lumière  :  tout  le  devant  du  cou  et  du  thorax  
 brille  donc  du  vert  le  plus  suave; mais  ces  parties  
 ,  obliquement  éclairées,  affectent  une  teinte  
 bleuâtre  et  pruineuse,  due  à  ce  que  chaque  
 plume  écailleuse,  verte  et  gemmacée,  est  frangée  
 sur  ses bords  de  gris-blanc  très  fin. 
 Le  ventre  est brunâtre  et  les  flancs  vert-doré ;  
 mais le bas-ventre est d’un blanc  pur.  Il en est de  
 même  des  couvertures  inférieures  de  la  queue,  
 qui  sont larges,  neigeuses, et  qui atteignent jusqu’à  
 la  moitié  des  rectrices. 
 Cette belle  espèce  a  quelques  rapports  avec  la  
 femelle  du colibri  topaze. Elle en a la  taille, mais  
 elle  s’en  distingue  par  son  bec moins  recourbé,  
 le  vert  chatoyant  des  parties  antérieures,  et  le  
 blanc  sans  tache  de  la  région  anale  et  des  couvertures  
 inférieures,  la  queue  fourchue  et  uniformément  
 bleu  d’acier. 
 Est-ce  une  femelle ? 
 L ’individu,  type de la figure que nous en  donnons  
 ,  nous  a  été  communiqué  par M.  Lucien  
 Buquet  :  il  provient,  à  ce  que  l’on  suppose,  du  
 Brésil.