M. Gmelimen a vii quantité à Mangafea, enSibériefur le Jénifea,- ■
& quoique les bécaflès y foient en grand nombre, eïies ne font
qu’une très-petite partie de 'cette muititüde d’oifeaüx • d’eau &
de rivage de toutes efpèces, qui, dans cette faifon, fe ralïèmblent
fur les bords de les eaux de ce fleuve (
La béeaffe fe trouve de même enÉetfe ( t ) , en Égypte aux
environs, du Caire f /^ >& ce tout apparemment celles qui Vont
dans ces régions, qui paffent à Malte en novembre, par ies vents
' dp nard & d en o rd -d t, & ne % .arrêtent .qu’autant qu’eflêS y
font retenues par le vent ( t )> En Barbarie, elles. paroifTent comme
dans nos contrées, en o&pbre & jufqü’en ma rs^ a^ ; & S eft
affez fingulier que cette efpèce rempMè en même temps le Nota
& le Midi , ou du tooins puiffe s’habituer dans to aorte- toftide,
| en pâroilïànt naturelle aux zones froides; car M. Adânfon a
frouvé îa becaffê dans les Hes^u Sénégal ( x ) ; d ’autres Vbÿa-
• geurs l’ont vue en Guinée { y j h . fur la eète d’o r Koempfer
en s remarqué en mer, entre la Chine & le Japon f ü ) , & il
pâroît que Knox-fes â aperçues à Ceyîan (b ÿ . E t pUifquë là
bécâflfe occupé tems les climats, & fe trouve dans le -Nqtd de
pétofôi.. Voyt% Je$ Vô^tf£ es Lâûgüêâ dans i'Hißöirc générale des Voyages, tdtnt X IX ,
Gmelin, Voyagé eii Sibérie. -
f r j Voyage de C b iidm \'Jm fle rd am }j^ * i-rt° tæ Il, page 3o:
( f ) Y°rage <f%n>te, par Granger .page 237.
( t ) Obfervation communiquée par M. le chevalier Definazy.
' ( û ) SHaw, Traveh, &c. page. 253. ~ '
Voyage as Sénégal, page 169.
ÇyJ Bofman, Voyage a l Guinée ; Vtfedil , 1705.
K , t l ) Hiftoire générale des Voyages , tome I V , page 245:
( a ) Kempfer.Hÿi. nat. du Japon, eome I , page 44.
( b ) Hiftoire générale des Voyages , tome V I I I , page 54 7 - :
L l’ancien continent) iL n’eft pas étonnant qu’elle fe,. retrouve 'auS
(• nouveau mondèyeSe eflr. commune 'aux Minois*'^ da ne toute ia
partie méridionale du/Gariadä fa ß , finfi qu’ù la Lourfiànèi,^
eSe eflr un peu pIusgrçÂ'qu’e f i ^ E u r a p e ^ e e a t t r i b à $ :
' I5abondance de,.nôurritufe -elfe 'eft -pltfs'-rarefàan^s
vihees pîus-'feptentrionales d e f Amérique ; mais la bécaffe de fa 1
GqyÆ» conô-ded' éiferufe.) f o u l® 'i^ q f f i ,.f ^ « ^ / ' .Vwv-cs,
rîaus'paroît alTez'différer-deda-n®tre>^ur formet unè éfpèce
féparée ; nous la donnerons après miroir déctttdGs'vaiirétés-peü
nombreufes.de cette' efoèce en'tÉùïàpè.'* t
V a r i é t é s d e * . l a b é c a s s e *
, .'•£.!$* eft rjrè , du
| mpins^ans n(^ i ^ a A '( ^ i q u d q m r a i v % l . plùinu,t. eft to u te
j, plus fot^entf, encora.mêlé' ,quelques brides d e , gris ou
^»^WÂrrj?n.5 le» b'eç'eftj.d'IinvbkE^alin^to j fes jpiqfc
ja ü n e ^ ^ e av^q les ongles blapcs ce, gigfe^bleE^lt andiqner '
jiscente^du .rban.
gemenftdê(^®r>eii‘ H lu K g ^ S p ïÔ t^ ^
Nord> & «•‘•ttt.i.'l.g u rm m dans l’efpèce de 1 î'bec^U'-cIi a lf e 1
f f i ^ p r à b l e . t a ^ L H e ,d u n è k e 'j i l a j ^ ^ d a n s : J ’é f ^ i ; : .K i i m a in p ~n f
( H‘fto red( a N I \ F nce , par le P t ha Icvt fo ■ T ir L
amatc^II,page  &.Î#,.