( Pl , X L )
LE V I E I L L O T , F EM E L L E .
( ORNISMYA FIEILLOTII. Less. )
La femelle de l’oiseau-mouche Vieillot n’avait
jamais été figurée ou décrite ; et, semblable à toutes
ses pareilles, sa livrée modeste est loin de
pouvoir rivaliser avec le luxe de celle du sexe
masculin, qui scintille en émeraude sur le front;
qui brille en parures gracieuses, disposées en
une collerette aussi riche qu’élégante.
Longue de deux pouces dix lignes, cette femelle
a les ailes presque aussi grandes que la
queue. Les premières sont étroites , minces,
brun-pourpré; la seconde est arrondie, à rectrices
étagées, brun-doré en dessus comme en
dessous , mais toutes terminées par une tache
rouille. Son bec et ses tarses sont noirs.
Tout le dessus du corps, à partir des plumes
frontales, c’est-à-dire la tête en dessus, le cou,
le dos, les épaules, sont d’un vert-doré uniforme
, qui est interrompu sur le haut du croupion
par une écharpe blanche, légèrement teinte
de rouille. Les plumes uropygiales et les couvertures
supérieures sont d’un rouge-brun a reflets
Praire/ pinay.
O IS E A U * MOUCHE Y IE IE E O T , Taufe
Publié par Artlvus B ertrand.
liémond/ improj-P Oadet scalp.