* LE VA N N EA U. ( a )
Première efpèce.
L e Va n n éa u paraît avoir tiré Ion nom dans notre langue
& eh latin moderne, du bruit que font fes ailes eh volant, dm \
eft allez fembfable au bruit d’un van qù’on agite pour purger îé
bfé; fon nom Anglois lapwing, a ïe meme rapport,au battement
fréquent & bruyant de fes ailes, te s Grecs, outre les nqnis d’as*
'1 * Voye% ïés planches ènlumrnéès, n.° 242. *
Ca ) Sri Grec, a/|, Seyt3 & T*av «>p/sf j en latin moderne, capella vanellus; en Italien,
paon\ello , pavon^ino ,* en Allemand, k ywitj 5c vulgairement himmel-geïfc ( çhèvfe vbkntérj--
chevrë du ciëI)^;Jn‘'Anglois, lapwing & baftard plover ; en Smiflè, gyfit^, gywti^ ,b law‘ gruner ,
g y fo t; en Hoïïandop, kiwidt, en Portugais, by de j en Ülyrien, c%ieyka$ en Polonois, c^ayka ,
koTÿelek ; en Suédois , wipa , kowipa 3 en Turc , gülgurùk j en plufîeurs de: ^o's«prd^niçe,s >, gix--
huit ,pcyite> kivite}
Vanneau. Belon, Nat, des Oifeaux , page 209 , avec une mauvaife figure.: à pagg~ liéTy
vanneau, dix-huit, papëchieu, idem, îa 'm&rié figure.
‘— Copra. Gefnêr t Ayes , page 240-— Idem, ibid, page 109. — Capra vel capella.
Idem, Icon. AvL page99^-—-eapella . feu vanellus. Aldrovande > Av», tome I I I , page 523 , '
avec uneJïgure a&s^-Bdmte, page 526. — Willughbp, ÔrlÜthoL pâgë 228.— Ëap , Synopfi
page\ \Q T ^ a i i. — Sibbald. Scot, iliujlr. part. I I , lib .m ,’ gage Vanellus Jdnffc» *
An. page 113, avec une,figuré empruntée tfAldrovande , planche 53 ; une aufïe prlfë de
- Gefner, planche 27, fous le nom de Capella. — Schwenckfeldrj AvL ëiléjl page 365. —
Capella 3 feu copra. Rzaczynski , J&ffc nat. Pofo/h jpage '273. — Vanellus Aldrovandi Idem ,
AucLuar. page 425. — Capella. Charleton , Exercii. page 11,3.. làem.3 Onpniat%. page 109.
Moehring, AvL Geo. 92. — Gavia vulgaris. Klein , AvL page ï| j, n.° 1. — Tringa crifiâ
dépendante, peclore nigro. Linnæus , Fauna Suecica-, n.° 148. —jldem, Syff. not. ed. X , Gen.
7 8 % . 2. — Vanellus torquatus , peclore albo , dorfo & a lis virejeentibus. Barr.ère ^ Qrahhol.,
■ claf. iv , Gen. vi. — Vaneau. Albin, tome I , page 65 , avec une figure mal coloriée
‘ pi* 7 4 - — Lapwing. Zoolog. Brit, page 122, avec une figure bien deflînée, mais mal coloriée. -
_ — Vanellus criftatus Jupernè viridL-aureus , inferne albus ; capite fupcriorc nigro-viridûnte
• crifiâjiigrà ; toenia infra oculos nigricantc ÿ gutture albo , collo inferiore nigro-viridante ;
permis in apice albo fimbriatis : reclricibus decent, intermediis. primâ medietate candi dis , altéra
\ aigris 3 apice albido marginatis , utrimque extimâ canâidd , maculâ nigrd interius infignitâ*
: Vanellus. Biflbn , OrnithoL tom. V , pag. 94. — Nota, Belon dit que les Romains .
[ appeloient îe vanneau parais; mais il£s trompe doublement fur ce mot, en FattrrbtxaiSt à
& d’agir ^ jrî'rd â tif^ à fdS tin, fui aVuiéHt donhé celui dg paMçi
: f°h ôigfêtté & deffcs jêïieÿl
; couleurs ^ p e n d a n t cette aigrette du vanneau eft bien ffl|rcnte
L ‘fe ’eéïïe du paon j eîïè he coafifie qu’en quèlquës ï é ^ % n s
i; ëffiïçs très-déliés ; & ïés^ cbtiïeürs de fon corps, dont fe deCTs
£ eft blanc, n’offrent, fur Un fend; âÆzfombre, ïeurs tefl%
bnflans & dorés, qufà foed .qui ies cherche de ^rès. On a a u *
V donné au vanneau le nom de iùs*lwtj parce que cës deuSijÿilàbeï
ptononcées faiblement, exprimentyafFez■bièài'fm-'efi,. que dans
pïufieürs langues on .1 cherché a rendre L iTumcnt p ir Jèt,
imitàtifi ( S). H donne en partant uk>ou deux
fe fait-auffi entendre par reprifes danhffon voï/ mêmè durant, ïa
nuit ( à y \ d a les âiies très-fortes, & ilsleri ferfbeauhqup, volé
, ,ïong“tëmps de fuite & s’élève trèssftaut^pofé .à1 teiï-è1 ifè’éïâricgÿ
b ir i it, & pÉarcoürt-ïe;ferrell par petits vtSs.èoupés.
Cet oifeau..eft foff gai ; d eft fans ceflè *eh 'mahvemehty f&ïâtre
&- fe joue.de ^ iü e façons en (jgfij par dkns
| tomes;My£tuations f mpK'de veners^tobam, oilftilÉfeiBèté &
Pilas , SaAs feçM il né' B 1» j&s, æl'ijtft HStfaMS a
>u' vannea^ce’Æb. PH|M.’g t ^ & ! i l i ! n i e i i e i l â y i i a jjgjgj; dénie oe S ttÈ L
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H S É jg Aeis eh grec CgmSc M m , i&<Ctt^\ayoir apport sa^*toQftJH*'>J lêséqM»^
m k 3’ ^ '"■'tLé'la. ' " 1 .r ‘.'ÀA*?
cap'rti. edpïûu té lijm s Wota. A iiM it «oàiaÉ îW itÿS S '
t péfielop & le mlpimfer; oifeaux du genre des canards & palmipèdes : on croirait donc
J légitimement foifeâu aex de cette daffe , t Belon, naffnroit poiîtivement 0 ^ . page
are ce même nom '6‘aex i'-cfmhie entatre'/Vnjotud'hm Ktïs'eiî'àfi'èa'iyt» 0iiM^3Iâ
Grèce
( é’i'&sfyn. g‘W‘‘î > hv/iHiûÿttt, se (rÿfs> h ismàt<Mm )
draledtes , fi prononcent avec le même accent. Enfuieant cette analogie, on ne peut guère douter
que loilèau nommé bigif{ dans Tragus, É^üi le cohiptê a^noimiie dS^cIljj^B
Alièmâgù©,- flfè'fèij ënëërë^ïe vanneau.
( d ) Cnprce tnemnlam voeàn imâautfvilanda noclu. RzaCzjmski, Hifl: piffi^ÿï'l