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comme on-peut le-voir par. les. auteurs cités s), et il-passé-sous'-silence le
poisson1 de Pison. -Tanné, assigne pareillement un genre particulier à ces
poissons,, sous-les dénominations adoptées par Artédi, et il en forme
deux.espèces i);Lmais le caractère pris de la structure ronde-ou angulaire
du-ventre est tellement sujet: à caution, qu’il doute lui même de sa qualité
distinctive.«). La figure angulaire du ventre de ce poisson provient
de la ligne latérale, voisine du ventre,., et'formée par. des,écailles courbées,
aiguës-et- dures. Le,ventre qui se,gonfle,pendant la fraie, s’arrondit
et-les angles disparaissent. Il croit avoir décrit une espèce nouvelle, dans
le second supplément de. son système de la nature, et il donne ; a cette
espèce les longues ventrales., pour marque, caractéristique Ifiæùiil’est .le
même- poisson que- nous avons, connu dans, lès. ouvrages de Bellon, Sal-
vian. et Rondelet- Linné se. trompe aussi, en posant pour, caractère distinctif
de ces poisson, la bouche édentée y)/ car celui dont nous venons
de parlér, est-"armé. de. dents. Scopoli z), Lèske a), et Forstet i),.Bbt-
ëpousé la même erreur. Klein n’a pas mieux,Mjgaï.;dans l’arangement des,
poissons volants. H nen adopte qu'use éspèce, à laquelle il refuser lés*
dents, et cependant il l’a rangé parmi les brochets c). .Parmi les auteurs
modernes, Porsfcal croit faire la description d’une espége nouvelle* mais sa
dénomination, de non volitans, prouve, que sa place n’est point-ici d).
Il faut croire qu’il n’a eu qu’un poisson malade pour exemplaire,’ car il
dit lui-même, qu’il n’avait que la peau et les os.
Plus tard, nous avons reçu des desseins originaux de poissons volants.
Savoir de Catesby n), Brown /), Ilottnyu g), Pemetti 'h), Bonnaterre i), 'et
Renard I) qui en .ont donné chacun un; Valestyxx en a décrit deux Ç,"*et
Duhamel quatre m),
Mes recherches ne m’en ont fait distinguer que les deux espèces
mentionnées. ;La première a les .ventrales prés de la nageoire de l’anus
et elles sont grandes; l’autre les a près ,dè la poitrinejgfet elles sont petites.
Comme je puis en produire une troisième dont les nageoires prennent
’./ lè
s) lixtediSjtim.ç.i'i.- „) Oarolïn.tab.8.
£') S. N. p. 520.. ... . . . , .-. ,.- . . ^.) PIiilo3oph,Tian3. -voI.:G8. tab. 12.
JiiiUvre cirf; p. 5?i... g) MüU. L.,S.;iy. 6Ï. 9. ig. 5.
»> *“ “ •“ » exU*<»s. On»* I» S. p. >4.00. .. 4.) Voyag. aux Iflles Malouin. II. Pl. 1. fig. 4.
y ) S. N. p; 520. - . i ) &icÿc;opi'PI. 100. fig. 409.
| | fe Introd. ad H. N. ¡V454. i); Hiat. desPoias. I. fig.67; .
An&ngsgiidaN.ëJ’p. 983- ' ; i) patin. Sg. ,65.497. .
t) ËniMd.p. Ï7. • m) Pédi. Part. 2. Secù-g. Pl.02.^ fig, 1, a, Sect. 4.
«) Miaa.y, pi^,:v , Pl.s. ?figyg. SeM, 8. 6. Jig. g.
«O Descript. A. p. XVI. n. gg.
’ D’Ès P o i s s o n s VOLANTS. 5
le milieu dix ventre, il faut que 'j e 'f a l f de ceiui-ci une espèce nouvelle.
Il ‘sé■ peut cé-rièiidant ' que Renard, ' Pernetti, "Catesby ’ou Bonnaterre ayent
eu dêvaiit . eux ce même poisson; car les desseins né contenant point les
nageoires du ventre, cette matière liste indécise/' Ü est vrai,' qu’une des
BpréÎ de DuîiameÎ' représente les nageoirês au milieu du ventréV mais
c'ommè1 elîé ajouté''encore une secquM'hagedire du dos, e t quéJle omet
la li^flé1 làtèraÎèV l’on voit d’abord combien'peu l’on peut se fier â unpa-
reil dessein ri).
Rüdbeck croit que le Selav des Israélites est un poisson volant; cependant
Linné en doute avec raison o), et d’après ce que nous avons déjk
dit de l’histoire de ce poisson, [savoir, que ne se montrant qu’ên petite
quantité, au dessus de la surface dé la mer, et que son vol étant borné
à de petits espaces, il est aisé dé .concevoir, que les Israélites, si avides
de viande, nont pu se contenter dunsemblàble poisson.
0 Avant de finir cet article, je citerai ici une-relation de-Plumier, qui
mérite unerechërche plus scrupuleuse. Son manuscrit rapporte, qüé lés
&10éufs du poisson volant ëtoient d’une acreté, qu’on ne poÜvoit pas en
' àvalèrllamoindre parcelle, vù que leur goût mordicant detachoit a 1 instant
même, et par filaments, la peau de la langue et du palais. Comme la dë-
'scriptión lie fixe pas l’espèce^ qu’il entend; ce serbît par conséquent un
bbjët digne% dune recherche locale à faire, afin de vérifier le fait sur les
lieux mêmes, qui sont les Antilles, et'd’examiner, Si la chair de ce poisson
n’é^t pas également nuisible, et si cette qualité nait dune certaine
nourriture, ou si la nature n’a donné cette propriété qu’aux oeufs de ce
poissbir, afin dé les garantir contre les embûches', et d’en faciliter la pro-
pogation, enfin de savoir, en quoi consiste cette nourriture venimenséi
: Après avoir parlé en général de ces genres de poissons, je procède
mainténant à la déscription particulière de ceux que je possède.
n) Trait. de Péch. Part. 2. S;tt. g. Pl. 32. fîg. i. . .,, a) S. N.,p. 55°.
Part. XII. B