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j Les grues jjartentdgur vol très-haut, & fa ffitffaafeB Qï'dï§
p o u r‘voyager-j elles 'forment un trian te à., peu-près ifaqgfa, -
comme-.pour fendre Fai? plus aiféruent. Quand ï§ vent fa ren-
- forçe 8c menace de les .rompre, elles fa leffarreRt en ççrefa, e t
qu’elles font suffi quand l’aigle les attaque; leur paflag# fa faif
le plus .fouvent dans la -niait ; ' mais leur voix éclatante avertit d§
leur .marche ; dans ce vol de -nuit , -le chef fait entendre fréquemment
une voix de réclame, pour avertir de la route qu’il tient;,
elle- eft répétée par la troupe, où.-çhaçunerépond, comme pour.
Tafre^connoîse qùl^üëTmr^8F ^ t 4^aJigne_.
’ Le vol t}e la, grue eft toujours faute-nu qudîcfùWnarqué par /
-diverfes inflexions ; fes vols dKflikffi ript été-ofcfarvés eopjjBi diS -
préfages des changemens du Giel & d i là température; fagadté
que. Fou peut bien.accorder à un oifeau qui par fa hauteur où
-il s’élève dans la région de l’air., eft- en état d’en déepuytir qu
ffentir de plus loin que nous fesipouvemens «Se les altérations ( K)>
Les cris des grues dans fa jour j indiquent fa plimg; des clameurs,
^ùs-bruyantes |§g comme tumuftueufes g apjiànggnt fa*tempête j
■ li fa matin ou fa Ibir- on les voit s?éfayer'& voler paifibfement-
en troupe, c’eft un indice de férénité ; au contraire fi elfas pref-
i fentent Forage, elles bailfan? fapr-vol 8c s’abattent Air terre, ( y ) .
. peuplades finvages : fins compter le cojtjhàt des Carthaginois contre les orang-outangs fur une
■ côte de l’Afrique , & les peaux dè trois femelles pendues dans le temple JfuiJ©m' à Carthage
. comme des peaux de femmes fiuyages ( Hannon. PëripL Magoe 1674 > pog. ~j~] ) . Alexandre
pénétrant dpis. les Indes , aïlorfe tomber dans cette erreur, 8c envoyer là p&alaggë
une armée de pdngoà* fi-le 'r]oi Taxile ne l’eût détrompé, en lui fai/ànt remarquer qhè-cètte
- multitude quon;koÿQfr:iûh?re les hauteurs, étoienfcdes animaux paifîbles, %ttireç par fe; Ipeija^ .
cle j mais à la vérité infiniment moins infènfés , moins fisgjiwajr.es que les déprédateurs de
I rÂlîe. , XJ?. - *
( x ) Volant aitè_> ut procul projpicere pojjint. Ariftot. fîÉÊ'
( y ) Et Ji imbres tèmpéfl âtemque viderint, conférant J&ïk ùrrurfî& huiîii quiefeunf.. Idem,
ibidenfe
ÏU\ B.
.La grue è. ^pmras/ÎQys fas; grands jn fo fe î g w é, epux de
r p roi&»lque pewtà, prendre % f c p aepWÎ quejqWS paÿ J
H ^ J e s a f a s , s’élève peu ^ d / j u i q u - ’à ^émdmt>4m
e|8;,dépi@ig -jagg afa.-piidTaUfa J | rapide.,
^ les grpg? raffemhfaes, éfabliffiæVufas géçfe^pendant |
;j.îafawt, &4)êitqsnfp|Ô!9n de ee^aiümf-.3MmhfHP^&ïÉ
p c i IjaogKp^s tomme fa famfajfa d e i y i . ^ im ^ J u ^ ^
^dqrt fa rtêfa.§âeï}ée-faus Isaile, mais fa,
j p qpelqrf^fat fa-frappe, il en avertit par ïw u P v / ^ ^ p o ^ |
pie;dé|!$f, dit Pline, qufelfas«phojGilL.mra-L.?fSnfr7■'y),• fa M- -
_ imaginer,unïBnuvrtir regu qu donné, .comme ^ a n s -^ fe ^ p ,.
t humaiaes ,«® rie peut m uM \ «.«umm iu^;-
f e fa raffiambler, epfqi,qm appelle)
Idirjge paur-/aim fa départ, le*%^ge,ifa,mt0 ur d.jm^tou^ca'l
i ordre^lqpfan’adnuiabfa. n^u<adéur f a i ? t e i , ' 4 n û m
feaoerfcil higmj fertiUides Qifeapx q3aîè3toeupent' & ' fejpMr,.
Ment raffembfas
1 Lgs premier? froids d é
f e h d m i é fa M9iï^£ÏÏe$ partent alors d®. Gml
elles du Danube Jg^dt l’AIfamagne pajfant fur.d’I î a ï i d ^
|D an s aos^QYiqges <fc , France elles jparodfarjfcaqx n m 4?
( iJ Cum confiftunt ; a oe dormi w m ils -s&i •
cap. ^ ‘I . ■'■ - ’ *f ‘J ' f • ■ , r
K ( a) Qàmâppr^lfiàhtiir co^nfiW
wmeminéÊÈÊÊÈ . . ,,r , _ {/'"fa'ï fifitmf. /n e
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^^^^mofegre du mô.t congruere, quafi ut gmesùtimenire.
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