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dont Bcîon. dit qu’il pétrit fon nid , & fans trouver à ce nid îa
figure que lui donne, Ariftote, en le comparant pour la forme
à une cucurbite ,& pour là matière & la. texture, à“'ces Boules
de.mer .ou pelottes de filamens entrelacés, .qui.fe coupent diffit
cilement, mais qui defféchées deviennent friables ( e):, il en eft
de ÿat y pniwi de. Pline dont,H fait quatre efpèces.,' &
que’, quelques .-uns ont donné poür des nids d’alcyon i| mais qui
ne font .autre cfiofe que différentes pelottes de mer ou des holo-;
t&uries qui n’ont aucun rapport avec- des n!ds.d’ôiJêau-f^fj.&
quant à-ces nids femeux duTunquin & de là CochiBChine que
l’on mangé avec délices, & que Fon a auffi nommé'n/<& d’a/cypra;
nçus avons démontré qu’fis font ! -ouvrage de .l’fiirpndeïïe faian-,
; Les martin- pêcheurs commencent -à fréquenter- leur trou dès
le mois de mars : on voit dans ce temps de mâle- pourfuivrO,
vivement ia femeSe. Les Anciens croyoient Iesr-afcyoiïs bien,
ardens, puifqu’üs ont dit que le maie meurt dans l’accouplement
BÊ&S & Ariftote prétend qu’il entre en amour dès l’âge de
quatre mois ( i ) .
Y Au-refte, ï’cfpèce de notre martin - pécheur rfeft pas -nom-*
breûfe, quoique ces oifeaux produifent fix, fept & jufqû?àneüf
petits fdon Gefner, mais le genre de vie auquel iis font afliijettis
ies fait fouvent périr, & ce n’eft pas toujours impunément qu’ils,
bravent ïa rigueur de nos hivers , on en trouve de morts furla.
( e ) Halofachne , flos eridus maris. Hift. animal. üb. IX, cap xiv.
{ f / A J b ïX X X I 1 3 cap. V I I I .
( g j P'oyc^ l'article de cetoifeau.
’ f ïC j Tzetzès & le /choliafte d’Ariftophan'e.
( i ) Fætificat toto oetatis tempore 3 parère 'nota, menfes quatuor incipit. Xib. I X’, cap. 14*
n u M a r t i n - pê&we iur , &£.
^gîaeé^OIma donne' Ia manierede les prendre à,’! pâintë Üti jqun
o tu à 'ïa-nüihtombante, àvec un(,trébucheti,! ^ idifeau-*bàtd"de I
feaUi/fé^'d ajoute qu’ils ’vivent- quatre ou ■cmq!v:uis;^ôn.‘'.fjir
feulement i'qubn, peut les nourrir -pendant ; quelque V & p 'd lià s
ies chambrés b ù ’Fon placides Baffins d’eau Irempfis dè’t pctit*9>!
poiffonsr/3/^: iM. ©aubenton, de'TÂcademie en a
■ nourri qu'elques-uns.pendaijr plufieursmois, en.kar-doniunt'toiTS-?i
lesjjquTstde petits frais, c’èfiiija’fe’il^ ^U rnm S^^ftïdeur
convienne ; c.ir’üié q"u itic nTài:m-|Vu:cu!s^
21- aoêti ,■ & auîlr &■ j^èfe
qiioique"’-pns daris|p|imd qui iétdrt'>:un>Wô4ü,ifiSfdfe.?Bord ifiè Ïsl
rivière; deux refusèrent conftammehr fisitaiâçiî®; iés'^ufemis'
les vers de terre, la p â t é e » fromage, & p âifu it U 'in am^S
au'-Bourde deux jtiufspies,"deux*autres q&qnÿngerentiun .pta»
• de fromage &iqueIques'fVerside,terr'e,,ifevédureqtidue^fix^otfrS
Au*refte-, Gefner : obJFr^'que d e . martin ^‘^ t e u î ü e ’^ e u t fe,
priver, & qu’#demeuré ’tOüjours '^ ^ ^ h f tf a u ^ g e - ; -fa c S l a '
nne||ÿB^4defau5®m\^^M & n’eftq&sfb'onné M ^npj'-n-Vdn'
^gnufll,cft 'rouge un, ( i j il i E \cnincuk. fpuîefix’& jÛJ c‘
; comme les ôifeàu’x* dè‘'proid; & comme eux d u n d 'p ü iÛ é 'W
I's icftls.indiH,Lftcs*d^ cefqud 11\ îL, câiiifÇç &. ‘aiêtesrouft.es
en; petites ^ m tes fttd'tifcèrè' eflr'piade fort Bas;' i’®
W*ttxès-long la ià n g u éfc côiiftcj-'de couleur'
rouge'ou ja u n e , comme le dedans & iqfijpfdH
aulnrlTeu laquelle éto't
petits poiffons Yhrans, que les aliyôià Javoient adroitement en tirer à la volée. » i=i
/ "U ^ f « ; Geâer. Idem. Avi. page 5 51..
Ji dit < M.?^è%Mon®^|ard ^