rémiges. Ce caractère est même tellement prononcé
chez lui ) que les trois premieres pennes
primaires de l’aile, et surtout la première,
sont dilatées outre mesure, convexes et lisses en
dessus, légèrement aplaties et creusées en dessous.
La première rémige surtout est coudee, très
dilatée à son milieu, puis amincie d’une manière
étonnante vers l’extrémité. La conformation de
l’aile de cet oiseau-mouche est vraiment singulière
: aussi doit-il avoir une puissance et une
durée de vol peu communes. Les ailes sont larges,
brun-pourpré, et presque aussi longues que
la queue. Celle-ci est très large, assez allongée ,
presque rectiligne, et formée de rectrices a barbes
larges et à sommet arrondi. Ses tarses, proportionnés
à la taille de 1 individu, sont brunâtres
et armés d’ongles très longs, très recourbés,
très acérés. Le bec est noir, fort, assez
robuste dans son épaisseur, mais proportionnellement
de médiocre longueur. Il est tant soit peu
fléchi en arc, strié sur les côtés. Il n’a que dix à
onze lignes. La taille de l’oiseau, la queue comprise
, ne dépasse pas cinq pouces.
Le plumage est en entier, aussi bien en dessus
qu’en dessous, d’un vert d’emeraude tres pur et
très brillant. Seulement sa gorge est d’un bleu
azur, passant à l’indigo, s’effaçant sur les cotes
et au milieu du cou. Ce plastron, qui part de la