11. L a ‘bécasse r<ô;u,s-se. Dans cette yariété tout. le plu»
iniage eft rqux fur.roux, par ondes plus foncées fur-ùtv fond-plus; i
clair- elle paraît encore pïus rare que la première ; l’une & l’autre,
furent tuées à la chaffe du Roi, au mois de décembrêu7.7'5, &
Sa Majéfânousf'fit rhdnnéur- de nous; îes'-enyoyer par MX le ^
Comte d’Angrvdler, pour être.placées dans fon Cabinet dhiftoire
naturelle.
I I L Les Gaffeurs prétendent. djftidguer.*de;ux: races^de.
h é c a û è ifg j, la grande & ^petite;mais comme îe.naturel,& lesjj
■habitudes font'les mêmes dans êes.deux.bécaffes, & qu'en-tou»
îe /jefte elles fe reffcmblent; nousme regarderon^e^^petite
différence de taille, que comme accidentelle ou’ in*dividutîl^au|
comme. celle du jeune à l’adulte, îaquefle ’
conftitue pas deux races déparées entre deux dïfeaux qufetu
refte font les mêmes, puifqù’ils s’uniffent &-prbdviifent:;enfemBîe. "
/ . ) J’ai remarqué plulieurs fois qu’il paroît y avoir deux erpèces de bécaffe. Les premières :
. tpj.amvent font les plus greffes, elles ont les pieds gris,-tirant légèrement fur le rofe ; les
autres font plus petites, leur plumage eft femblable à celui de la grande bécaffe, mais elles ont
les pieds de couleur bleue ; & on a obfervé que Iorfquon prend cette petite efpèce aux envi- ■ »
rons'tîè Montreuil en Picardie, la grande bécaffe y devient plus rarRWon: 'mmmimqulc jà r
M. BàUloa, de MantrcuU-Jur-mcr.