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I. CERITHIÜÍI TCHIHATCHEFFI. d'Awlliac.
P l . I, ng. I, ». el pl. IX, Bg. 2, 3.
CEr.iTllloi TCHinwcHEFFi. tl'iiTlnac, fluii, soc. oró/, lie France, 2' sòr., vol. VII,
p. iOò, iOll. 1850.
_ — ili., f/isi. [/e.'iprof/rès rie/il (ìéo/oi/ie. voi . III. P . 2 S 9 , 1800.
Coquille (moule) turriculée composée probablement de
vingt-huit à trente tours aplatis ou légèrement convexes,
séparés par une suture profonde, divisés dans leur hauteur
par des plis Iransverses peu prononcés, en nombre variable
de deux à cinq ou six, également espacés et égaux, traversés
•à leur tour par des sillons longitudinaux au nombre de sept
ou huit sur cliaque tour, avec un point enfoncé ii l'endroit
du croisement. Les uns et les autres disparaissent ou s'atténuent
par places, et parfois quelques points enfoncés persistent
seuls çà et là. La base du dernier tour est limitée par
une dépression au delà de laquelle s'observent encore quelques
sillons concenti-iques. accompagnés aussi de points
enfoncés. Ouverture petite, rétrécie à ses e.Ktrémités; bord
droit arqué, muni d'une gouttière à sa partie supérieure,
se rétrécissant vers la base eu un canal qui paraît avoir été
assez court ; boi'd gauche un peu concave, portant deus
plis égau;; également espacés vers sa partie moyenne, puis
se recourbant en arrière vers le bas pour former le canat
en se réunissant au bord opposé. — Hauteur présumée, 35
à fiO centim. ; diamètre du dernier tour, 9.
Observations. Ce Cérite. quoique imparfaitement connu
(;i..A.SSIi DUS .IIOLLUSOniîS.
par son moule, était sans doute une coquille très-reniar-
(luable par sa taille, et se distinguait de ses innombrables
congénères par la présence à la fois de deux plis à la columelle
et de plis plus ou moins nombreux au bord droit,
accompagnés de denticiiles au nombre de cinq ou six, disposés
par rangées longitudinales comme dans certains Tritons,
Fuseaux, etc. Sur un ou deux échantillons, on pourrait
soupçonner que la columelle était creuse et canaliculée
comme dans le C. perforatum. Lam., et les Nérinées; mais,
en réalité, le carbonate de chaux a cristallisé dans le vide
laissé par la columelle après sa dissolution, laquelle avait été
postérieure au moulage de l'intérieur de la coquille, par la
matière de la roche environnante. La plupart des moules
que nous avons sous les yeux sont plus ou moins comprimés
par un effet d'écrasement postérieur ii la disparition de la
columelle et même à son remplissage par le calcaire spathique.
I.a distribution des empreintes des dendcules à la
surface des tours est peu constante ainsi c[ue celle des
plis, mais cjuand ceux-ci sont nombreux; les points enfoncés
le sont également et toujour s disposés en série, aussi bien sur
les tours supérieurs de la spire que sur ceux de sa partie
moyenne ou inférieure. Le canal de la base paraît avoir été
court, peu recourbé et le bor d droit devait être peu dilaté. La
forme générale de la base du dernier tour et celle de l'ouverture
devaient i-essembler assez aux parties correspondantes
du C. giganteum, Lam., avec les plis de la columelle
que l'on retrouve dans la plupart des grandes espèces du
genre: C. cornucopia', Sow., C. parisiense, Desh., G. incomptvm,
id.. C. auversianuiii . id., C. paruhun, id.
Nous avons fait représenter , pl. ix, fig. 3 , un moule qui,
malgré le grand écartement des tours, leur petit nombre et la
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