-52 A D D ,I.T% I Q Ni^.
on remarque deux barbillons; et il y en a quatre en haut. Entre lés derniers
l’on découvre une ouverture cylindrique fig. i. a. par laquelle le poisson, après
s’être attaché à quelque objet, éjaucle l’eau qu’il a humée. Cette ouverture est
surmontée d’une soupape avec laquelle il peut fermer l’ouverture à volonté.
Lorsque le poisson rétire la bouche, ou lorsqu’on le dissèque, on voit pa-
roître deux ordres de dents en forme de peigne hg. 4. bb. Dans l’ordre supérieur
il y en a neuf; dans l’inférieur huit,, d’une substance osseuse et non
cartilagineuse, comme chez la Lamproiê. On remarque aux palais une
membrane plissée autour de la fente oblongue fig; 3* aT, par ou l’eau
passe à là séringue mentionnée; derrière cette fente on voit Une dent inversement
courbée hg. 4. a., et après cela vient l’ouverture du gozier. La
langue, les narines, la ligne latérale, lesrécailles,"l'es nageoires1 de la poitrine
et du ventre, lui manquent. Les nageoires, du dos, de la queue
et de l’anus sont courtes, jointes, et munies de rayons inoux- et flexibles,
que l’on ne peut compter à cause dè la membrane épaisse qui les couvre..
Le long des deux côtés, , depuis la tête -jusqu’à la queue, on découvre
une ligne de petites ouvertures; hg. 1. ce.. En pressant un peu ce poisson,
ces ouvertures produisent une humeur visqueuse. On apperçoit au
ventre hg. 2. a. les deux ouvertures branchialés, et hg. 2, ¿ . l’anus en
forme de fente longue, et entre les deux une lignes éminente.- ■
Les originaux que j’ai, n’ont pas plus de dix pouces. •
Nous le trouvons en Daimeniàrc, en Suédé, en Norvègé et‘ëh Oroenlande.
Kalm tà) et Gtinnér rapportent qu’il rend tant de limôh qü’il épaissit
en très peu de tems une quantité d’eau, et que cette eau perd par-là sa
fluidité. Cette éau devient si gluante, qnon en peut tirer des fils qui
sèchent d’abord à l’air. Ce poisson, pourroit je pense • servir pour en
faire de la collé', mais jusqu’ici on n’en a tire aucun parti. Cette viscosité;
ou ce limon, paroit servir de rempart à ce poisson, car étant privé
de la vue, il seroit continuellement exposé à la vqraefté de ces' ennemis,
.y SE
de ' l ’ustencîle, [comme une corde ^ le" poisson
lui même fut entraîné. • Je^jeûai-cette eau'-éfj
’en pris de la fraîche. • Mais le.suceur y,.fut
b peine un quart d’heure, que cette eau devint
aussi gluante;! que la première. Ôn m’a
assuré qtfune • quantité;; d’eau, ' fusse un ba- '
teau à .demi rempli, .ou on n’auroit -laissé
qu’un seul de ces poissons, seroit convertie
dans quelques heures en un limon pareil â
celui dont' nous venons- de parler. Reise nach
America, I. p. iiQ.
a) Il rapporte ce qui Suit: Je jeftax un de ces
poissons .dans un grand, bassin rempli d’eau
de mer, fraiche; au bout.d’une heure cette
eau étoit remplie d’une viscosité blanchâtre et
- gluante, qui; ressemblent à une colle claire et
transparente. En y trempant ;un tuyau 'de'
plume ou un bâton, on en pouvoit tirer de
longs hls.-En la remuant la matière visqueuse
s’y att’achoit ’de l’épaisseur d’un pouce, et avoit
parfaitement l’air/ d’un -glaçon de. gouttière.
Enfin l’eau devint si gluante qu’en la tirant
si son .limon rie lui sèrvoit/dÿbri.-- Hors; de l’ean il ne vit que trois. ■
ou quatre heures.- OnlTé??plusieurs .singularités de ce .poisson, la façon
d'ont il se nourrit est- encore singulière. Par l’action de susser il. se colle
aux poissons, et. de ses- dents en'ffomne de peigne il leur déchire. Ja chair,
sans'que ceux-ci puissent se défijrè de lui, car la dent .crochue .de son,
palais lui sert à JS| accrocher. ' Mais g me paroit iriipossiiiS que ce .pois-,
son entre par l’anus .dans le corps* du Dorse a) .pour le ronger intérieure-,
ment,- comme le prétend Gunner b) daprès le récit.des pécheurs, et cela
par les.raisons suivantes: Premièrement l'ouverture d'e l’anus est trop étroite,,
pour, servir- d'entrée à ce poisson. ' Secondement il ne saurait vivre dans
un- antre corps,* manquant de I-eau nécessaire pour la respiration; il est
p iâ 'ïvraisentblaM^’ii;àit .été avalé par les poissons, dans le cqrps .des-,
wiéls on l’a trouve: Ibar d e le i« des maquereaux et. des pàbliaux qui, sont,
desi^lifeismrnaciers. Il s’ensuit à » ce que nous venons de .d ire.|^I®;
structure, extérieure de ce poisson diffère en divers point, de .celte .des,
autres poiss’oris, connu!; Sa structure intérieure est bien plus .remarquable,
¿(dore. En détâehanlla p.ë l|du cou, je vis paroître .11^ long corps rond
que je-pris pour le. stenuun cartilagineux; mais l’examinant,dei
plus près ^»découvrit jqne-c’étoit un muscle .cieuX.-.qui environnoit un.
antre muscle plus long et en tonne de-cône .et qu’ils se séparaient. aisément
l’un de lautre|fig- 4-t dd. Le muicfëvextérieur se terminSlfri# la
mâchoire en deux, tendons larges,, et l’extérieur en deux tendons étroits...;
Ei.ui-i&u^aï? muscles¿‘jé’itrouvai plusieurs;Epuches ,de filaments en
darestion|transversale. - Derrièreces muscles on. trouve l'oesophage quij;.
sans.s’élargir beaucoup passe;.au-canal dès intestins, et. celui-ci. aboutit;
sans .aucune sinuosité .à l’anus.. Ce canal et. muni de plusieurs plis qui
vont .en longueur. Parmi ces muscles on . volt douze' vésicules, en fornie
de .lentillés, qui tiennent aussi bien aux grands vaisseaux sanguins,. qu'au
vaisseaux aqueux, mais il ne ma pas été possible de trouver une liaison
immédiate, entre . ces':vésicules. . Ces vaisseaux . aqueux gnunencent près
de la fig. 3;et 4. cc., et conduisent l’eau dans la cavité.des.vésicules,rqui
versai’épine du dos; .passe par .d’autres .uanaux, etj va ||.;rendfe;.^Wle>,
vaisseaux qui s’y troüveutrii Les .vaisseaux aqueux fig. 4. ce., conduisent:
l’eau à l^&ouche .fig», 3. > riijpl â'Jïi ,elle,découle ÿ ira , bieti.' elle. ;p$ese, .par. lç
tM ?d e la. seringue::;; L e coeur 4g: 3. î-, il mo 1 •>11. * -i*
cule, par une branche de la grande artère qui- couvre le coeur, et qui se
partage en un nombre infini de petits vaisseaux. Les grandes artères et
a) Godùs callaijàs,.. i 4) DronSMm,S(fciftÿ|^;S354'i; ;