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44 FAUNE DÎiVONIIÎNNMi.
Irès-rarca avaiil coninie après cetic époque si l'emarqiiable
de l'histoire de noire globe. On ne renconlre dans le système
dévonien ([ue qnatre ou cinq peliles espèces donl deuN,
les /'. siihiiculealvs et Miirchisonianus, existent presque dans
tous les iiays. Quelque IVèle que paraisse avoir dù être leui'
organisation, elles avaient déjà celte vitalilé qui leur a permis
, comme aux espèces qui devaient leur succéder, do
vivre à tontes les latitudes et sous tous les climats. Les l>rnduclvs
dévonieus oui pour caractère général do n'as oir pas
de stiies longitudinales', mais d'être pourvus de lul)es plus
ou moins nombreux disséminés sans ordre sur leur surface.
Ce sont toujours aussi des espèces de petite taille.
Localités. M. de Tclùhatcheff a trouvé cette esjièce associée
au Spirifer Verneuili et à la Rhymhonella Botoniensis,
caractéristiques de la partie supérieure du système dévonien.
dans la région de l'Anti-Taurus comprise entre les villages
Yai'ladji et Tchataloglou. C'est par ei-reur que nous l'avons
citée autrefois parmi les fossiles de Kartal. En revoyant
les échantillons de cette localité nous u'avons pu l'y découvrir.
Le Proihiclus suhaculeahis est un des fossiles les plus
répandus dans l'hémisphère boréal. tant eu France qu'en
Angleterre, en lîspagne et sur les bords du Rhin. Nous le
1. M. .I.-C. Sowcrhy a fiiiuré auU'oibis dans son mémoire sur lo Oovonsliii
e [Trans. ÎÎOC. geoL Lmuion, vol. V, [il. r.iu, t. -29), iin ProdiicUis
dévonien à stries longitudinales, mais coite espèce n'ayant pas été retrouvée
par M. i^liilli]}S, ne tofinait qu'une exee[)tion de peu de vateuf. Il était
rései'vé à .M.M. Semenow (M Moellei- de déeon\i'ir dans la Tiussie centrale,
au sud de IMoseou, une espèce dévonienne striée et \()isine du /'. Cora.
Il est vrai (¡ne le.s COUCIK^S (pti HI reul'ertïienl sont à ta limite supérieure
(lu sysiènie dé\()nien, et forment li' passage au calcaire carbonifère.
Arail. Sr. {le S(iinl-l'('li'r^hoiir<l. \ol. V. tifl'i', pl. lU. f. 1.'
CLASSE DES JIOLLUSQUES. • 4.'i
connaissons aussi en Russie, depuis le gouvernement de
Novogorod jusque sur les rivières Vol et Udita, affluents
de la Petchora au nord, et jusqu'à Voroneje au sud. Il
pénètre dans l'Alta'ii et jusqu'à la Chine. Ilommaire de
Hell l'a aussi trouvé entre Asterabad et Téhéran (Perse),
et M. Abich dans la vallée d'Arpatcha'i en Arménie. En
Amérique on le voit apparaître pour la pretnière fois dans
le corniferous limestonej et on le suit à travers les étages
dévotiiens, tels que ceux de Hamilton, de Portage et de
Chemung. La Strophomena pustulosa, Hall, des schistes de
Marcellus, est une variété qui se rapporte peut-être au
P. Murchisoni.
Observations. A coté dtt Productus siibaculeatus se place
le P. Murchisoni Köninck, qui s'en distingue par ses formes
déprimées, peu cotivexes et par le grand nombre de ses
tubes. Nous rapportons à cette espèce, mais non sans une
certaine indécision, une petite valve très-fruste et l'empreinte
de la valve vetitrale d'tme grande coquille qui a
beaucoup d'analogie avec les Productus pustulosus et pixidiformis;
mais ces detts epèces sont carbonifères et la vah e
ilont nous parlons a été trouvée par i l . de Tchihatcheff
dans l'Auti-Taurus, entre Feké et Kadjin. avec uti groupe
de fossiles dévoniens, tels que : Spirifer Verneuili, Chonetes
nana, etc.. dont nous avons donné la liste dans le mémoire
que M. de Tchihatchelï a publié en 1851 sur les dépôts paléozoïciues
de la Cappadoce et du Bosphore {Bull. soc. géol.
/•>., vol. XI, p. 408.
Le Productus Murchisoni accompagne souvent le P. subaculeatus
et se trouve comrne lui, non-seulement dans
I. P. de Tcliihatclietf, Voyage scientifique dans t'Attain p. 27o.
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