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31- FAUiNE DÉVONIIiNiNli.
de la valve ventrale. Nous avons établi celle espèce suides
échantillons très-complets et nombreux, ([ue nous avions
i-ecueillis dans les marnes et calcaires dévonieiis inférieurs
des Asturies et du royaume de Léon. Suivant M. Scbnur,
Vllysteroliles ruiravhis Schlotlieim, serait un moule de cette
espèce; c'est très-possible, mais la figure donnée par
Schlotheim est si imparfaite qu'on ne peut établir de comparaison
exacte, ni acquérir aucune cerlilude.
Localités. T.'échantillon trouvé par M. de TcbihatchelT à
kanlydja sur le Bosphore (littoral asiatique) est malheureusement
assez mal conservé, mais la grandeur des impressions
musculaires nous engage à le rappor ter à VOrthis Beaumonti.
Sur les bords du Rhin, ainsi que dans la France occidentale
et en Espagne, VOrthis Beaumonti semble jouer
dans les couches dévoniennes inférieures le même rôle que
VOrthis striatula dans l'étage supérieur.
7. OHTHIS DEYONICA, d'Orbigny.
O R T B I S CBKNISTBIA (vai'. DEï05ic\), dc Kcysei'ling, Pelschora Land, p. 221,
pl. vil, f. 7. 1846.
LEPT-I\A DEVOSICA, d'Orbigiiy, Prodr., vol. 1, p. 90. 1840.
ORTHIS DEVOMCI., do Verneiiil, Bull. soc. gioì., vol. VII, p. 101. 1850.
— — kl., ibid., p. 504 et 781. 1850.
_ — id., ibid., TOI. XU, p. 1016. 1855.
_ — id., ibid., vol. XXI, p. 151. 1804.
_ _ de Tchihateheff, Le lìosph. el Const., p. 482. 1804.
Cette coquille, ainsi que je l'ai dit ailleurs (^Bull. géol.,
p. IGi ) , se distingue de VOrthis crenistria du terrain carbonifère,
par ses stries plus égales et son plus large deltidium.
Elle est voisine de VOrthis umhracuhm dont les stries offrent
CI.ASSli DUS .MOI.LUSQUIiS. .l-S
des crénelures qui ne se voient pas ici. Nous l'avons autrefois
considérée comme une variété, mais M. d'Orbigny en
a fait une espèce. .le ne pense pas que cette espèce puisse
continuer ii ligorer longtemps dans nos listes de fos.siies;
elle devra être réunie à VOrthis crenistria Phillips, dont la
forme est très-variable, et prendra place définitivement
imrmi les espèces qui passent du système dévonien au carbonifère.
Les idées qu'avait M. d'Orbigny sur le renouvellement
complet des êtres organisés à chaque période, le
portaient à donner des noms différents à des coquilles presque
semblables, dès qu'il s'était assuré qu'elles appartenaient
à deux terrains ou à deux étages distincts.
Comme cette espèce est citée dans la première liste de
fossiles que nous avons remise à M. de Tchihatcheff en 186Î1,
nous la ftiaintenons provisoirement ici. Déjà dans notre ouvrage
sur la Russie (Géol. Je la Russie d'Europe, vol. 11.
1)1. II, f. h) nous avions figuré une variété dévonienne de
VOrthis crenistria à peu près semblable à celle-ci, en montrant
les rapports qui existent entre cette espèce et VOrthis
senilis.
Localités. Parmi les fossiles recueillis par M. de Tchihatcheff
à Kanlyclja (littoral asiatique du Bosphore) il y en
a un, assez mal conservé, que nous croyons pouvoir identifier
avec l'O. devonica. 11 serait là du reste dans sa véritable
place, car l'O. devonica a été trouvée par nous à la
base de l'étage dévonien dans les Asturies, dans le royaume
de Léon, dans la Sierra-Morena, à Izé et à Viré, dans
l'ouest de la France. Nous la connaissons aussi de la Russie,
et nous l'avons reconnue parmi les fossiles que M. Hoinmaire
de Ilell a recueillis sur le versant de l'Elbourz, entre
Asterabad et Téhéran.
Ità