandes réniformes jaunes.
Stipules de moyenne longueur, lancéolées, finement et profondément dentées
ou laciniées et deux fois lobées à leur base.
ISoiBtoiiS à triait très-petits, conico-ovoïdes , aigus, réunis sur des dards
courts et peu forts ; écailles d’un marron rougeâtre foncé.
Fleurs petites ; pétales ovales-elliptiques et allongés, peu concaves, un peu
écartés entre eux, un peu teintés de jaune à leur sommet ; divisions du calice extraordinairement
longues, étroites et aiguës; pédicelles très-courts, très-grêles et glabres.
Feuilles «les pr®dueiioiis iruitières petites, obovales et peu allongées,
sensiblement atténuées vers le pétiole et se terminant un peu brusquement en
une pointe longue et aiguë, largement creusées en gouttière et peu concaves, bordées
de dents fines, très-peu profondes et un peu aiguës, soutenues sur des pétioles courts,
grêles et bien divergents.
Caractère saillant de l’arl>re : fouilles des pousses d’été d’un vert pré
peu brillant ; feuilles des productions fruitières d’un vert pré plus foncé et mat ; toutes
les feuilles longuement et finement acuminées.
Friait moyen, presque ellipsoïde, comprimé, s’atténuant parfois brusquement en
un très-petit mamelon du côté de la queue, bien obtus du côté du point pistillaire,
largement convexe par scs joues, bien comprimé par ses deux faces dont l’une est traversée
par un sillon très-peu prononcé, souvent seulement indiqué.
ï*eaii fine, mince, d’abord d’un pourpre intense, puis passant à la maturité, fin
d ’a o û t , au pourpre presque noir et voilé d'une fleur bleue et épaisse. Point pistillaire
rougeâtre, attaché à fleur de la pointe du fruit.
Qiieiie assez courte ou do moyenne longueur, grêle, attachée presque à fleur du
fruit dans une cavité peu appréciable.
CItair d’un vertjaunâtre, fine, serrée, bien consistante, abondante en jus sucré,
vineux, acidulé, constituant un bon fruit à sécher.
IVoyau un peu gros pour le volume du fruit, ovoïde un peu allongé et un peu
comprimé, un peu tronqué à son point d’attache à la queue, se terminant régulièremen
à son autre extrémité en une pointe courte et aiguë, àjoues peu bombées, non plissées
assez raboteuses et ne se détachant pas ti'ès-bien de la chair; suture ventrale très-étroi
tement et très-peu profondément sillonnée, finement crénelée par ses bords; arête dorsale
peu épaisse, peu saillante, peu tranchante à peu près sur la moitié de sa longueur
rainures latérales très-finement creusées.
{ N E L S O N ’ S V IC T O R Y )
(N» -28)
T h e f r u i t M am ia l. R obert Hogg.
T h e F r u its a n d the fr u i t- t r e e s o f A m e ric a . Downing.
T h e am e ric a n f r u it C u ltu r is t. T homas.
Observa tio ns . — Celle v a rié lé , d ’a p rè s RobeiT Ilo g g , p o rte aussi
le nom de Knevell’s laie Orléans ou Monsieur la rd if de Kneveit q u ’elle
re c u l de celui de la p e rso n n e q u i l ’a o b ten u e , et plus la rd ce nom
l'ut changé en celui q u e j ’adopte et q u i p ro b a b lem e n t lu i fu t donné
en mém o ire du c élèb re am ira l Nelson. — L’a rb r e , de v ig u e u r m o yen
n e, forme u n e lête c o n iq u e -ren v e rsé e , é la rg ie et peu compacte.
Sa fe rtilité , p ré co ce e t b o n n e , e st in te rrom p u e p a r des a lte rn a ts comple
ts . Son fru it, le p lu s souvent bon, a tte in t aussi quelquefois la
p rem iè re qua lité .
DESCRIPTION.
B a m e a i iK . de moyenne force, bien anguleux dans leur contour, droits, à entrenoeuds
très-courts, d’un brun jaunâtre du côté de l’ombre, d’un brun rougeâtre du
côté du soleil, glabres et luisants sur toute leur longueur.
Boutons à liois assez gros, coniques, bien épaissis à leur base et émoussés,
parallèles ou presque parallèles au rameau, soutenus sur des supports très-saillants
dont les côtés et l ’arête médiane se prolongent bien distinctement ; écailles d’un
marron peu foncé et un peu brillant.
Pousses il’étc d'un vert décidé à l’ombre, un peu lavées de rouge à leur
sommet, couvertes à leur partie inférieure d’un duvet extraordinairement court et
presque imperceptible, glabres sur le reste de leur longueur.
Feuilles tles pousses il’été grandes, épaisses, ovales-elliptiques, se terminant
un peu brusquement en une pointe courte, à peine concaves ou même souvent
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