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litcs (|ìii, jusqu'à présent, ont été les plus riches, sont les
calcaires blancs terreux de Kadin-kevi et de Saint-Georges
dans la Thrace, les calcaires blancs compactes ou sul)-cristallins
de Zafiranboli ( P;\plilagonie), les calcaires gris du
mont Ivaramass (Cappadoco).
Prises ensemble, les diverses localités ont fourni ICl
espèccs, dont près de la moitié se retrouvent dans les dépôts
contemporains de l'ouest de l'Europe et des points intermédiaires;
ce sont, d'ailleurs, les formes dominantes partout.
Ainsi, un crustacé du genre ftanine (/i. Tcliihatcheffi) l'eprésente
un type constant à ce niveau en Europe et probablement
en Egypte et dans l'Inde. La Spirula spindoea,
quoique très - rare, s'y trouve comme à l'ouest. Les
gastéropodes ont offert deux grandes espèces de Cérites
(C. Tchihalcheffi et Leymeriei), mais pas une seule petite,
ni Fuseaux à canal prolongé, ni l'ieurotomes, ni Turritelles,
ni Buccins, ni Slurex, et il n'y a presque aucun représentant
des genres Volute et Mitre, si riches et si variés ailleurs.
L'absence de la Neritina conoidea de l'Inde, de l'iîgypto et
de l'ouest de l'Europe est aussi un caractère négatif à mentionner,
mais on y remarque, parmi les espèces connues à
l'ouest, les Terebethim convohUum et Brcmnii, la Cyproea
elegans, les Natica brevispira, ccpacoea, Rouaiilli et sigarelina,
le Sigarelus canaliculahis, VHipponyx cornu-copioe,
puis deux Terebellum, une Ovule, une l'hasianelle, une
Corbis cités dans l'Inde ou en Egypte.
Parmi les acéphales, les Osirea rarilamalla el Archiaci,
le SpoïKÎylus subspinosvs, la Yulsella falcala, les Carilhim
gratum, semislrialum, gigas, porulosum, hybridum ! et obli-
(¡tium, les Corbis Davidsoni et lamellosa, les Lucina corbarica,
mulabilis et gigantea, les (kirdila muUicoslala, aculi-
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costala et angusticostala, les Corbula gallica et exarata,
entin des Cythérées et des Vénus, peut-être identiques avec
des espèces du calcaire grossier du bassin de la Seine, constituent
un ensemble de formes d'une analogie frappante
avec celles du groupe nummulitique de l'Europe.
Les bryozoaires sont extrêmement rares; les radiaires
éohinides sont peu répandus ; une espèce a para identique
avec une de l'Inde, une autre avec une de l'Egypte. Les
polypiers n'ont aussi présenté que peu d'espèces et dans
un petit nombre de localités.
Comme on pouvait s'y attendre, la plus grande somme
d'analogies paléozoologiques de ces dépôts se trouve dans
la classe des rhizopodes. Des 38 espèces d'hélicostègues et
de cyclostègues déterminées, une seule est propre au pays,
c'est la Nummulites Viquesneli. Envisagé sur le pourtour de
la mer Noire comme constituant une région naturelle, le
genre Nummulite nous a présenté 25 espèces sm- 6 1 aujourd'hui
connues. Celles qui, en Europe, sont particulières aux
derniers dépôts du groupe ou passent même dans le suivant,
ou ne se sont rencontrées chacune que dans une seule
localité (iV. garanscnsis et intermedia), ou n'ont pas encore
été signalées (iV. striata et contorta).
La N. perforata, si répandue dans le centre, le sud de
l'Europe et les Pyrénées occidentales, est à peine représentée
par une variété extrême du Pont méridional et par quelques
rares individus types, do la vallée supérieure de l'Euphrate
; la N. spira est dans le même cas, mais la plupart
des autres espèces les plus caractéristiques de ce vaste horizon
s'y observent, au contraire, avec une extrême profj-isioii
sur un point ou sur un autre (iV. Dufrenoyi, distans,
Tchikatcheffi, loerigàla, scabra. Lvcasana, Ramondi, liuti