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au lieu de s'atténuer graduellemeiU, ce que le dessinateur
a mal rendu; elles sont en outre divisées, ainsi que les
sillons plus larges (¡ui les séparent, par un plus grand
nombre de stries longitudinales, quelquefois quinze ou seize,
dont les écailles plus fines, plus nombreuses, sont beaucoup
moins régulières que dans le P. Tchihalche/fi. Ce dernier
dirt'ère aussi d u d ' A r c h . ÇUéin. soc. géol.,
2" série, vol. lU, pl. xii, fig. 19), par ses plus grandes dimensions,
sa forme plus oblique, l'angle des arêtes cardinales
plus ouvert, par ses côtes squameuses à leur sonunet
conuiie les stries latérales, qui sont aussi plus prononcées
que dans l'espèce de Biaritz.
Localité. Zafiranboli ; calcaire gris marneux rempli de
^'ummulites.
î . PECTEN PHALJÎNA, d'Archiac.
P l . ni, lig. 4, il, b.
PËCTEN PUAL.®?IA, d'Avchiac, Huit. soc. (jôol., sÉr., vol. VIII, p. 305, 18.M.
Coquille sub-orbiculaire très-déprimée, équivalve, équilatérale,
couverte de soixante-douze à soixante-seize côtes
rayonnantes, fines, sub-égales, sub-équidistantes, légèrement
atténuées dans le voisinage des arêtes cardinales, lisses
à leur sommet, séparées ])ar des sillons que divise une
strie médiane longitudinale. Des stries Iransverses, délicates,
très-rapprochées, rendent très-finement squameuses les
deux petites côtes de chaque sillon (fig. /| a) ; sur la valve
droite, ces stries et les écailles qu'elles produisent paraissent
manquer; l'intervalle des côtes est uni (fig. kl>).
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CLASSE DES .1I0LLÜSQUES. 145
.Arêtes cardinales assez grandes, s'unissant aux arêtes latérales
par une courbe arrondie et formant au sommet un
angle de 110°. Oreillettes presque égales, aliformes; l'oreillette
antérieure de la valve droite faiblement écliancrée à sa
base, la postérieure se réunissant à l'arele cardinale par une
courbe prolongée un peu concave. Toutes deux sont couvertes
de stries et de plis rayonnants, coupés par des stries
d'accroissement transverses. — Hauteur, h5 millim.; largeur,
id.; épaisseur, 8.
Observations. Ce Peigne se distingue de ses congénères
par le nombre, la finesse, l'égalité de ses côtes bien
détachées des sillous fiuementsquammeux, simples ou divisés
par une strie médiane. Le P. Munsteri, Gold., pl. 88, fig. 3,
de Bünde est celui qui s'en rapprocherait le plus par son
aspect général, mais les ponctuations des sillons dillèrent
complètement de la double rangée d'écaillés que l'on observe
entre les côtes du P. phaloena.
Localités. Calcaires blancs marneux de Saint-Georges
et de Kadin-Kévi (Tlirace).
3. PECTEN indól.
Petite espèce voisine du/'.siiftorfticti/an's. Munster (Gold.,
pl. 99, fig. 12), mais plus allongée, dont l'angle au sommet
est moins ouvert et les oreillelles sont plus hautes. Les arêtes
cardinales, plus longues, sont légèrement concaves, et ces
caractères la distinguent aussi du Peigne figuré par nous
comme pouvant être un individu jeune du P. corneus {Descript.
des anim. foss. de l'/iide, pl. 23. fig. 11). I.e seul
échanlillon que nous connaissions n'est point assez bien conio
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