Depuis  son  retour en France,  il n’a  cessé de  travailler  
 ou  à  des  ouvrages  spéciaux,  ou  à  des  
 ouvrages  généraux.  Ses  Oiseaux  dorés,  commencés  
 par Audebert  et  achevés par  lui, ses  Oiseaux  
 chanteurs,  ses  articles  d’ornithologie  du  
 Dictionnaire  de  Déterville,  réunis  dans  l’Encyclopédie, 
  puis sa Galerie du musée  de Paris, sont  
 connus  et  appréciés  de  tous  les  naturalistes.  
 Ayant  perdu  son  aisance  dans la  révolution,  la  
 vie  entière  de M.  Vieillot  s’écoula  dans une  honorable  
 pauvreté,  bien voisine  de  l’indigence.  Il  
 est  mort  en  laissant  des  manuscrits  q u i,  sans  
 doute, ne  seront jamais  publies.  Il  est mort  sans  
 qu’aucun  savant n’ait jetté  une  feuille  de  cyprès  
 sur  sa  tombe  î !  !