Ce récit de M. de la Borde s’accorde allez avec le témoignage
de Laët, qui ajoute qu’on a vu quelques - uns de ces oifeaux
s’unir & produire en dohiefticité ( g j j nous prélumons donc qu’il
ferbit auffi fiicfié qu’agréabfe d’élever & de ntultijfiiéf cette bëflè'
éfpècë qui ferait i’ërnettifent dés baflès - coûts ( h ) & peut être
ajouterait aux délices dé îa table, Car là éfiaitde cetoifeaü, déjà
bonne à manger, pourroit encore fe {Jerfeâioriner, & perdre,
àvee une nourriture nouvelle, le petit goût de tnarais qtfbii
lui trouve ( i ) \ outre que s’aecommodànt dé:tôüteS fortes d’ali-
menS & de. tous les débris de fe Cüifirie, 2 ne coûtltbif rien à
nourrir; au relié, nertis ignorons fi, comme le dit Marcgrave,
ceéoürlis trempé dans l’éau tout eè qu’on lui donne avant de
lesmanger (k)~
Dans Fétat faüvâge, ces oifeaux vivent de petits pôiflonsy de
coquillages, d’infeâes qu’fis recueillent fur fe vàfe quand la iharée
fe retire; jamais ils ne s’écartent Beaucoup dés côtes de fe met,
ni ne fe portent fur les f l e u v e s loin embouchure ; fis ne
font «qu’aller 8c venir darts i e même canton où ohleJS voit toute
l’année. Uefpèce en eft néanmoins répandue dans la plupart des
contrées les plus chaudes de l’Amérique ( l) \o w Its trouvé également
aux embouchures de Rio-janeiro (ih J , dti Maragn'on, &c.
( g ) Pariant quoque Jùb tecËs. Nov. orb, page 5"75 - j „-I
' ( h ) Én même-temps què ftèiK:iOTvi3ns ceci, il y a un courlis rouge vivant à la ménagerie
de Si A. S M > le Grince de Goâdé, à Chantilly.
{ Q On le mange en ragoûts & on en fait dafiez bons civets ; mais ^& u t^ ÿ p a ra ^ it le rôtir *
î moitié po u r M enlever une partie de fon huile qui a un goût dë marée. Wotîd&ünéè par un
Coton de Cayenne. — La chair du courlis rouge éft un mets trë-eftiméi Effay on the nat. hijh o f
Gtsania , page 172.
- (>k) VicHeatpifctBüs, Ümu, adjunclâ femper aqud. Marcgrave, page ?&¥.■—Viàitat carhi*
bus, pijcîbus , aliifquc edidüs femper aqud temperalis. L aë t, page 5 75 . ■
I f î ) Calëfty.
/m ) Marcgrave.
a E .s ( \ à ù n x 1 $.
auX'îleç:de‘“Ba'hai!rik'-f^', & aux Aiwiiïes^o^; fes Indiens dü‘
Br^liMifesaknent à‘fe parer de leurs- belles ,plumes^dbnnent à®
ceSfqoums1 fe nèm dzgmm : celui de pamrram-, gir^fegur a
k dofiné à-Gayennq,' fe rapporte au beau rouge de flamme clfcfeur
Iplumagec. & c’eft mal-à-propos qije dans cetteÆdohie T&n
appliqüé cé nom fa&wtyip indifféremment à k w i sÊ s c o *
-, î1,3 auffi far^f fqK|ei®iï; -que fe voykgeur è a û p h ^
ràppbrte au courlis toügè'clu Bre’fïï, fon oetifisVioIêt de Mada1
gafpar, à moins qu’,il n’àît entendu faire 'feuKsfpit tàffiffefaifon
de figttre entre c é s r^ iy ôifèâqx ^ar^Iâ"’qôufcuf^ooeft^ÿil
; ' ât,tKBu& iu;fen \ eft'bieh 'differente du brillant éèffiatê \fè' riotio
: tout ci-me fions pouvons îcïéfër 3e fa notice,
c’çft qu’il ^ n 5 iw e a Macfàgàfcar une âpècê ^ë 'w ^S s'â pîù-
^magëViôîef'f’yji/?^qu,'aucuhè àufrè relation neïloüs fait d’afflëiïrâ
‘‘ cSmoifÉ:'-'"^
W È 9 ^ 7 - - f “7 Gi-w- Barrcrë.
f w / S w S l 'cfTp^S ( ë c MüJagafcir), o p ta - 'S ^ rw Jie ç s q j i fe courbent
peu-i-peu en-bas à h fro n d e s coutelas polonois ; leurs plumes font violettes ; k d e (briffent
p | a w ^ sqqeue -, léur^fcuifles j Jufqu’au riQeud de la jambe r î ^ p ^ ^ e r t e s de petites p lü âæ
lès jambes lmiguêK& déébafgéès ‘d’un g fis'd^iavé, edirimi Sôïr,.
T loru^il^grandit il efl^c^Sdré;,.puis âprèSiBlinp, pqis rouge,& .eîifin coIo^bm^iTlfim--yroIe£
^ femblabïè au Brefil , a p guarn, la figure eft cbns
. Marcgravius. Voyage à Madagapcar 6 a i BrèJÜ. ; par Franc. tCauche -, Paris P S § 5 I , page