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F AU NT. nftVONlENNIÎ.
lî, SPmrFEU ARCIlIiVCI, Ulurcliison,
SpmiFEU jBCHiiCi, Murchison, Bull soc.aéo!. Fr., 1" sir., vol XI, p. 252, pl. ii,
f. 4. Avril, 1840.
_ _ de Koniiict, .4i!im. carb. Belg., p. 254, pl. xiv, f. 5. 1844.
_ _ Sdinur, Eifei Brac/i., p. 205, pl. xxxv, f. S. 1833.
_ _ de Vemeuil, Gfoi. Russia, Yol. II, p. 155, pl. iv, f. 5. 1845.
_ — de TchihatchelT, Bull. soc. géol., vol. XI, p. 40S. 1854.
_ - Abich, Geol. der Kauk. {Àcad. sc., .Ç. Pétersb., vol. VU, p. 524,
pl. 1., f. 1). 1858.
La variété qu'a trouvée i l . de Tchiliatchetî est assez curieuse,
c'est précisément celle à liaute aréa que nous avons
signalée dans notre ouvrage sur la Russie, (var. (3. pl. 35,
fig. 5 f . g.), aussi croyons-nous devoir transcrire les quelques
mots que nous avons dits alors sur cette espèce, et sur
ce petit groupe de Spirifer en général. « Par la hauteur de
son aréa celte variété est assez différente du véritable S. Archiaci,
tel qu'il est figuré dans le Bulletin de la Société géologique
de France, mais ce caractère est si variable dans une
espèce bien voisine [Spirifer Yerneuili) que nous n'avons
pas cru devoir y attacher une grande importance ; si cependant,
ainsi que nous l'a assuré M. Bouchard (de Boulogne),
le S. Arehiaci possède toujours une aréa surbaissée,
la cociuille qui nous occupe pourrait former une espèce distincte
du S. ArcMaci par le caractère de l'aréa, et du S.
Verneuili par sa petitesse, en même temps que par sa forme
moins transverse et moins ailée. Nous n'osons pas cependant
augmenter encore le nombre déjà si considérable de
ces espèces plus ou moins voisines du 6'. Verneuili, et que
des formes intermédiaires obligeront sans doute un jour d'y
réunir. L'importance de ces Spirifer au point de vue géologique
nous engage à dire un mot de leur histoire.
CLASSE DES MOI.t.OSQUES. «
„ Ixs couches dévoniennes supérieures sont souvent caractérisées
par des Spirifer à plis simples, voisins par la
forme générale des 5. aperturaius, attenuatus et bisulcalu.i
et qui n'en avaient pas été distinguées jusqu'à l'époque oîi
l'un de nous (Sir R. Murchison) publia son mémoire sur le
Bas-Boulonnais. Dans une description des fossiles de ce
pays, qui fait suite à ce mémoire, trois espèces nouvelles furent
établies sous le nom de S. Lonsdalei, Verneuili et Archiaci;
on fit voir comment ces espèces, dont les deux dernières
méritaient seules d'être conservées, se séparaient des
espèces carbonifères par le nombre et la nature des stries,
ainsi que par la forme du sinus. Depuis lors, ces coquilles
ont été l'objet d'un nouvel examen dans les mémoires de
MM. Sedgwick et ¡Murchison, sur le Devonshire et dans le
mémoire de M. Phillips sur la paléontologie de la même
contrée. M. Sowerby, à qui l'on doit la description des fossiles
qui accompagnent le premier de ces ouvrages, a même
établi parmi ces formes trois espèces nouvelles sous les
noms de S. disjimcta, ealcarata et gigantea, dont M. Phillips
a fait voir l'extrême analogie avec le S. Verneuili. »
La réunion de toutes ces espèces en une seule que nous
prévoyions alors a été faite par M. Geinitz et M. Sandberger,
mais ils ont eu le tort de préférer le nom de .S. calcarata
à celui de .S'. Verneuili, quoique ce dernier ait été
mieux figuré que le premier, et l'ait été un mois plus tôt,
comme nous l'avons expliqué en traitant de l'espèce précédente.
l.ocalités. Celte espèce provient de la contrée située entre
Feké et Tladjiu (Anti-Taurus).
Elle se trouve aussi en l'rance, en Allemagne, en Russie,
dans la vallée de l'Arpalchaï, en Arménie et en Perse, en