
 
        
         
		en  entier  colorées  en  bleu  d’acier  très  foncé  et  
 très  luisant, aussi  bien  en  dessus  qu’en  dessous. 
 Une  huppe  de  la  plus  rare  élégance,  huppe  
 terminée en pointe sur l’occiput, est formée sur le  
 front de plumes  écailleuses très petites  qui avancent  
 même  jusque  sur  l’extrémité  des  narines  et  
 le  milieu  du  bec,  et  ces  plumes  sont  du  vert  
 émeraude  à  teinte  glacée  d’or  du  plus vif éclat.  
 Vers  le  milieu  de  la  tête,  les  écailles  des  plumes  
 de  la  huppe  s’allongent,  se  recouvrent,  forment  
 une  pointe  détachée  en  arrière,  et  jouissent  de  
 la  teinte  du bleu azur  violacé  le  plus  luisant. 
 Le cou, le dos, les épaules, le croupion,  les  couvertures  
 supérieures de la queue sont vert foncé et  
 doré uniforme. Tout le dessous du corps est brun,  
 légèrement  enfumé,  et  cette  couleur n’est  éclaircie  
 en  gris  fuligineux  que  sur la  gorge  et le  devant  
 du  cou.  La  région  anale  est blanche,  mais  
 le noir  du  ventre  et  des  couvertures  inférieures  
 est  surtout  intense. 
 Cette  variété est  devenue  assez commune dans  
 les  collections  depuis  quelque  temps  :  on  la  
 trouve  chez MM.  Florent Prévost,  Longuemare,  
 et  Guy. 
 Nous  ajouterons  à  l’histoire  naturelle  de  l’oi-  
 seau-mouche  huppé  de  Saint-Domingue  les  détails  
 fournis par Rochefort dans son Histoire  des  
 Antilles,  en  parlant  de  l’oiseau-mouche  huppé