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 © I S E A U " M O U C H E   YEEIIL1LOT 9  Mâle prenant «a livrée  d’adiite. 
 Publié par A r th u s  Bertrand. 
 Prêtre/ pinte-  Jlêmtmd,  imprer ?   " A  'VV';  Oudeosculp. 
 ( Pi.  IX.  )  
 L’OISEAU-MOUCHE  v i e i l l o t , 
 JEUNE  m a t e   PRENANT  SA  LIVRÉE  D’ADULTE. 
 (  ORNISMYA  riEILLO TII.  Less. ) 
 Il  est  peu  d’oiseaux-mouches  aussi  brillans  
 que le Vieillot dans sa livrée adulte ; mais comme  
 toutes  les  espèces  à  parures,le  luxe  de  son plumage  
 n’est qu’éphémère ; il brille un instant pour  
 la  séduction,  et  la conquête  d’une  femelle  faite,  
 le  voeu  de  la nature  rempli,  le  voile  de  coquetterie  
 se  déchire,  et  des  atours  de  simplicité^  
 de modestie  remplacent  ceux  qui  furent brodes 
 pour  la  pompe  nuptiale.  , 
 L’individu que nous figurons rappelle  ces  époques  
 de  mutations  dans  le plumage  des oiseaux-  
 mouches :  c’est  un jeune mâle  qui  abandonne  sa  
 tunique  prétexte pour  revêtir  la  robe  virile. 
 Long  de  deux  pouces  dix  lignes,  le  jeune  
 Vieillot  a  son  bec  droit,  aciculé,  assez  épais,  
 très  pointu, noir,  long  au  plus  de  sept  lignes.  
 Ses  ailes  minces  et  étroites  dépassent  à peine  la 
 queue.  Leurs  rémiges,  d ’ u n   brun-pourpré,  sont 
 rétrécies  en  lame  de  faux, et la  queue  se trouve,