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XXXII.
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C C C G IX ém« P l a n c h e .
Les lèvres en forme de franges.
■ Cyprinus lábiis fimbríaiis* P. xvii, V. ix> C. xxv, D. xvm.
Ce* poisson se reconnoit aisément par ses lèvres en forme de franges.
Elles sont larges, épaisses, et en respirant, le poisson les fait avancer en
forme de fourreau, et les retire ensuite. La lèvre inférieure est plus pendante
que la supérieure; cette demiere est garnie de petites verrues, et
ressemble par là au chagrin.
L a nageoire pectorale a dixsept rayons; la ventralé, en a neuf; celle
de l’anus autant; la queue, vingtcinq; ét la dorsale dixhuit.
La tête est petite, unie et comprimée; les narines sont doubles et
près des yeux, la prunelle est noire, et l’iris argentin et entouré de deux
Cercles rouges; la bouche est étroite; la langue dégagée, et le palais uni.
Le tronc èst charnu; la ligne latérale est plus proche du dos, que du
ventre; l’arius plus-proche de la tête que de la nageoire de la queue.
Le dos et les nageoires sont violets, le ventre est blancs; et le tronc
est parsemé de points rouges. Tous les rayons sont moux et ramifiés excepté
les premiers, qui. sont simples.
Les eaux douces de la côte du Malabar sont la patrie de ce poisson.
Quand on l’entretient dans les^lacs, il parvient au poids, de trois jusqu’à
six livres. Il est bon à mauger.
C’est â Mr. John que j’en dois le dessein, ainsi que le poisson même.
Ce poisson est nommé:
en langue Tamulique, SolkÔndeiy en Anglois, Fringed- Carp ; et
en François, FrangéÇ* en Allemand, F ranscnrnund.