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chaque côté, limitent, la région liranchialc, sont moins profonds;
c'est il peine si l'on peut constater leur présence.
De même que chez l'espèce que l'on rencontre si fréquemment
en Italie, le bouclier céphalo-thoracique est sillonné
transversalement par des lignes saillanles couvertes d'un
rang de tubercules dirigés en avant. Ces lubercules sont
arrondis et disposés les uns à còlè des autres, mais un peu
plus espacés que chez la li. Maresliana. Sur l'espèce qui
nous occupe ici. on n'aperçoit aucune trace des petites
granulations qui, chez le fossile précédent, ornaient le test,
dans l'intervalle des lignes saillantes transversales; mais
cette absence est peut-être due à l'usure de l'échantillon que
nous avons sous les yeux. lin avant, ces crêtes tuberculeuses
se dirigent presque directement d'un bord à l'autre, les premières
s'avançant légèrement sur la ligne médiane, vers la
pointe rostrale ; un peu plus en arrière, ii la hauteur de la région
cardiaque, les crêtes décrivent un arc très-marqué, dont
la convexité est dirigée en arrière. Chez la fi. .Varestiana, cette
courbure est beaucoup moins considérable. Une espèce du
même genre qui se trouve dans les couches nummulitiques
de l'Inde, et qui n'a pas encore été décrite, présente ce
même caractère porté au plus haut point. Knfm les deux ou
trois dernières crêtes thoraciques de la li. rduhalchelfi. sont
presque droites. Les bords antérieurs de l'individu que nous
avons entre les mains sont mal conservés, et il est impossible
d'étudier la disposition des prolongements qu'ils devaient
présenter. PNOUS devons donc nous contenter des caractères
tirés de la forme extérieure et de la direction des
lignes saillantes. Chez les Ranines \ivantes, la forme de la
carapace varie considérablement avec l'âge, et si l'on veut
prendre ce caractère en considération sérieuse, il faut avon'
r.LASSK DES CRUSTACÉS. 107
soin de comparer entre eux des échantillons de même grosseur
et par conséquent à peu près de même âge. Quant à
la direction des crêtes tuberculeuses, elle ne \ arie que dans
des limites très-resireintes chez les divers individus d'une
même espèce.
La li. AIdrovnndi ne peut êire confondue avec la R.
Tchihalche/li. lin ell'et. les lignes saillantes de la carapace
de ce ci'ustacé forment de petits arcs à convexité dirigée en
an-ièi-e, et ces arcs s'entre-coupent les uns les autres, comme
le font les contours des écailles de poisson;
La lianina llas:lenskyi décrite par M. Reuss est nettement
caractérisée par l'absence de crêtes transversales. Le
bouclier céphalo-lhoracique est couvert de simples tubercules.
La li. Tchihatcheffi provient des couches nummulitiques
de Saint-Georges (Thrace).
A cette époque géologique, les espèces de ce genre, qui
aujourd'hui ne compte plus qu'un seul représentant, vivaient
en assez grande abondance. En effet, on en connaît plusieurs
en Italie ; on en a rencontré au Kressenberg, en Bavière;
en France, dans les assises du calcaire grossier; aux
Lides, dans une formation déposée à peu près à la même
époque. Enfni, l'étude de quelques fragments assez mal
conservés nous autorise à penser que le calcaire à Nummulites
d'Égypte renferme aussi des Ranines.
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