400 H I S T 0 1 R E S N 'A T. Ü R E L l E
Et cet ordre cfu départ & du,. retour’dfesloifeaux' quivivènt'
de vers, eft le même dans tout notre hémifphère^nsùs'en-avons
’pane preuve 'particulière pour Eefpèce du .vanneau 5 aù'I^amtf-
phatàa, le-mois d’oâobre s’appelle le mois des vanneaux £ hJ ; &
c’eft alors le temps.de leur départ de cette, contrée comme des*
nôtres.. -
. Belon dit que le vanneau eft connu en toute terre effe.âiye-
ment l’efpèçe en eft tfgs-répandue. ïfcus ŸpnQqs-,de.dire ‘$ùe4ces
oifeaux fe font portés' -I’extrémité 0rientale--.de î’^rfie*.vpn
les tiouvc également dans les contrées inteneures d ejee^e f^f^
légroa.gSi, & on en .voit par foi}te EEurope. A la-fp.de l’hivef
ils paroHTent à milliers dans nos provinces de Brie «Me Cham-
pagne f k j ; on en fait des chaflès abondantes ; il s’en-prend-des
volées au ftlct-à miroir; on le tend pour cela dans une prairie^/J ,
rai place entré les,nappes quelques vanneaux empaillés & un ^
pu deux de ces oifêaiix vivans pour feryîr, ,d,’a ppelans : i iu Inich
foifdeur caché dans û .iogë'imite le u i^ ^ d e -7^ d ame.tamc üp *
appeau d cü a e ^ ^S rc e ^n r/; à1 ce cri perfide la troupe entière ,
s!abafSc"donne dans les-files. Ohna plage dans leScqucant .de-
novembre les grandes captures-de vanneaux , &-i! ÿaroît 4 ^
99 d'autres iflots inhabités, fitués a
»s font le berceau des oilèauz d’es
de ^Amérique, n
{ h ) Pikzs' koatch ; pikis eft le
(%) T .#»s vanneaux font en gràt
page 317 -
( k ) Dans cette province, & particulièrement dans le canton'dü Balïïgny ,
chaffe de nuit aux flambeaux ; la lumière les réveille , &on prétend quelle les attire. Note
muniquée par M. Petitjean.
|f§l Aldrovande, Avi. tome III, pag. 528.
. Olina, XJccell. page
11 nord & au nord-oùeft des Antilles. Tous.ces lieux hür
u de ces îles, & peut-être cTune partie du grand cont
n dé l’orfwu. Fôyqr GmèfKTyJ^oyagc enSîbérie.
quantité en Perfe. lettres édifiantes ,* trentième Recueil »
fait une
D E A N N{ E A U X. 401
fa.narration,qu’m oifeaux^ ^ïoup.és^tout l’hiver en
■ ' Le pirîffiau eft.ud.'giKeriaffez cftimé ceperidMuceux ;
qÿTOnt t i r é e l p é l i c a t e s d e Fabftinence pieufe, Font, ed im e
ünpar faveur/admis parmi les mets dê-Fâ mortification. Le, vaniXu
adeMIntricufe trèsî-âïufculeùx, doublé d’une: membrane
adhérence , ( recouyertf 'par Je ,fd&& contenant pour J ’ordinai*.
‘\qùèlqùes^petits cailloux; le tufeeymteftindfeïlh d’érivirOff' deiü
1 piêcfe, d e jm g u ld r ; il dem? 1 tzi'3n > vfui avantiï.dËacun
de pïus4de deux poiio.» Æ •Jo'n^une.'véfieuIe du fidjdÏÏiÿiÀc;,
’agM ie• 9^ au duodénum eft g n rd S colirîy. en di.û*
^ ^ ^ ^hW?r^oèigphagey;ipng cFefmrm' fix pouces, tjt dilate eri
• ^^ffiiè'avant,fom mfertion; le palais eftTiemte^cê petite^pomîef.
.veharnlies q^rffé^Gqucfîent- çn$aiÿi€|||; <Iafiknguè1 éfroïïfi arrohdiô-
par. Je’ bouè, âd%.fgpes 'c^o rîg . WilîugS% o b & ^ q ü ^ fel
^pfàeëes^ dans, ih iv ^ ie au , plus'bas que dans lésé
> .auuëst.Çttfeaua^^ .L .
fl n’ÿ ra p asrd â' dmermcê^&graudguî^ntre Je. mâle & ïà
- Teirofte,- maif ilÆend quelques-unes dânsfeâm^üi^^S'pTu^
mage, ÿ.quoi^u’AIdrovande dife, n’y enxâv.oir point rtînarejué :
I P , difJefenéès re.vîenfiehf en géii&al, à c’eJ^K les couJemsab.
là, fapielle font plus.fqïïés, & qUeiJés|parties noires font mêlarï- '
\ ’g|es.:{de»gris-j%.fa huppe.eft auffi.plus petite, que ceHe^du mâle,
/dént? wtête paroit-vêtre un peu plus'groflè & plus arrondie ; la
*, ( n) M. Hébert noüs^aflùrè qu’il en refte quelques-uns en Brie jufqu’aii fort de l’hiveri •
^ II Teft beaucoup dans; quelques provinces : en Lorraine-, un ancien proverbe dit-: Qui
Vi a pas niarfgé de 'vanneau , lie fait pas ce t[ùe gibier vaut.
( ' v é -
s ' ( g ) Idem, Qrnitnol, page 22S.
Tome V I I I . l i i i i