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xxH INTIIODUCTION.
tèrcs mieux définis de ces organismes mici'oseopiqucs, tels
((u'ils ont été admis plus l'écemmenl par les physiologisles
mici'ograplies les plus compélenls, entre aulres par 51. Pritciiard.
Les gypses et les marnes de Kepen (Plirygie), les sables
de Ivisserliissar (Lyoaonie), les sables el les limons du
TchamurUitchaï ( Cappadoce ) . les dépôls dctriliques
d'iiregli. les sables de la plaine alluviale d'Kdrémid ( Slysie),
les tufs et les cendres volcaniques de kaïsai'ie (Cappadoce)
et de Sivas ( Cjalalie), ont l'ourui 70 foi-mes de ces
organismes, réparties dans 20 genres. Parmi ceux-ci dominent
les Cocconcis, les Cocconema, les Iksmoneis, les Eumfia,
les Gallionella, les Gomphonema, Syncdra,\ci, SurircHu,
el surtout les Naviculairos el les Pinnulaires.
Ouanl auK corps désignés par le savani zoologiste de
l>ei-liii sous le nom de Phjilolitharia, ce seraient des débris
siliceux de végélaux d'origines divei'ses, parliculièrement
de graminées, mais qui ne peuvenl êire regardés ni désignés
sous des noms de genre. Les 30 formes signalées
comme distinctes ont été séparées des corps précédents et
reléguées à la fiu du Tableau.
L'examen com])aratif de ces divers organismes a convaincu
Fischer que les dépôts qui les renl'ermeul sont
d'origine lluvio-lacustre. Ils ue soni eu effet accompagnés,
ni de rhizopodes toujom-s calcaii'os, ni de polycystinées siliceuses,
les uns et les aulres exclusivement marins. Les marnes
et les gypses de Kepen, les limons du Tchainurlutchaï.
composés |)resquc exclu.sivemeni de diatomacées, ont dû
cti'e (léi)osés lentement dans des eaux tranc|uilles, tandis (|ue
les tul's volcaniques de Sivas et de Kaïsaiio, qui monirent
peu de dialomacées et beaucoup de delrilus de végétaux.
INTRODUCTION. xxni
doivent ce caractère à l'action volcanique qui aura détruit
la matière végétale en ne laissant subsister que les élémenls
siliceux.
Quant aux déduclions plus générales que l'on essayerait
de tirer de la dislribution géographique de ces organismes
microscopiques fossiles, elles seraient à peu près nulles dans
l'état actuel de nos connaissances, et il en serait de même
de leur distrihudon siratigraphique. Dans l'un et l'autre
sens on pom'rait seulement, par analogie avec les rhizopodes,
présumer que celte répartition est beaucoup plus
étendue que celle des organismes élevés.
C<)\ci.i:sio\. — Tels sont les principaux résultais, déjà fort
importants, comme on peut en juger, dont la science doit
principalement les matériaux aux recherches persévéranles de
.VL P. de TchihatchelT. Ils comprennent ainsi les élémenls
des faunes et des flores fossiles recueillis entre les méridiens
d'Iirzeroum (Arménie) et de Derkos (Thrace), entre les
côtes de la mer Noire au nord et celles de la Méditerranée
au sud.
Les faunes dévonienne, crétacée, tertiaire inférieure et
• moyenne sont de beaucoup celles qui oui olïert la plus
grande extension géographique; les faunes jurassii[ue et
carbonifère n'ont été observées que sur des ]ioinls trèsresti'einls;
la faune quaternaire man(|ue encore de ses manimifèi'cs
les plus caractéristiques; enfin les faunes silurienne,
permienne et triasique n'ont été signalées nulle pai'l.
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