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H i s t o i r e N a t u r e l e e
. Ces.oifeaux voyagent comme.tant d’autres, & changent de
‘ conttéèsj‘d .paraît!même qu’ils n e font que de paffage fur queT
quesf-qnes de nos côtes y c’eft du moins ce que nous» affûte U& r
bon Obfervateur^ e j de çeHes de baffe Picardie; ils arrivent dans
, ces parages au mois de feptembre par les vents d’eft, & ne fontlj
’• que paffer; ils fe laiffent .approcher à vingt p&S, ce qui nous fait
,préfumer cpfqn ne les chaflè pas dans le pays d’où ilrviennent.
. Au relie, 3 faut queies Wÿâges- de ces oifeaux-Ies aient pôttés
' affez avant au'-nord, pour qu’ils aient paffé d’un continent à
l’autre .-.car ô n en xéçouve Fefpèee bien établie dans les cûfitféeS'
i feptentrionales & méridionaîes.de f Amérique, 'à ïa Loüifîane^/^gc
aux AntHfes à Ta Jamaïque ( hÿ%ÛjSaint * Doüiinguè ; à
- Ca.yeoxiE.fi J'. Les deux olougms de mer de' Saint-Domingue > que
donne féparément M. Briffon f*jl'j*‘paroiffeht n’être que des
, variétés de notre efpèce 'dïEurcipe^'.& dans Fancien continent,
Fefpèce en efl; répandue du notd-.au- midi; v car onsteconnôit
( e ) 'M.
( I ) LeJPagê Dnpratz, B t/l de Ut Louifiane , tome H, page nS.
( g ) Les aloui tte; ill mer & autres petit! oift aux de marine, fe trouvent en telle quantité
ins routés fa filmes, que ceftunè cBfiÈrpiodigieufeî Dutértre, tome I I , page 277.'
'pÆh) Sloane, jiagr 320; Browne, « g _
I l J ft On voit toute l'année de ces oilèaux à Cayennt & lilr toute la côte ; da n: i It s
«grandes marées ils fe rafièmblent & quelquefois ei ï n rnd nombre , que les bords de
urivières où le flux monte, en font comforts, foit à terre, foit au vol; leur troupes v nt
11 très-ferrées , St ri arrive quelquefois d'en tuer quai ante; & cinquante d'un feul coup de
ufillit’ les habitans de Cayenne en font àuflî la chaffe pendant la nuit, fur les fables, où
„ces oilèaux mangent de petits vers que la mer a laiflës en fe retirant; ils fe perchent quel-
«quefijis fur les palétuviers au bord de l'eau, leur chair eh très-bonne à man ;ei. Dan le
„temps des pluies, à Saint Domingue & à la Martinique, on les voit en an.tl g and nombr< ,
11 on n fait pas comment i! nichen ni les endroits où ikfont leurs pontes. » Remarques
faites par M- de la Borde , Médecin du Roi à Cayenne.
( k ) L'alouette de mer de Saint-Domingue. Briffon, Ornithol. tome V, page 219. La petite
alouette de mer de Saint-Domingue. Ibidem , page 222. ‘ f .