leurs branches- ôtées; vous découvrez sur l’épine du dûs tout autan# de*
veines Bg. 4. £f.,> ¡qoli 'cóhítódSéni le sang des artères à la veine cavé, .qui
d'éscent,, et qui le renvoie au cOeür. Cet arrangement yâfraiêhit1 l'e^sang
par le moyen des vésièiffé$i?iéôttmië cela s’opère1 ’éïiez*-1 d’autres pdissShá:?
moyennant les branchies étiqür ouvertures. Les lamproies,'lés> rayes et les
requins ont aussi des branchies -fermes ou immobiles. Us ‘ÿèSpireni dette
comme Celui-ci, avéc cette seule différence, que premièrement les vais*
seaux sanguins,' Se ceux lâ, sè'séfarent sur urië peau tùr-pèü'ctturbëéî
et que les vaisseaux de notre poisson .s’ettendent sur nue peau- arrondie;
Secondement, les premiers hument l’eau par cept évents, ‘fet le nôtre
n’en à qué deux .pour cet" usage; Comme le. requin, a cinq branchies;
et que la lamproie en a sept, notre poisson, qui en a six,-forme‘l’e
chaînon de l’un à l’autre. C’est par cette raison que dans le sÿstêmè;-il
faut placer ce genre au milieu de ces deux. Cependant ce m’est pas le
seul poisson à branchies vésicnlaires, car lé petit èhèval-marin.’â'dês-vé*
sicules aux branchies 'à la place des touffes.‘ Le foïè consiste: ’ en deiix
parties Bg. 3- gg-, dont l’inféiieurè est-la plus grande. La vésicule 'hit
lieuse, tient â’ la partie supérieure, ètt-joignant l’inférieure, par le conduit
hépatique.-. D’uti côté du canal intestinal, on voit^beanjfoup'.<te petits
oeufs.' Bg. 3- h.,: et’ ‘dé’U’autre, un. rôgnou long ëh’étróít!^|?|3;'"iíjí lfc'éS
oeufs tiennent énsémblë'par une membrane trfis déliées Le. second pôi&-
son que j’ai anatomisé, avoit; outre ces petits o'élifs,- plusieurs’ hufrèà
oeufs oblongs,' de la grandeur représentée fig; 4. g. Ils sont placés sur
l’épine du doS^i depuis le diaphragme jusqu'à près de l’anus. Ces ’oèttfe
différent sensiblement dé ceux" dés’ Litres poissons. Ils fè’ssemblent à eëüx
des serpeas. Et notre poisson à' la fèhtfe'dé l’ànüs1 bien plnS‘longue qüfelës
autres poissons.' Il en est Sans douté coinme fivèb rJtsfitíí'dont j’ai'fedt la
déscriptionPart.I.p 199. Si ces' oeufs se' conven#’dans- le ventre de làm'êre,
si notre poisson appartient au nombre des vivipares; s’il -y a des mâles
ou s’il se propage sans mâle comme les aiguilles ët la lotte vivipare,-- ce
sont des problèmes a résoudre qui né conviennent qu’á-un ichthyólogiáte
qui peut examiner ces poissons sur les lieux. Il faut rémàrqUer éïic'Or'è
lés glandes pituitaires de chaque côté, qui forment une ligne de perlë
Bg. 4. hh., dont les canaux éducteurs se découvrent au côté extérieuri '-'
Ou nomme ce poisson:
en Suède, Phira; en Norvège, Sleepmart, Pi/aal, Pieü
Damremárc, Hiiid-Aal, Ingerís lof} "
Pilt, rSngare et Insehwier; en. Islande, Ivik}
en 61 - y.. et .
'’Ü’IÎ/Éani i'i ’ ni fc I I Blind^ u
, Kalm, .comme il a été dit plus h a u | e u ^ î a i t la p rem ié || désçrip*
tiott: ç),q Jifer pçh, pour kn<^ sorti: .de .knpugye;,t mais Linné lé prend
pqur nn y%j.qBil>apprpcbp le p}u.sffdes ^g sq es:,.cm, .dépourvu de na-
gç,QÜ.'es„ etmuni, (le dents, de côté,, il ne ponvoit, le .<£mpter ni,parmi les
poissons, pjrf,'.parmi. ,l'?s serpents d),. 11 lui assigna un genre particulier
quil fit succécjpr aux sangsues. S’il avoit lu le. mémoire dé.Gtinner, q u j|
c i« .lui même, ou s’il, avoit examiné la structure iutérieiue du.poisson,
il. ¡aurojt. pu corriger, cette faute, dau^ son système, qui a.paru plus■ toid
qÿp-le rnuseum. ¿Cependant Gunner lui. même le prend pour pin ver,
lgs douze branchies pour autant de poumons.; et comme ceux-ci exi- Wgm trachée artère, il donna dans uni antre Ma S a 111. 1 il:
nand les muscles.: mentionnées pour une trachée - artère cartilagineuse,
P a r is l a q u e l l e , . c e p e n d a n t , s e l o n . s o n p r o p r e a v p p .,4 . i l . t r o u v a l a - c a v i t é s i
n e p o u v o i t . p a s m ê j n e y ^ t t o d n i r q u n e s o i e ^ J ^ | | ' : : | a u r o û
d q v in e r a n r e ^ e , , c e cqu’f è ^ ç i d K p a r l e s J p q x - c o rp s
ngr, prétend avoir trouvés ,an, çpgnpion en dehors, et qu’il prenï pour lep
t^mdegf). Je.-tte.trquye pas nqn.p}^ les doubles génitoires quéfModeer
attribue, a notre, p o is s e ^ ; flumoms les cinq.pièces que je possède, , . i
pqiit dépourvues; et ¿aucun des autres.auteurs, qui ,o,qt_ démit notre P°^_
son, n’en fait mention.
Otto Fr. Millier prit les barbillons de ce poisson ponr des antennes, et
-pa^ciitte raison il le rangea dans. son histoire, des vçi;s, comme un molhis-
.qjie.A); mais comméiçet, animal ne, peut pas retirer les harhiilons comme
,lq .limaçon retire les antennes, il ne peut pas appartenir à cette classe.
f îrtr.’ f i professe,vu l\et7.ius^s'.etoiine de. ce qui: Linné prend notre
ppjssqp pour, un ver, tandis, que trois grands Ichthyologrstes„( Wihughby,
ka y et Artedi l’ont déclaré ^tee une Iemproiu£l; niais iréveprqche est
qml^yù que ces auteurs rj’pnt.popt conn^notre poisson, et rfoat fait la
description que de la petite lemproie. Dans la description,^ lalemproio
.gveqgle, . Willughby dit très , expressément,qu’ellè a sept évents d<;-cfia*
gpe. côté et le corps cnnelé; caractères qui manquent à uqlre pp.isson. Le
dessin» ,de Wifinghby fait voir aupsi ces évents i). '
0 2 .-
g- ) Neue schwed. Abh. XI. p. 108»
h ) Mollûscuni.
*) Neue sGhwed. Abh. XI.-p. 108.
k ) IcUth. p. 107. cab. G. 3. Gg. 1.
c ) Reise nach Nordamerica. I. p. 118*
d ) Mus. Reg. Ad. Er. p. 91.
„ ) Drontb. Schrift. II. p. û33*
/) Au livre cité. p. 234-