H ï S^zip I R E --m A T U.R E L I E ,-&c.
* LE CA S S I CA N.,
N o u s a v o n s d o n n é le nom de cajjiam à cet oifeau dont
Fefpèce n’étoit pas copn-ue, & qui-nbus a été envoyée par M. Son?
nerat, parce qüe-ce -nom- indique * les deux genres d’oifgaux au x quels
il a le plus de rapport ; celui des caffiques & ce|ui de&tou-r
cans : nous ne fortunes pas affinés du climat.ou ®fe trouve ; noûs
préfu'mons feulement qujl eft des parties méridionales de l’Amérique
; mais de quelque'coiifr/e qu’ivfcat Originaire omcfeif, il eft' -
certain qu’il reflèffible aux caffiques de FAmétique par la forme
du corps & parïâ partie chauve du'dèvàrit de la- tête, & qu’en
même tetnps du toucan par la groflcur & la forme du-bec
qui eft arrondi & large à fa bafe & crochu à Fextrémité ; en forte
que fi ée’ftëc étoit plusgrôs, & que* lès doigts fuffént'dtfpofés deux
â-'déüX, on pourrait le regarder comme une efpîecè ' voifine du
genre des toucans.
■ : Nous ne ferons pas la defeription des couleurs de cet .oifeau: la
planche enluminée, n.° 6x8, en donne une idée complète. H aie
corps- mince,,mais alongé , & fa longueur totale-eft^-’environ
treize pouces; le bec a deux pouces-& demi; la queue
pouces;. & les pieds, quatorze lignes. Nous) ne fOfflrûés ipOtottim "
formés de fes habitudes natureHes ; fi l’on envoulbit juger .par la
forme du bec, & par celle des pieds, on pourroit é rd ^ ^m ^ fit
de proie. Neanmoins les toucans & les perroquets «Jih ’Ont fè-wTc .
crochu ne vivent que de fruits, & les Ongles ainfi que îe bec!du®
càfficân font beaucoup moins erbehrfs que ceux du7perroquet ;
érr-futte que nbus regardons le caffiéan-comme un oifeau frugivore
, en attendant que. nousdoyons mieux informés.
* Foye%_ les pMüches émtiînlËj^es, n° 628^ ' r